Ça y est ! J’ai enfin débuté mes cours d’allemand. Trois ans après avoir démarré mon apprentissage de la langue de manière quasi-autonome (merci Sam car finalement, c’est presque ton seul mariage qui m’a décidé à franchir le pas 😉 ), je bénéficie d’un cours officiel, réparti sur huit semaines à raison de 3 heures et demi tous les samedi matins. Ce cours d’allemand, je l’ai obtenu via une demande de DIF à mon boulot. Une demande qui m’a été accordé sans soucis. C’est ainsi l’institut Berlitz qui se charge de fournir la matière première (professeurs et salles principalement) mais aussi, à en croire ma prof (berlinoise si j’ai bien compris) la méthode, i.e. un apprentissage basé sur la pratique orale. Il s’agit donc d’écouter, et surtout de parler, mais en aucun cas il ne s’agit d’un cours formel de grammaire ou de vocabulaire et le but n’est donc pas de prendre de notes consciencieuses, mais plutôt d’acquérir à notre niveau des automatismes. C’est une méthode qui se prête bien à la taille du groupe, puisque nous sommes sept, répartis autour d’une petite table. L’an dernier, au moment de m’auto-évaluer, j’ai fait le choix de ne pas me mettre en grand débutant. Je pense que c’était la bonne décision. Car si je n’ai jusqu’à présent que très peu pratiqué mon allemand, j’arrive à le comprendre assez bien (au niveau qui nous est proposé) et je le lis déjà correctement. Si j’arrive à garder la motivation au delà de ces huit sessions, je pense qu’il serait judicieux pour ma progression de basculer en 2015 vers un cours qui cette fois-ci serait davantage théorique et axé sur les exercices écrits en tous genres. L’institut Goethe pourrait sans doute faire l’affaire mais je n’ai pas regardé en détail ce qu’ils proposent actuellement et mes souvenir d’il y a deux ans me font croire que les horaires de cours n’étaient pas très pratiques. Bref, chaque chose en son temps. C’est déjà une petite satisfaction quand je vois où se situait mon niveau d’allemand il y a trois années et quelques mois (passer du néant à un niveau A1/A2 pour citer les normes européennes, c’est forcément une progression infinie, quelle joie 🙂 ).