Je ne parle pas ici de mon téléphone actuel, désimlocké depuis la fin d’année 2011, mais de son prédécesseur, mon fidèle petit Sagem MyX-5m. Un petit retour en arrière pas du tout passionnant s’impose pour savoir comment j’en suis arrivé à m’arracher les cheveux pour trouver une solution au désimlockage du MyX-5m.
A partir du moment où mes parents m’ont offert mon premier téléphone portable en septembre 2001, j’ai été client chez Bouygues Telecom. J’y ai connu 3 téléphones aux destins différents. Mon premier mobile, un Siemens, est mort noyé en août 2003, et je n’ai pas du tout chercher à le désimlocker avant ce tragique épisode (peut-être cherchait-il un peu de fraîcheur en ce lointain été caniculaire ?). Je n’ai d’autant pas plus chercher à le désimlocker que j’étais alors totalement ignorant de cette pratique et de son utilité. Bref, toujours est-il que j’ai alors acheté ce fameux Sagem, qui m’aura rendu service à temps plein jusqu’en juin 2011. A ce moment là, j’avais récupéré depuis quelques mois auprès de mon opérateur le numéro de désimlockage du portable puisque je songeais alors à passer chez Free qui allait apparaître sur le marché en début d’année 2012. Comme un idiot, je n’ai pas profité d’avoir le numéro en avance de phase pour effectuer la manip de désimlockage une fois pour toute (alors que ce n’était pas faute d’avoir de nombreuses cartes sim Orange ou SFR qui circulaient dans mon entourage).
Bref, en juin 2011, j’ai franchi un pas supplémentaire dans mon aventure si palpitante en achetant un Samsung Galaxy S2 (GT-I9100), en profitant notamment des 10 milliards de points cumulés chez Bouygues en une dizaine d’années. Deux points importants à noter : j’ai pris la décision à ce moment là de conserver mon Sagem en back-up et j’ai attendu la fin d’année pour récupérer le numéro de désimlockage du Samsung. Ce qui nous amène, non pas en début d’année 2012, mais en début d’année 2013 puisque j’ai encore procrastiné une année entière avant de me résoudre à quitter Bouygues pour Free (motivé par un épisode désagréable qui a eu lieu début janvier 2013, à savoir une carte sim totalement bloquée à l’étranger et plus précisément aux Pays-Bas, blocage qui était vraisemblablement dû au fait que j’avais eu une facture anormalement élevée en mars 2012 lors de mon voyage en Australie, et bien sûr Bouygues n’a pas jugé bon de me tenir informé de ce léger blocage, soi-disant pour mon bien, le blocage, pas la non-divulgation d’information).
Vous suivez toujours ? En ce début d’année 2013 disais-je, j’ai donc effectué la portabilité de mon numéro vers Free et j’ai pris mes cliques et mes claques. J’ai pu sans problème désimlocker mon téléphone et la vie a suivi son cours. Jusqu’au moment où j’ai décidé, après quelques mois passer à découvrir les joies d’un smartphone, que je pourrais peut-être songer à m’occuper de mon petit Sagem qui dormait tranquillement dans un tiroir. Et c’est là que les ennuis ont commencé. Puisque je me suis alors rendu compte que j’avais totalement oublié de le désimlocker. Bon, pas de panique me disais-je, j’avais récupéré le numéro après tout. Sauf qu’il n’y avait pas moyen que je mette la main dessus. Arrive alors un cycle qui a duré de longs mois, même si j’avoue que je ne fus pas particulièrement persévérant, au cours duquel je me disais qu’il fallait que je récupère ce satané numéro. Téléphoner à Bouygues, j’ai vite constaté que c’était une bien mauvaise idée lorsque je suis tombé sur des gens qui me ressortaient le même refrain (vous n’êtes plus client ? Bye !). J’ai bien posté un message sur le forum (le lien est ici). Et comme vous pouvez le constater, ce lien a été effacé deux semaines après sa publication en gros. Des amis ou de la famille chez Bouygues qui pourraient récupérer le numéro en question ? LA solution qui me paraissait évidente, sauf que visiblement, je suis entouré de gens qui fréquentent tous les opérateurs du monde, sauf Bouygues bien évidemment. Je suis bien sûr passé en mode bidouille. Malheureusement, j’ai bien vite perdu espoir, et pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché. En gros, la solution de dernier recours consistait (de ce que je comprenais) à me munir d’un câble data Sagem (avec d’un côté la fiche propriétaire du mobile, et de l’autre une toute bête fiche USB). Mais je n’ai jamais pu mettre la main sur un tel câble. J’ai trouvé de soi-disant vendeurs sur certains sites, mais les prix étaient exorbitants, j’ai donc vite laissé tomber. D’autant plus que ce simple câble ne suffit pas. Là je n’ai jamais vraiment compris, mais il faut utiliser un logiciel qui va alors plus ou moins « découvrir » le code de désimlockage en espionnant certaines entrées du firmware du téléphone (explication totalement pipeau de ma part à mon avis).
Tout ça pour dire que j’ai profité de mes cours d’allemand (oui oui), pour me rendre ce midi dans un petit magasin de bidouilleurs de téléphones en centre-ville qui ont plus ou moins effectué les opérations que je viens de décrire (j’ai rapidement demandé au gars qui m’a rendu le téléphone comment il avait procédé et ça collait avec l’idée que je me faisais de cette méthode). Toute ceci m’a quand même coûté 2 heures de mon temps (chiffré une heure au départ…) et 15€. Bon c’est toujours moins cher que la plupart des téléphones basiques qu’on trouve sur le marché. Et puis, ça m’aurait franchement énervé de devoir jeter ce téléphone quand même. L’affaire est donc résolu !