The Silmarillion

A few years ago, my sister offered me The Silmarillion, one of the three milestone books written by J.R.R. Tolkien about The Middle Earth legends (the two others being The Hobbit and The Lord of the Rings). During all these years, I’ve been picking up here and there chapters from this book, which makes me believe I had certainly read the whole thing in the end. However, I had never read it straight from the beginning to the end, as I would do for a more traditional book. Perhaps because of the reputation of the Silmarillion as being closer to a compilation of myths and legends, spanning quite a few centuries and not focusing exclusively on one story and a few characters, I was not tempted at the time to read it the way I just did these last weeks. Indeed, it’s just after I had seen the last Hobbit movie during the Christmas holidays that I decided that it would be quite a good idea to read The Silmarillion the way I would read any other novel. And well, I should have done it before. I think that contrary to some remarks read here and there that this book is notoriously difficult because of its lack of a true core and its plethora of characters, it is on the contrary quite enjoyable. To Tolkien defence, it seems that the Silmarillion was never written in order to being published and it was moreover posthumously released to the public, with Tolkien’s son working on filling gaps between stories that seemed unrelated at first sight.

Anyway, even if it is not a story in the common sense of the term, like The Hobbit or The Lord of The Rings happen to be, The Silmarillion has an amazing quality of its own, being an outstanding collection of myths and legends of the First Age of Middle Earth and Valinor. This is not true that the book lacks a core making it difficult to read. The core lies in the title of the book. It is thus mainly the story of the recovering of the Silmarils by the Noldor, great Elves from Valinor, who came back to Middle-Earth to take the Silmarils back from Melkor Morgoth crown. This quest lasted for a few centuries (fortunately, the Eldar are not far from being immortals, for they have to be slain to taste death – OK their are a few major exceptions I don’t want to detail here). This quest of taking back the most precious jewels of the Earth from the Big Vilain of that time is at the center of the story, and even if it is sometimes a pretext for Tolkien to unveil events not directly linked to the main story, it is never forgotten and it lies quite clearly in the background. And indeed, all the events of the First Age depend on this quest for Silmarils. Anyone who enjoyed the Lord of the Rings or The Hobbit (I am focusing on the books here) should enjoy The Silmarillion a lot. I liked especially the story of Beren and Luthien as well as the story of The Children of Húrin (but a quite depressing story which happened to be developed into an independant book by Tolkiens father – for the material – and son – for the consistency). It seems to me that the events at the end of the First Age would have benefited from a more profound treatment (or should I say a working equivalent to the hours spent on tales such as the one from Beren and Luthien), but I can’t deny that it does not lessen the overall qualities of the book. The Silmarillion is for instance interesting in its depiction of Elves. From wise and near perfect beings in the Hobbit/Lord of the Rings universe, they have lots of flaws in this First Age (at least as far as the Noldor and Sindar kindred are concerned). They kill each other, despise people not from their own lineage and can be corrupted. Well, don’t despair, for some of these elves are good guys (Finrod brother of Galadriel is not far from being the main character of the story for me, despite its too early death…oops sorry for the spoiler). But it is a relief to discover that Elves too have their weaknesses 🙂 .

Only one question remains unanswered : which one is the strongest between a Balrog and a Dragon ? I rooted for Balrogs before reading the book, now I happen to be a Dragon fan. But the truth is we’ll never know for sure, and on the infinite web, the question will divide and haunt fans forever. 😉

Travaux pratiques

Ce week-end, j’ai repris pour la énième fois les travaux entamés dans mon ancienne chambre chez mes parents, pour essayer une fois pour toute de la remettre à neuf. Le décès de mon grand-père l’été dernier avait temporairement stoppé mon élan bricoleur. Fort heureusement, le plus dur avait selon moi été effectué (i.e. un bien peu gratifiant décollage de moquette). Ces deux jours nous ont donc permis (à mon père et à moi-même) de repeindre le plafond de la chambre. Sur le papier, ça n’est pas très difficile, mais la chambre est sous toit, en pentes, et deux poutres porteuses parcourent le plafond. Il a donc fallu faire attention à ne pas tacher les poutres, et pour le parcours de la surface, superposition de figures géométriques plus ou moins facilement atteignables, il a fallu s’armer de patience. Mais bon, ça y est, c’est fait. Je note d’ailleurs que cette peinture achetée il y a presque quatre années était encore largement potable ! Je ne sais pas quelle est la date de péremption des différents types de peintures que l’on trouve pour les gros travaux d’aménagement intérieur du type mur et plafond, mais j’imagine que tant que le pot n’a pas été ouvert, il y a une bonne marge. Hmm, d’ailleurs, qu’est-ce qu’une peinture périmée ?

Prochaine étape, la pose du parquet, dès le week-end prochain je pense. Cette étape sera bien plus rigolote et donnera enfin une très bonne tendance du nouveau cachet de cette chambre (que je souhaite transformer en un jolie bureau pour mes parents – mais j’y garderai accessoirement mon lit 😉 ).

