Première entrée de l’année 2011…

Mieux vaut tard que jamais...

…Mon premier billet de l’année 2011 voit enfin le jour après moult hésitations. J’ai souvent pensé à arrêter ce blog cette année car je n’avais tout simplement plus l’envie d’écrire. Après de longs mois passés à tergiverser, j’essaie néanmoins de revenir aux affaires. C’est plus par principe que par envie de faire partager mes écrits (qui lit encore mon blog de toute façon ???) que je publie ici un second poème (pour rappel, le premier se trouve ici).

Certains événements de l’année 2012 seront peut-être prétexte à une refonte du blog, à la fois sur le fond et sur la forme. Mais j’aurai l’occasion d’en reparler si l’envie m’en prend.

Mille pensées me viennent en tête,

Quand je repense à cette vieille enfance,

Lors de ces récréations, moments de fêtes,

De fait, mes premiers moments de transes.

 

Et pendant que roulent les billes,

Il est un homme dont les pensées s’enquillent,

D’un neurone à l’autre elles naviguent,

Insensibles au moindre signe de fatigue,

 

Il n’en coûte pas plus qu’un grillage,

Quelques mètres pour séparer cent ans d’âge,

Et laisser libre cours à notre imagination,

Entre toutes, notre dernière passion,

 

Il n’est point encore question d’effeuillage,

Nos hormones ne nous ont pas amenés sur ces rivages,

Et sans se douter que lui en a parcouru une multitude,

Nous aimons nous faire peur par habitude,

 

En lieu et place d’un grand-père,

Se dessine l’empreinte d’un monstre sanguinaire,

Quelques minutes pour observer sa future proie,

Sur laquelle se refermeront 100 rides d’effroi,

 

N’aurait-il pas fallu comme bagage,

Le courage d’affronter ces bandages,

Au lieu de courir tels des sauvages,

Et masquer son soleil de tant de nuages,

 

Les souvenirs se déversent dans ses yeux,

Et dégoulinent sur son visage ces deux flots d’aveux,

Torrent de vie, de mort, de félicité, de souffrance,

Nous voilà tout de suite mis dans l’ambiance,

 

D’un parcours hors du commun,

D’un siècle qui se fait le témoin,

De l’orgie d’une vie à tiroir,

Dont nous symbolisons tous un miroir,

 

Et c’est brique après brique,

Que s’attèlent mille signaux électriques,

A démonter ses pans de vie,

Pour mieux les remodeler à l’envi.

 

Le monstre de toute une enfance,

Effrayé par ces monstres d’indifférence,

Se rappelle à moi aujourd’hui,

Sans prévenir au milieu de la nuit,

 

Il ne faut pas que je vacille,

Lorsque qu’apparaît l’ombre honnie,

De ce souvenir de pacotille,

Et je saisis alors toute l’ironie,

 

De l’homme en paix et l’autre empêtré,

Déjà à l’aube de sa vie,

D’une multitude de soucis,

La fleur de l’âge tiraillée,

 

Le bleu de la fleur à jamais fané,

Asséché par cette bulle de torpeur,

N’ai-je donc pas fait l’erreur,

De ne point voir plus loin que le bout de mon nez,

 

Comment adoucir ces tourments,

Et mettre fin à ce châtiment,

L’homme que je fus n’était qu’un enfant,

Plein de vie, d’insouciance, un chenapan,

 

L’homme que je serai devra se libérer,

De ses mille pensées et assumer,

Les erreurs du passé et celles à venir,

Pour que tout n’aille pas de mal en pis,

 

Pour se construire enfin un devenir,

Ne plus ressasser, ce qui est fait est fait,

Une pincée de sourires et une cuillerée de légèreté,

Pour voir à nouveau ma vie refleurir.

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