Scène cocasse aujourd’hui. J’étais coincé dans les bouchons derrière une Ferrari 458 italia, le même modèle que celui que j’ai conduit sur circuit l’été dernier.
Au delà de la situation un peu incongrue de cette pauvre Ferrari de 570 CV (!) obligée de rouler au pas, j’ai été avant tout frappé par la largeur de son popotin. Limite deux fois celle de ma voiture ^^ (une Ford fiesta). Forcément, en situation réelle, on se rend mieux compte de ses dimensions impressionnantes alors que seul sur circuit fermé, on n’a aucun élément de comparaison, si ce n’est la Porsche 911 ou l’Audi R8 qui traînent aussi dans le coin :-).
Mine de rien, tout ça m’a donné envie de conduire à nouveau une bonne bête sur circuit et ressentir notamment les g de décélération après une descente menée à tombeau ouvert et alors que l’on a que 20 mètres pour freiner et s’engager dans un virage en épingle à cheveu 🙂 C’est quand j’ai commencé à maîtriser ce passage et à sentir monter l’adrénaline – tandis que le copilote à côté te hurle d’accélérer toujours plus alors que tu t’approches inévitablement du virage en question – que je me suis dit :
c’est vraiment bon le vrai pilotage ! 🙂