…ou alors tu avais autre chose de mieux à faire peut-être :-). Je m’étonne en effet chaque année un peu plus des remarques qui fusent et des yeux souvent ébahis de mes interlocuteurs lorsqu’ils découvrent avec stupeur que « non je ne skie pas » et « non, non, ne vous inquiétez pas, je le vis très bien ». J’exagère peut-être un peu, mais je ne pense pas être loin de la vérité. Ce qui est étonnant, c’est qu’à travers ces remarques, et à travers toute la publicité qui peut être faite autour du ski (il n’y a qu’à voir les sempiternelles pseudo-infos du 20h sur les traditionnelles vacances d’hiver à la montagne), je me rend compte que le ski est l’unique sport qu’il semble naturel de pratiquer, ou plutôt, qu’il semble totalement aberrant de ne pas pratiquer ! Moi qui (re)joue assidument au tennis (ou du moins qui essaie :-)), je n’entends jamais personne dire « tiens c’est aberrant, cette personne n’a jamais joué au tennis de sa vie » ou encore « t’as pas fait un seul match de tennis durant les 6 derniers mois ? Mais qu’est-ce que tu as foutu ? ». Et on pourrait remplacer le tennis par n’importe quel autre sport. Alors, non qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas anti-ski. Que les gens qui aiment skier aillent aux sports d’hiver, cela ne me pose aucun problème. Mais cela m’en pose davantage quand on vient me faire des remarques et des leçons de moral sur le pourquoi je devrais faire telle ou telle chose (i.e. du ski dans notre cas) parce que tout le monde la fait. Bref, tout ça pour dire que je me désole de cette tendance de plus en plus prégnante à vouloir ranger les gens dans des cases, à leur dire, faites-ci, faites-cela, à leur imposer leur manière de vivre, à créer des modes que les gens s’empressent de suivre et entretiennent dans un cercle vicieux.