Bravo Djokovic ! Bravo Tsonga !

Je n’ai malheureusement pas eu les moyens de commenter l’Australian Open durant la quinzaine écoulée, mais j’espère que j’aurai l’occasion de le faire pour Roland Garros et pour Wimbledon !

Je pense qu’il n’y a pas grand chose à ajouter à ce qui a pu être déjà dit. J’irai juste de ma petite appréciation personnelle. Tout d’abord, je confirme que l’Australian Open reste mon grand chelem préféré comme je l’ai précisé dans une entrée précédente (sans doute en partie car c’est l’été aux antipodes et que ça me permet de m’évader de mon hiver morose !). On a eu droit à un certain nombre de belles parties, ainsi qu’à une situation grotesque (match Hewitt-baghdatis achevé vers 4h30 du matin !). Mais bien sûr, l’événement de la quinzaine aura été l’avènement de Djokovic. Quand je pense que tout le monde lui marchait dessus, et profitait de ses faiblesses de fin d’année 2007 pour émettre des doutes quand à sa capacité à digérer et à confirmer l’année écoulée ; je pense que les pisse-froids sont habillés pour l’hiver. Par contre, il est certain que les parents de Djokovic, et plus particulièrement sa mère, m’insupportent ! Au moment de la victoire de Nole sur Roger, celle-ci a notamment déclaré : The king is dead, long live the king ! C’est de l’humour douteux, mais surtout un manque de respect envers un joueur de la classe de Federer. Et je ne parle pas de la petite polémique le jour de la finale dans la tribune des supporters ^^

Certes, et je le répète encore, Djokovic n’est pas mon joueur préféré, mais il n’empêche qu’il a tout d’un futur numéro un mondial. Peu importe qu’il n’y arrive pas encore, Federer restant largement au-dessus de lot à mon humble avis, mais son jeu et sa personnalité ne peuvent que bousculer le patron du circuit et son dauphin. Par ailleurs, Federer ne réalisera pas le Golden Slam, mais Roland-Garros et les Jeux Olympiques sont toujours d’actualité pour lui.

Enfin, un petit mot sur Tsonga, la révélation du tournoi. Hmm, la révélation pour ce qui ne suivent pas grand chose au tennis devrais-je dire. Non pas que je jette la pierre aux gens qui s’enflamment pour ses exploits (j’en fait parti) mais les journalistes estampillés spécialistes du tennis ont toujours l’air de tomber des nus lors de tels parcours. Mais d’où est-ce qu’il sort ? Est-ce qu’il jouait au tennis il y a un an ? La plupart des vrais amateurs de tennis connaissent Tsonga depuis pas mal de temps maintenant, notamment de part ses résultats antérieurs à ses pépins physiques, mais visiblement pas les journalistes français. Bon, je suis un peu sévère avec les journalistes une nouvelle fois, mais c’est vrai que c’est énervant leur façon de mettre un joueur sur un piédestal et de ne s’intéresser à lui qu’à cause d’un énorme résultat. Tsonga avait déjà d’assez bons résultats l’an dernier pour qu’on s’intéresse à lui à ce moment là (certains l’ont fait d’ailleurs). En tout cas, ces mêmes journalistes ne manqueront pas de descendre Tsonga si celui-ci ne confirme pas au cours de l’année à venir son magnifique parcours au pays des kangourous. Heureusement, Tsonga n’a pas l’air d’avoir la grosse tête, une vraie force tranquille, calme en dehors des cours, explosif (dans le bon sens du terme) sur un court de tennis.

Peu importe finalement qu’il soit capable ou pas de rééditer ses exploits australiens, l’important pour moi c’est qu’il reste à l’abri des pépins physiques, qui gâchent de trop nombreuses carrières, et qu’il m’a apporté beaucoup de plaisir, car il est vrai tout de même que depuis Clément en 2001, on n’avait plus vu de finaliste français en Grand Chelem. Ô désespoir ! Le temps passe trop vite !

2008 : Federer versus l’Histoire du tennis !

Après mon petit bilan de l’année 2007, place aux enjeux de l’année à venir ! A l’heure où j ‘écris ces lignes, la saison est déjà en train de redémarrer aux antipodes, sous le soleil de l’été austral ! J’avais qualifier l’année 2008 année de tous les dangers, et je vais donc expliquer la signification de cette phrase !

Tout d’abord, les dangers en question ne sont que d’ordre sportif, heureusement ! Et ne s’appliquent en l’occurrence ici qu’à une seule personne, pour qui l’année à venir sera déterminante, la personne en question étant bien sûr Roger Federer !

