Je commence par une petite digression ; il ne faut pas prendre ce titre trop au sérieux ! Non, je n’ai pas trouvé la solution ultime à la sauvegarde de notre pouvoir d’achat en ces temps de crise ! Quoique je devrais peut-être trouver 500 signatures de gentils maires prêts à apporter leur soutien à ma candidature à la prochaine élection présidentielle. Mon credo sera :
Fais des économies, deviens polyglotte !
Fin de la digression !
Mais qu’est-ce que je veux donc bien vouloir dire par ce titre obscur ? Quid du rapport entre langues et économies (d’argent s’entend parce qu’en termes d’effort, ça peut-être autre chose ^^).
En fait, pour des gens qui comme moi aiment lire – et en ce moment je lis beaucoup, même si je n’ai encore jamais parlé de mes lectures sur ce blog – et qui adorent cliquer sur « ajouter au panier » sur Amazon, j’ai remarqué que beaucoup de bouquins qui peuvent valoir relativement cher en français voient souvent leur prix divisé par 2, voire par 3 en le commandant en version originale (principalement anglais et espagnol en ce qui me concerne pour le moment, même si je ne désespère pas de pouvoir bientôt lire en allemand, voire en russe :-)).
L’exemple qui m’a le plus frappé récemment lors d’une de mes frénésies d’achats de bouquins concerne le fameux livre de Douglas Hofstadter « Gödel, Escher, Bach » (qui est une perle soit dit en passant et que je conseille à tout le monde et en particulier à tout ceux qui aiment mélanger philosophie, sciences, maths, musique, art, informatique etc… ! <Ajout> -2012-02-01- Même si le propos du livre n’est pas de mélanger tous ces thèmes sans fil conducteur, mais bien au contraire de dégager de tous ces domaines certains points communs qui peuvent donner une idée de comment un système « inanimé » peut s’animer/prendre conscience de lui-même selon certains schémas particuliers </Ajout>). En français, le bouquin vaut environ 45 € tandis qu’en VO (i.e. en américain), le prix tombe à…15 € !!! Qu’à cela ne tienne, autant le lire en VO ! Je ne vais pas faire une liste exhaustive des bouquins que j’ai passés à la moulinette. Toujours est-il que quand on a la chance de pouvoir lire dans plusieurs langues, ça vaut le coup !
Bon, en fait, ce post est surtout l’occasion pour moi d’inviter d’éventuels lecteurs récalcitrants à l’apprentissage de langues étrangères à leur fournir une motivation supplémentaire – qui se rajoutent notamment à la principale qui est pour moi de communiquer avec tellement plus de gens dans le monde.
Enfin, si quelqu’un sait pourquoi on peut trouver de telles différences de prix sur certains bouquins, qu’il n’hésite pas à m’éclairer. 🙂