La Grand-Place Cerebellum
Le sourire de façade s’évade, un vieux,
Transi, s’approche du lit, de sa main le pieu,
Aiguisé d’années de rancœur et de sueur,
Veut abattre ces photos, sources de lueurs,
Nocives, et voilà l’ombre, avertie et lascive,
Elle détourne le geste qui ploie, et s’esquive,
Le bras, maître d’un corps meurtri, l’âme passive,
La suit, lorsqu’au-delà les fétides coursives,
Fusionnent sur la Grand-Place Cerebellum,
Les eaux de parfums d’antan, le Pandémonium,
Des drogues qui pulsent au rythme des scories,
Des effluves de maux, paralysent l’esprit,
Ce sont des souvenirs, ces vassaux du malin,
Qui vont noyer ce corps dans son propre chagrin.