On peut distinguer plusieurs domaines dans lesquels Federer sera confronté à ce fameux danger, même si je suis d’accord que le terme n’est pas forcément très bien choisi ! Tout d’abord, c’est au niveau de la défense de son statut de numéro un mondial que Federer va a priori devoir s’employer. La saison qui vient de s’écouler a montré tout le potentiel de Djokovic, qui peut donc légitimement venir contrarier Federer dès cette année, tout comme Nadal bien entendu ! Dans une moindre mesure, Murray et Gasquet peuvent devenir des empêcheurs de gagner en rond. La clef, pour tous ces joueurs, sera la constance. Celle-ci est une des forces majeures de Federer, qui atteint quasiment toutes les finales des tournois auxquels il participe. Constance qu’il atteint par la mise en place d’un calendrier judicieusement concocté ! A ses adversaires de prendre exemple !

D’autant plus que s’il est une année où la gestion des efforts sera primordiale, c’est bien l’année 2008, année olympique ! L’été sera particulièrement redoutable, et on peut même voir large et parler de tâche titanesque pour les meilleurs, avec un enchaînement Roland Garros, Wimbledon, Masters Series, Jeux Olympiques et Us Open (excusez du peu) particulièrement redoutable ! Federer a donc à affronter, en plus de ses coriaces adversaires, un calendrier fou, lui qui fait de Wimbledon et des Jeux Olympiques ses objectifs prioritaires. Je pense que sa manière d’aborder ces deux tournois ne dépendra pas nécessairement de l’état de forme de ses adversaires, mais plutôt de la manière avec laquelle il aura géré son Roland Garros ! Dès aujourd’hui, Federer et Nadal sont les grands favoris, mais l’arrivée de Djokovic et d’autres joueurs me fait penser que ce n’est qu’au cours de la saison sur terre battue que l’on pourra véritablement s’amuser à faire des pronostics sérieux.

Toujours est-il que Federer peut se confronter en 2008, plus qu’en toute autre année, à l’Histoire du tennis ! C’est en effet une de ses dernières chances d’effectuer le grand chelem, mais, cerise sur le gâteau, c’est pour moi son unique chance de réaliser le Golden Slam (en 2012 je n’y crois pas ^^), un exploit jamais réalisé chez les hommes, qui permettrait à Federer d’obtenir les deux titres majeures qui lui manquent, et qui le placerait devant Sampras au nombre de Grand Chelem remportés.

Il sera de même important pour Federer qu’il montre qu’il est toujours le patron en cette année 2008, auquel cas les autres joueurs potentiels numéro un ne pourront que continuer à prendre confiance jusqu’à ce que l’inéluctable perte de son trône n’arrive pour Federer !

Assez d’analyses pour le moment, place à la nouvelle année, à la nouvelle saison, et à l’Open d’Australie (mon grand chelem préféré ^^) !

Hommage !

En exclusivité mondiale et pour clore la saison tennistique, je publie ici un billet que j’ai rédigé sous le coup de l’émotion après la finale du tournoi de Wimbledon entre Roger Federer et Rafael Nadal.

Au lendemain de cette fabuleuse finale de Wimbledon, je tiens à faire part de l’émotion qui m’a gagné après la balle de match remportée par Roger. Cela faisait longtemps qu’on attendait un grand match entre Roger et Rafael, et si la finale à Rome en 2006 était grandiose, elle n’avait bien sûr pas l’impact d’une finale de Grand Chelem.

Mais toutes les conditions étaient réunies en ce dimanche 8 juillet 2007 dans le temple du tennis ; deux champions que tout oppose sur le plan du jeu (encore que…) mais que tout réunie sur le plan du respect de l’adversaire et de l’histoire du tennis ; des légendes dans les tribunes; Borg himself dans la Royal Box; et un record de Borg qui allait forcément tomber. C’est donc Federer qui a égalé les cinq titres consécutifs de Borg à Wimbledon mais tout laisse à penser que Nadal pourrait bientôt réaliser le fabuleux doublé Roland-Wimbledon du même Borg.

C’est la première fois que Roger jouait un cinquième set à Wimbledon depuis son emprise sur le tournoi et il était bien conscient que Rafael se rapprochait à pas de géant. D’ailleurs, si Rafael n’a pas manqué de saluer le talent de Roger comme à son habitude, Roger a lui aussi rendu un formidable hommage à son adversaire, déclarant notamment que cette victoire avait plus de saveur grâce à lui et surtout que Rafael pourrait bientôt truster les victoires en Grand Chelem.
A mon tour de rendre hommage à ces deux champions qui font un bien énorme au tennis.

Cela faisait longtemps qu’on parlait de leur rivalité et avec ce match, elle entre de plein pied dans l’histoire du tennis. Les mois et les années à venir n’en seront que plus palpitantes, d’autant plus que d’autres talents frappent désormais à la porte.

Mais aujourdh’ui c’est définitivement Roger et Rafael et non pas Roger contre Rafael.

