Ci-dessous se trouve la première partie d’un poème qui m’a été inspiré par un film – et plus particulièrement par une actrice – visionné durant mes nombreuses heures de vol vers les antipodes. Le film en question est « Un amour de jeunesse« , et l’actrice se nomme Lola Créton. Il faut croire que cette dernière m’a particulièrement inspiré, car le poème est en fait en deux parties, mais seule la première est terminée pour le moment. Lola Créton est une toute jeune actrice française (seulement 18 ans je crois), mais son charisme et sa présence m’ont impressionné durant tout le film qui m’a par ailleurs beaucoup parlé. Une fois que j’aurai publié la seconde partie du poème (qui devrait être dans un genre un peu différent de celui-ci), j’essaierai éventuellement de parler du tout.
Cent mille pieds sous cieux,
D’une cacophonie à me rendre sourd,
C’est direction Singapour,
Que je plane d’un air soucieux,
Un flot de nimbus inonde mes yeux,
L’ivresse du vertige assombrit mon esprit,
Dans ces conditions je ne peux faire le tri,
D’un tas de films, de l’action au pompeux,
Nulle nymphette un peu pompette,
De voisins un peu crétins,
Non, je ne serai pas à la fête,
me voilà dans un bien beau pétrin,
De ce vol sec comme l’air ambiant,
Je me prépare des heures de gué,
Qui égayera ce corps déglingué,
Sinon ce petit écran ?
Cette merveille de technologie,
Me fait de l’œil à juste titre,
Mes doigts tapotent à l’envi,
Je suis au seuil d’un nouveau chapitre,
Mon fidèle compagnon de galère,
S’apprête à me faire changer d’ère,
Me voilà revenu 10 ans en arrière,
Non loin d’une passion éphémère,
Aux oubliettes les belles hôtesses,
Aux oubliettes les belles promesses,
C’est Un Amour De Jeunesse,
Qui me fait découvrir une déesse,
Ma fleur bleue plaide l’innocence,
Il y a passion et Passion,
Car à ce moment-là j’ai bien conscience,
D’être en présence d’une exception,
Pour cette première en plein air,
Lola est nue comme un ver,
Nonchalante, elle pâlit,
D’amour, se love au lit,
En éco, un pieu ? Le vœu pieux !
Refroidis tes ardeurs, ce n’est pas encore l’heure,
Pour Lola on ne te fera pas l’honneur,
De sabrer le champagne place 69 E,
Après avoir dévoilé sa chair,
Lola me transmet ses tourments,
C’était mon vœu le plus cher,
Nous sommes liés tels des aimants,
Les deux pôles d’une même histoire,
L’une virtuelle, l’autre bien réelle,
Nos sentiments sensationnels,
Nous unissent sur le même trottoir,
Image romantique à l’appui,
Une petite bruine, un parapluie,
Tu me protèges des moqueries,
Ton monde à toi, c’est mon abri,
Combien de temps dure l’illusion ?
Partages-tu mes aspirations ?
Je dois prendre garde à cette vision,
Éviter l’idéalisation,
Tu n’es rien de plus qu’une actrice,
Et aujourd’hui la spectatrice,
De mon délire irraisonné,
Comment donc le dépassionner ?
Attend donc là, j’ai une idée,
Comme on l’a toujours affirmé,
Pour vaincre le mal il faut user,
Du même ingénieux procédé,
Bien malgré toi tu m’as charmé,
Tu as gagné mon cœur fané,
Si je tente donc de te draguer,
N’hésite pas, crie tes vérités,
Elles ne sont certes pas toutes bonnes à dire,
Mais as-tu le choix maintenant ?
Avant que notre avion ne chavire,
Vas-y, lâche toi, lance le mouvement……….