Les belles gosses

Ceci n’est pas le titre d’un nouveau film à ma connaissance (mainstream ou coquin). Mais j’ai eu envie à la suite d’une conversation de prendre un peu de recul et de lister des femmes célèbres (principalement exclusivement des actrices) pour lesquelles j’ai eu ou j’ai actuellement le béguin (je peux bien commencer l’année 2015 par un billet totalement inutile en lieu et place des traditionnels vœux !).

Je crois que tout en haut de la liste, je devrais citer Natalie Portman, même si elle ne me plaît plus tant que ça désormais (non, elle n’a pas refusé ma demande en mariage puisque je n’ai jamais tenté ma chance 😉 ), mais je devrais la citer disais-je car il s’agit de mon vrai premier fantasme d’adolescent ! Dans mon panier à fantasmes, je peux ensuite citer en vrac : Emma Stone, Gemma Arterton, Gina Carano, Taissa Farmiga, Emily Blunt, Emilia Clarke, Shailene Woodley, Olivia Wilde, Olga Kurilenko, Ellen Page et sûrement quelques autres que je n’ai pas en tête au moment où j’écris ces lignes.

Je ne crois pas avoir jamais eu de critères absolus très définis du genre blonde à forte poitrine (le pendant du très cliché « grand brun aux yeux bleus » je suppose), mais une chose est sûre, je suis assez rebuté d’une part par les femmes qui ne dégagent qu’un froid polaire autour d’elles, aussi belles soient-elles au demeurant – et là je pense à des actrices très connues du genre Charlize Theron, Monica Belluci, ou encore Emma Watson – et d’autre part par les femmes qui m’apparaissent vulgaires ou trop éloignées en tout cas du concept de femme classe que mon inconscient a développé (et dont Audrey Hepburn représente la quintessence) – et j’y caserai donc des Scarlett Johansson et des Megan Fox.

Maintenant, si quelqu’un peut en déduire ma femme idéale à partir de ce panel, qu’il me fasse signe, mais je lui souhaite surtout bon courage 🙂 .

P.S : une prochaine fois, je ferai mon classement des hommes que je préfère. Je suis hétéro mais ça ne m’empêche pas de trouver des mecs beaux 😉

SpeedWriting #17 – Perché

« Déclame ton désarroi ! Vas-y de bon cœur ! »

Hugo, tout haut perché qu’il est, hésite. Vraisemblablement le goût des cimes ne lui réussit pas. C’est fâcheux car aussi loin que sa mémoire le porte, il n’a jamais été sujet aux vertiges, si ce n’est certains malheureux vertiges amoureux, relégués au rang de vestiges depuis fort longtemps…Peut-être tout cela est-il lié, imbriqué ? Pas plus tard qu’hier ils étaient en effet très liés, très imbriqués, de lubriques aventures pour un septième ciel avant l’heure. Il devrait être à son aise tout là haut.

Et pourtant, ce refrain, toujours, venu de plus bas:
« Déclame ton désarroi ! N’hésite pas ! Ne mets pas de sourdine sur tes sentiments ni sur tes actions. Ce n’est plus le moment. »

Hugo la regarde. Et la regarde à elle. Elle a raison, il a désormais été trop loin. Cette pale figuration ne restera pas sans éclat, qu’il en soit ainsi, qu’il en aille de son honneur. Hugo cligne des yeux. Cela lui fait tout de même peine, d’imaginer ces choses là, avec ce style ampoulé. Tout ça c’est de leurs fautes à elles. A elle et à elle. Trop de grandiloquence, trop d’effets, aucune mesure dans les sentiments, aucun garde-fou pour freiner leurs ardeurs. Où cela pourrait-il s’arrêter désormais ? Elle n’a pas de limites, et quant à elle, rien n’est moins sûr. Le visage perlant, branlant, perclus de crampes, Hugo entend toujours « déclame ton désarroi, déclame, déclame, n’hésite pas ». Déclame à ta reine pense Hugo – déclamer à ta reine ton désarroi, c’est en effet fort commode Hugo. Des arrhes Roi ! Ou plutôt, des arrhes ma reine. Je vous ai rendu bien des services, des plus glorieux aux plus avilissants, à seule fin de vous plaire, et d’y trouver par chance mon plaisir. Des arrhes, ma reine, pour services rendus !

Un brouillard épais s’est déposé tout près d’eux. Le malaise est palpable pour Hugo. Il ne supporte pas de les perdre de vue. Jamais, quoi qu’il advienne, il ne peut se permettre pareille faiblesse ! Il faut se rendre à l’évidence. Son esprit s’embrume certes, mais les alentours s’alourdissent d’une atmosphère pesante. Ses yeux ne peuvent percer la mélasse environnante. Détestable ! D’autant plus qu’il sent leurs regards perçants. Et cette voix, venue de plus bas, qui toujours cherche à le motiver, à l’encourager.  Cette pièce de théâtre n’a-t-elle pas assez durée ? Le rideau du temps est tombé, qui laisse les gouttes d’eau et les pensées en suspension et qui la laisse d’ailleurs tendue par un fil, au-dessus du vide, alors que plus personne ne peut voir ce spectacle. Et elle qui ne plonge certainement pas son regard vers l’abîme, mais vers Hugo. Elle ne le voit pas, mais elle sait qu’il est là – nous savons tous où tuer Hugo.