Adieu 2007. Bonjour 2008, année de tous les dangers !

Non, vous n’êtes pas fous. Nous sommes toujours en 2007, mais plus pour très longtemps. Néanmoins, je considère que l’année a pris fin aujourd’hui, car comme vous le savez sûrement, c’est ce matin qu’avait lieu la finale du Masters de tennis de Shanghai. Les plus perspicaces/emmerdeurs souligneront qu’il reste la finale de la Coupe Davis à jouer dans deux semaines. C’est juste, mais la Coupe Davis est une compétition par équipe et ne distribue pas de points pour le classement ATP. Donc, le débat est clos.^^

Pour en revenir au Masters, deviner qui est le vainqueur n’est pas trop difficile ! Federer a encore mis tout le monde d’accord, et vu son excellente saison, je pense que ça n’est que justice ; de toute façon, sa manière de jouer en finale a encore atteint des sommets, donc difficile de lui contester sa victoire, qui le rapproche a une unité (déjà !) de Sampras et Lendl, détenteurs de 5 Masters l’un comme l’autre.

C’est donc l’heure de faire mon petit bilan. Oh, je serai rapide, ne vous inquiétez pas !

En premier lieu, je souhaiterais souligner le manque de culture tennistique (pour ne pas dire l’incompétence) de certains journalistes. En effet, suite à la défaite de Federer contre Gonzalez en match de poule, certains n’ont pas eu peur d’avancer l’heure d’un éventuel déclin du numéro un mondial. Je suis même épaté que cela n’ait pas fait bondir grand monde (quoique Federer n’a clairement pas apprécié et l’a montré raquette en main). Le problème avec Federer, c’est qu’il est parti sur des bases impressionnantes et le nombre de ces matchs perdus se comptent sur les doigts de la main (voire d’une main certaines années). Beaucoup de personnes s’étonnent alors de le voir perdre un match, qui plus est dans une grande compétition (il était invaincu en poules au Masters jusqu’à cette fameuse défaite). Les gens oublient que perdre un match, ça peut arriver, même au numéro un mondial et même quand celui-ci s’appelle Roger Federer. Bref, tout ça pour dire que la médiocrité de certains journalistes m’afflige profondément.

L’année 2007 aura été sur bien des points similaires à l’année 2006 pour Federer et Nadal, aussi je ne reviendrai pas sur leur saison (si ce n’est un [petit bonus|http://cheztituscapulet.free.fr/dotclear/index.php?2007/11/18/6-hommage|Suis le lapin blanc] !).
C’est Djokovic qui aura été la révélation de l’année. Il finit numéro 3 mondial et se permet de battre Federer et Nadal. Je ne suis pas un grand fan de Djokovic, mais je ne fais pas la fine bouche quant à sa capacité à venir taquiner les sommets. Au passage, je souhaiterai réagir aux remarques de certaines personnes qui jugent Djokivic prétentieux ou imbu de sa personne. Depuis quand amuser la galerie après un match ou affirmer vouloir être numéro un en 2008 c’est être prétentieux ? Je trouve qu’il a du courage pour faire ce genre de déclarations, sachant que nombreux seront les pisse-froid qui n’hésiterons pas à lui mettre la pression et à lui rappeler ses déclarations à chaque défaite. Djokovic a du caractère, de l’humour (oui il ne faut pas oublier que tout cela reste malgré tout du tennis, juste du tennis) et les critiques qu’il est obligé d’essuyer ne sont pas fondées.

J’aimerais faire un petit clin d’œil à David Nalbandian pour être sorti de sa torpeur et m’avoir régalé lors des deux derniers Masters Series de la saison (même au scoreboard c’est très joli à voir ^^).

J’aimerais dire à Marat Safin qu’il devrait prendre exemple sur Nalbandian  et qu’il reste malgré tout mon joueur coup de cœur depuis la retraite de Sampras ! Je rêve encore d’une finale d’anthologie entre Federer et Safin (pour l’instant on a eu droit qu’à une demi-finale).

J’aimerais dire bravo à David Ferrer pour sa fin de saison et pour sa personnalité qui me plaît beaucoup. Il est discret, humble, il aime lire. 😉

J’aimerais dire merci à Roger Federer pour avoir raté tant de balles de break lors du premier set d’un match joué le 10 juin 2007.

J’aimerais dire merci à Rafael Nadal pour avoir sauvé tant de balles de break lors du premier set d’un match joué le 10 juin 2007.

Vous avez peut être noté que je qualifie l’année 2008 année de tous les dangers. Je vous expliquerez bientôt pourquoi.

