Vendredi dernier, j’ai passé une très agréable soirée chez un ami, dont l’initiative de fêter les 30 ans de la sortir au cinéma du premier Retour vers le futur fut une excellente idée. J’ai beau connaître la trilogie en long, en large et en travers, être capable de réciter nombre de répliques des trois films sans sourciller, c’est avec un plaisir non-dissimulé que je retrouve Doc, Marty et Einstein pour une énième vision (mais la première avec les 3 films d’affilée) qui dévoile toujours un petit quelque chose en plus. Et cette fois-ci, je dois dire qu’on a mis le doigt sur quelque chose de tellement gros que je me demande comment j’avais pu passer à côté tout ce temps. Je ne veux pas parler d’incohérences scénaristiques inhérentes à toute histoire qui aborde de près ou de loin les allers-retours temporels (l’histoire me paraît à peu près consistante si on n’est pas trop regardant à une grosse bourde près), mais bien plutôt d’un détail a priori insignifiant mais qui est à la base des péripéties de Marty en 1955. Je veux donc parler du fait que les (futurs) grands-parents de Marty ne fassent pas appel aux urgences lorsque le (futur) grand-père renverse Marty qui venait de sauver son futur père (et du même coup, qui venait de briser la rencontre originelle de son père et de sa mère !). Dit autrement, des inconnus renversent une personne avec leur voiture, et quand bien même ils n’auraient rien à se reprocher dans l’accident, ils la ramènent inconsciente chez eux et laissent les heures s’écouler sans savoir si la personne va bien, si elle n’a pas à tout hasard subi un choc suffisamment violent à la tête pour la faire tomber dans le coma, voire pire. Franchement, autant de négligence médicale, ça fait peur.
Je vais aller me coucher en tergiversant sur ce gravissime problème métaphysique 🙂