Je n’ai pas été très actif sur le blog au cours du mois de janvier. Je vais essayer de me rattraper durant ce mois de février.
Il y a trois semaines environ, j’ai eu l’occasion d’aller rendre une petite visite à mes amis Sam et Lisa qui habitent en Hollande du côté de Den Haag. Ce fut ma première visite depuis la naissance de leur superbe petite fille au mois de septembre dernier. Le week-end est passé très rapidement, mais j’ai essayé d’en profiter au maximum. Sam m’a amené visiter Amsterdam, ville où je n’avais encore jamais posé les pieds. Par une très belle mais aussi très froide journée, nous avons sorti nos appareils photos (accompagnés par Antonia, une amie à Sam) et essayé de capturer quelques beaux moments de cette journée. Si Sam a réussi sa mission, je pense avoir lamentablement failli dans la mienne. Cela dit, j’essaierai tout de même de présenter quelques unes de mes photos sur le site web ;-).
Ce petit week-end en Hollande fut l’occasion de se mettre d’accord sur un prochain voyage que l’on va faire en Islande à la fin de mois de mars. Une nouvelle chance de faire de belles photos. Et peut-être aussi l’opportunité d’observer des aurores si le Soleil a la bonne idée de se mettre en colère durant les premiers jours de notre printemps boréal. Nous sommes justement proches du maximum du cycle solaire de 11 ans, vingt-quatrième cycle du nom. Je croise les doigts !
Après le formidable bouquin Gödel, Escher, Bach lu il y a un an, j’ai entamé il y a quelques jours la lecture d’un autre pavé non moins passionnant rédigé par Douglas Hofstadter, « Le Ton Beau de Marot« , un monumental essai sur les problématiques de fond et de forme qu’entraîne la traduction d’une œuvre en prose, d’un poème ou d’une quelconque phrase de sa langue d’origine vers n’importe quelle autre langue que l’on peut imaginer ! Je ne sais pas à quoi carbure Hofstadter, mais j’aimerais bien découvrir son secret. A l’origine de ce bouquin, dont j’ai dû lire le premier cinquième pour le moment, un petit poème de Clément Marot, un poète français du seizième siècle, globalement tombé dans l’oubli aujourd’hui…ou presque ! Merci M. Hofstadter. Ce livre m’a aussi déterminé à mettre en application une idée farfelue que j’avais derrière la tête depuis un long moment, à savoir récupérer d’une manière ou d’une autre l’ensemble des traductions disponibles de son best-seller Gödel, Escher, Bach que j’ai donc déjà lu en VO l’an dernier (soit en anglais). Non seulement ce bouquin est passionnant, et mérite une deuxième lecture dans sa langue d’origine sans aucun doute, mais en plus la plupart des traductions qui en ont été faites sont sûrement de très bons exemples de performances extrêmes dans cette exercice si délicat. Il faut dire que Gödel, Escher, Bach, complexe sur le fond, l’est tout autant sur la forme. Hofstadter nous raconte notamment que la première fois que ses éditeurs ont évoqué l’idée d’une traduction, celui-ci a vite compris que cette tâche n’avait rien de trivial et qu’elle devrait être dévolue aux gens les plus compétents qui auraient compris l’essence de son bouquin (sur le fond et sur la forme) afin de pas dénaturer profondément son propos et toutes les subtilités cachées en VO. Bref, je vous passe les détails, mais toujours est-il que Hofstadter et certains de ses proches amis (américains et étrangers) se sont énormément impliqués dans diverses traductions (en français, italien, hollandais, allemand, chinois pour ne citer que les plus fameuses) qui font que lire ces traductions revient à vivre une nouvelle expérience de ce bouquin génial. Bien sûr, je pourrai sans problème lire la traduction française (c’est à espérer en tout cas !), ainsi que la version espagnole. Cela sera en revanche plus difficile pour l’allemand (mais je progresse petit à petit), pour l’italien (que je déchiffre un peu sans l’avoir jamais appris), pour le hollandais (dont je n’ai globalement aucune notion), et je ne parle pas du chinois ! Mais voilà un bien agréable défi, et comme je le disais précédemment, une idée bien farfelue que de rassembler l’ensemble des traductions disponibles et d’essayer pourquoi pas d’arriver un jour à toutes les lire. Je possède ainsi déjà l’édition originale américaine. Je vais bientôt récupérer les éditions françaises, allemandes, espagnoles et italiennes (toutes disponibles sur Amazon.fr). Pour la traduction hollandaise (peut-être la meilleure d’après Hofstadter), et bien je vais voir si mes connaissances hollandaises peuvent m’aider ;-). La traduction japonaise est disponible sur la version Amazon japonaise (avec une interface en anglais), donc je ne devrais pas avoir trop de problèmes non plus pour me la procurer. Pour le chinois et le russe en revanche, cela va être une autre paire de manches :-).
Dans un registre complètement différent, j’ai eu l’occasion de découvrir la nouvelle mouture du célèbre OS de Microsoft, à savoir Windows 8. A l’origine de cette rencontre, l’achat d’un nouveau pc portable pour ma sœur. Son ancien portable (un HP, qui était initialement mon premier pc portable), vieux de plus de 6 ans, vient définitivement de rendre l’âme (sans doute la carte mère, comme la première fois que j’ai eu des soucis avec, à peine un an et demi après l’avoir acheté, et alors que j’étais en coloc à Paris et qu’il me fallait absolument un pc, d’où l’achat éclair d’un pc portable Toshiba qui lui tient toujours vaillamment le coup 🙂 ). Bref, la place pour le pc chez ma sœur étant assez réduite, et puisqu’elle ne fait essentiellement que de la bureautique et de la navigation sur le net, je lui ai dégoté un pc portable relativement abordable (moins de 500 €), de marque Asus. Le portable est mignon et silencieux, possède une frappe confortable, des caractéristiques en RAM, CPU et disque dur à faire pâlir n’importe lequel de mes ordinateurs actuels, mais possède cette formidable abomination qu’est Windows 8 ! A mon avis, une sorte de croisement bancal entre un OS d’ordinateur classique et un OS de tablettes ou smartphones. Je cherche toujours désespérément le menu démarrer (qui semble être définitivement passer à la trappe, un shell où exécuter quelques commandes pour bidouiller légèrement Windows à ma sauce, en vain…). Bref, je suppose que ma sœur s’en fiche un peu. Pour le reste, et bien que je n’y ai pas passé trop de temps, la ressemblance avec 7 à tout de même l’air assez nette. Je me demande quand même si une version Windows 8 pour entreprises va sortir tellement ça me parait peu adapter à certains domaines. Mais je suis peut-être devenu trop vieux pour m’adapter aux nouveaux changements. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir un smartphone que j’aime bidouiller 😉 .