Un ami m’a fait remarquer aujourd’hui que cela fait quelque temps que je n’ai pas posté de billets sur mon blog. Effectivement ! Il faut dire que j’ai eu ces dernières semaines la bonne excuse d’être pris par mon déménagement. Bien sûr, dans ces cas là, les petites choses à faire s’accumulant les unes derrière les autres, et ayant a priori des tâches plus urgentes à effectuer qu’écrire un billet pour raconter que je n’avais pas le temps d’écrire, je me retrouve avec une absence prolongée sur les bras. Voilà, le mal est réparé 🙂
Bon, je vais quand même en profiter pour raconter deux trois petites choses. Il serait cruel de vous laisser en plan désormais !
Je suis allé voir Rush au cinéma il y a quelques jours et je dois dire que j’ai vraiment beaucoup aimé. Faire un film ayant la Formule 1 en trame de fond d’une intrigue qui met aux prises deux grands pilotes des années 70 était une gageure ! Je trouve que Ron Howard a très bien relevé le défi ! Les bolides de l’époque font réalistes. On n’est pas dans le « tout image de synthèses » qui fait qu’on y croit pas vraiment. Le plus important est surtout qu’Howard s’attache à la rivalité et aux personnalités de ses deux personnages principaux si différents. Il se garde bien de tout jugement sur le comportement de l’un ou de l’autre. Cela aurait pu être facile pourtant avec un James Hunt vraisemblablement addict au sexe qui saute sur tout ce qui bouge et un Niki Lauda enfermé dans ses calculs de risques au détriment – a priori – de toute passion pour son sport. C’est bien sûr la dernière discussion entre ces deux « héros » qui clôt magistralement deux heures d’un excellent film. Je me suis régalé avec le soin apporté à la photo par ailleurs !
En parlant de photo, je passe enfin la vitesse supérieure en ce qui concerne l’acquisition d’un moniteur digne de ce nom ! Je me retrouve en effet un peu démuni entre un écran d’ordinateur portable 15 pouces d’un côté et un vieux moniteur 17 pouces de l’autre côté. Rien de vraiment rédhibitoire lorsqu’il s’agit de naviguer sur le net, mais pour visualiser et surtout retoucher des photos, c’est une autre histoire ! Je m’oriente soit sur un 24 pouces, soit sur un 27 pouces. Je vous en dirai plus dans quelques jours !
Qui dit acquisition de moniteur, dit délestage de bourse ! Cela me fait ainsi repenser à une petite méditation que je mène ces derniers temps sur mon caractère « dépensier » ou plutôt l’évolution du degré de caractère dépensier au cours de ces dernières années. Je pense ainsi avoir toujours eu la valeur des choses matériels en général. A tel point que j’ai longtemps très peu dépensé. Bien sûr, avant que je ne travaille, mes parents étaient mis à contribution pour mes achats. Mais même durant cette époque, je ne demandais que peu de choses. Je n’étais pas du genre à avoir besoin de 100 cadeaux à chaque anniversaire pour être heureux, ni à vouloir la dernière console ou le dernier vêtement à la mode. Et finalement, quand j’ai commencé à travailler et à gagner ma vie il y a un peu plus de quatre années maintenant, j’ai conservé ce rythme de croisière. Alors que je pouvais me permettre, par la grâce d’un bon salaire, et d’une absence initiale de loyer à payer (merci pôpa môman), de me faire franchement plaisir, il m’a fallu une bonne année pour m’autoriser à mettre la main à mon porte-monnaie. C’est à ce moment là que j’ai commencé à acheter mes bouquins sur Amazon notamment, même si j’étais alors loin de ma boulimie actuelle. Peu de temps après avoir débuté mes dépenses, j’ai augmenté ce degré par la grâce d’une relation amoureuse. Puis, suite à l’échec total de cette relation et le gros coup de déprime qui en a suivi, j’ai encore davantage augmenté ce degré. Les dépenses sont-elles donc un bon palliatif à une rupture amoureuse comme le prétend le cliché ? Je ne sais pas ! Mais j’avoue que la rupture m’a permis de vraiment me recentrer sur moi-même et de me faire vraiment plaisir ! En gros, c’était un moyen de prendre conscience qu’il ne faut pas attendre que les autres vous apportent du bonheur, mais d’aller le chercher soi-même ! Ce qui est tout à fait exact ! J’en arrive ainsi au point culminant de ce magistral essai : l’argent les dépenses font-elles le bonheur ? Oui…et non. Oui, dans mon cas, car je pense que mes achats, prévus ou coups de cœur, n’ont jamais été regrettés (et ceci vient peut-être quand même du fait que j’ai acquis globalement la valeur des choses dans la société dans laquelle je vis), et non dans le sens où bien plus que ces choses matérielles que je peux me payer, ce sont au contraire les expériences (payantes ou non) qui me font le plus plaisir ! Je m’en suis rendu compte avec mes récents voyages en Australie et en Islande. Aucun de ces deux voyages n’était donné, et chose inhérente à chaque voyage, on se doit de le vivre à l’instant même où il se présente à vous, pour n’en garder plus tard que les souvenirs, photos, anecdotes. C’est de l’argent dépensé d’une autre manière, mais c’est de l’argent qui ne sera pour moi jamais perdu. Donc tout ça pour dire que j’assume totalement mon désormais assez haut degré de dépense, au moins relativement à ce qu’il était il y a quatre ans, et que ces dépenses soient destinées à du matériel ou de l’immatériel.
Et tout ça pour dire que cette entrée est bien plus longue que ce que j’avais prévu !