P.S. : En dépit du ton de ce billet, et notamment les passages concernant Roger Federer, vous devez savoir que je ne suis pas pro-Federer, et je peux même affirmer que s’il existe une personne en ce monde qui se rapproche le plus d’un anti-Federer, c’est bien moi.^^ Cela dit, j’essaie d’être le plus objectif possible dans mes analyses.

Instituteur…

…de billes.

Instituteur de billes ? So what ? Et bien, figurez-vous que ce métier est le premier métier que j’ai rêvé de faire dans ma vie. Je devais être en CP je pense quand j’ai décidé de prendre mon avenir en main.^^ Ce qui explique notamment pourquoi ce métier ne figure pas dans un bon guide ONISEP. Je vous assure que vous pouvez chercher, vous ne trouverez aucune information sur le sujet. Désespérant. Surtout quand on pense aux pauvres gamins d’aujourd’hui qui rêvent à leur tour de ce métier. Quoique mon ego serait satisfait d’apprendre que je suis le seul à avoir pensé à ce métier dans ma prime jeunesse.

Bref, tout ça pour dire quoi ? Et bien pas grand chose, si ce n’est que c’est la troisième entrée de ce blog (applause), et que la recherche d’un métier est d’une certaine manière toujours d’actualité en ce qui me concerne, longtemps après ma première vocation. Peut-être aurai-je l’occasion d’approfondir le sujet dans une prochaine entrée.

Question existentielle

Et oui, c’est déjà mon deuxième billet sur ce blog. Autant dire que j’avance à pas de géant. Un billet tous les deux mois, c’est respectable, d’autant plus que cela fait six billets par an, soit six cents billets en un siècle ! Mais privilégions la qualité à la quantité.

Une soudaine et étrange question m’est venue à l’esprit il y a quelques jours. En effet, je me suis demandé tout d’un coup quelle était la personne connue la plus ancienne de l’histoire de notre planète. Précisons les choses parce que j’ai peur de ne pas être assez explicite. Je veux dire que j’exclue des personnes comme Lucy (qui n’est d’ailleurs pas un homo sapiens sapiens ni même sapiens bref). On l’a appelé Lucy parce que c’est un jolie nom mais bien évidemment personne n’a aucune idée de qui était l’être en question.

J’exclurai donc tous les homo sapiens sapiens dont on a récupéré les ossements mais qui ne donnent aucune indication sur leur nom , leur position etc. En fait, j’ai juste besoin de savoir qui est la personne la plus ancienne dont on connaît le nom a priori, dont parlent des textes (l’invention de l’écriture est donc un pré-requis de la civilisation à laquelle appartient l’heureux gagnant ! ), et dont on peut quasiment attester l’existence sans aucune ambiguïté par des découvertes archéologiques. Car mine de rien, plus on remonte le fil de l’histoire des grandes civilisations passés, plus on tombe dans la légende et la véracité des écrits, souvent rédigés des siècles plus tard, ne sont pas très fiables.

Prenons un exemple très bête, la civilisation Romaine. Romulus aurait été le premier roi de Rome, aux alentours de 700 avant notre ère. Mais son père serait un dieu, et son histoire, à laquelle est lié son frère jumeau, Remus, tient quasiment de la légende. Bien sûr, on peut supposer qu’un dénommé Romulus ait véritablement était roi de Rome, mais l’absence d’une histoire plus concrète fait peser le doute quant à sa réelle existence. Cela dit, ceci était juste un exemple, et le problème ne se pose pas ici de savoir si Romulus a vraiment existé puisqu’il n’est pas candidat selon moi au titre d’homme célèbre le plus vieux du monde. D’autres civilisations bien plus anciennes ont précédé la civilisation romaine.

J’ai donc fait mes petites recherches sur internet, en essayant de parcourir l’ensemble du globe. J’en suis arrivé à la conclusion que le candidat le plus probable était Egyptien ! Il s’agirait du roi Narmer. On a retrouvé à la fois des inscriptions hiéroglyphique qui l’évoquent directement, et une de ces inscriptions, portée par un morceau de jarre, date de 5000 ans environ. Mais surtout, on a retrouvé l’emplacement supposé de sa tombe. En fait, deux autres contemporains pourraient lui disputer ce titre ; il s’agit de Ka et de Iry-Hor, néanmoins leur existence, notamment celle du dernier cité, n’est pas l’objet d’un consensus parmi les Egyptologues.

Ainsi donc, pour moi Narmer représente un candidat très solide. Il faut dire qu’à mon sens, le fait qu’une trace écrite qui évoque une personne soit contemporaine de cette personne est une preuve solide de l’existence de cette personne. Le fait que l’on retrouve une tombe ne fait que consolider la véracité de cette existence.

Bien entendu, je ne prétends pas détenir le candidat absolu. Aussi, ne vous privez pas pour effectuer vos recherches, et m’informer de vos découvertes !