Boulimie de lectures

Depuis l’été dernier, j’ai été pris d’une boulimie de lectures que je ne suis pas certain d’avoir déjà connu dans ma prime jeunesse (disons à l’adolescence !). J’ai depuis toujours été un grand lecteur, ou à tout le moins un amoureux des livres. Depuis tout jeune, j’ai acquis le goût de la lecture, et il ne m’a jamais quitté. Cela ne veut pas dire que j’ai passé ma jeunesse le nez dans les bouquins (quoique, comment pourrais-je expliquer ma myopie si ce n’est par une surdose de lecture ? :-)). Il est clair en tout cas que la période de ma vie où j’ai le moins lu, c’est durant mes études. Pas forcément le temps (ô joie des révisions et des partiels) ni l’envie (après avoir passé la semaine et une grande partie du week end plongé dans mes cours, j’avais plutôt l’envie de m’aérer l’esprit). Mais depuis que je bosse, le temps et l’envie sont revenus ; au début sans se presser, et puis le tempo s’est accéléré, au point l’an dernier de se transformer en ce que j’ai déjà nommé une boulimie. Ce stade est bien sûr relatif à chaque personne. Pour moi, il s’est traduit en quelques mois par la lecture des livres suivants :

– Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro,

– Le joueur, de Fedor Dostoïevski

– Le vieil homme et la mer, d’Ernest Hemingway

– Le soleil se lève aussi, d’Ernest Hemingway

– Trois femmes puissantes, de Marie Ndiaye

– Les pâturages du ciel, de John Steinbeck

– Anna Karénine, de Léon Tolstoï

– An artist of the floating world, de Kazuo Ishiguro

– The remains of the day, de Kazuo Ishiguro

– Lolita, de Vladimir Nabokov

– The sense of an ending, de Julian Barnes

– Nocturnes, de Kazuo Ishiguro

– When we were orphans, de Kazuo Ishiguro

– Cien anos de soledad, de Gabriel Garcia Marquez

– Gödel, Escher, Bach: an Eternal Golden Braid, de Douglas Hofstadter

– Manuscrit trouvé à Saragosse (version de 1810), de Jean Potocki (en cours).

Je n’ose pas encore donné les titres des bouquins qui vont suivre, mais ils sont déjà prêts à être avalé. Concernant les bouquins déjà lus, on peut constater une certaine diversité, aussi bien d’auteur que d’époque, si ce n’est la récurrence de Kazuo Ishiguro. Écrivain anglais né au Japon, et qui écrit en anglais (hormis Auprès de moi toujours, j’ai lu ses œuvres en anglais), je ne peux que le conseiller à qui ne le connaît pas encore. Il fait désormais partie de la liste très restreinte de mes auteurs préférés, en compagnie de J.R.R. Tolkien et d’Oscar Wilde.

Bon, je crois que je vais aller lire un peu avant d’aller faire dodo.

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