CyanogenMod 11, en attendant mieux ?

Je vais encore parler de téléphones ! Mais ça sera rapide, c’est promis. J’ai juste profité d’un week-end maussade pour migrer mon GT-I9100 de CyanogenMod 10.1.3 (basé sur Android 4.2.2) vers CyanogenMod 11 (basé sur Android 4.4.4). Après à peine plus de 6 mois d’utilisation de la version 10, j’attendais vainement une version stable de la 11. J’ai fini par perdre patience. Ce n’est pas comme si j’étais particulièrement inquiet des versions nightly qui apparaissent quotidiennement (et que je peux télécharger automatiquement depuis le téléphone, ce qui était une nouveauté agréable de la v10) mais je m’attendais néanmoins à voir une version stable milestone apparaître plus rapidement. Bref, l’installation s’est bien passée. Si ce n’est qu’au premier redémarrage, l’application trebuchet a complètement buggée. Un coup de Wipe Dalvik Cache a corrigé le problème (attention gros pipeau, je fais style que je comprends de quoi je parle, mais en fait pas du tout 🙂 ). En revanche, un autre problème est apparu, qui concernait les applications estampillées Google, et plus particulièrement l’application du Play Store, qui refusait de s’ouvrir. Même en allant jusqu’au Factory Reset, et en installant les derniers apk disponibles, par moyen de faire marcher les applications Google qui buggées toutes les unes après les autres. Je n’ai pas voulu trop me prendre la tête sur le pourquoi du comment, alors j’ai juste téléchargé un package d’applications Google a priori compatible Android 4.4 que j’ai installé au redémarrage du téléphone. Et là, Ô Miracle, plus de soucis. Je n’y ai pas compris grand chose… Maintenant, j’attends impatiemment les premières versions de CyanogenMod 12, basé sur Android 5.0. Et je stresse à l’idée que mon téléphone ne tienne pas jusque là, puisque la batterie donne de très très sérieux signes de faiblesses ! Je pense que d’ici la fin d’année 2015, mon S2 se sera trouver un successeur ! Lequel ? Je n’en ai pas encore la moindre idée !

SpeedWriting #16 – A love letter

Cela fait une éternité que je n’ai pas publié de « speedwriting ». J’avoue que ces derniers temps, je travaille plutôt des poèmes (que je ne met même pas en ligne d’ailleurs ahem…), mais surtout, dès que j’ai vraiment un peu de temps et d’énergie, je travaille sur mon premier petit roman. Roman est un bien grand mot, et je doute d’arriver à le finir un jour au rythme auquel il avance ! Pour me changer un peu les idées, j’ai décidé il y a quelque jours de reprendre un ersatz de « lettre d’amour désespérée » écrite en partie, mais jamais finie, et bien sûr jamais envoyée. J’ai repris le corps de cette lettre, et je l’ai retravaillé à fond, en me mettant de nouveau dans la peau d’un amoureux ébranlé et désespéré (celui que j’étais il y a 3 ou 4 ans peut-être ? 😉 ). Je dois dire que c’était assez marrant (ça l’était moins à l’époque…). Cela permet de prendre beaucoup de recul sur la signification d’une relation amoureuse et de l’aveuglement qu’on peut subir. Honnêtement, en relisant cette lettre dans sa mouture final, j’ai envie de mettre des baffes à mon moi amoureux désespéré, mais je n’y ai pas été avec le dos de la cuillère il faut dire ! Et comme vous allez pouvoir le constater, cette lettre est longue, trop longue ! Il est temps que je fasse le ménage dans mes écrits et dans cette catégorie speedwriting que je garde par convenance mais qui n’a plus de speed que le nom.

*****************************************************************

P.,

tu trouveras ci-joint une lettre, certes un peu longue, mais je te prie de la lire jusqu’au bout. Comme je te l’ai rappelé dans mon précédent message, pas mal de choses ont changé définitivement en ce qui me concerne. Pour faire clair avant que tu ne te plonges plus avant dans cette lettre : oui je t’aime toujours, non cette lettre n’est absolument pas là pour regagner ton amour, cette lettre est simplement là pour te faire comprendre qui je suis vraiment car tes remarques m’ont vraiment fait très mal et ça m’est insupportable que tu m’imagines tel que je ne suis pas. Que tu comprennes la personne que je suis est vraiment important pour moi car il n’y a que comme ça que tu pourras gagner mon amitié. Tu m’as dit vouloir être amie avec moi, alors je suis prêt à faire l’effort de passer de l’amour à l’amitié, mais seulement si j’ai l’assurance de la sincérité de ton investissement, car je t’avoue que ma confiance en toi et en ce que tu peux dire est plus qu’ébranlée désormais.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vais clarifier les choses, cette lettre n’a rien de standard, tu n’en as jamais reçu des comme ça et tu n’en recevras sûrement plus jamais. Mais une chose est sûre, je n’ai jamais été aussi sûr de moi qu’avant de t’écrire cette lettre. Tout ce que je vais te signifier ne va peut-être pas te faire plaisir, mais pour éviter toute ambiguïté, je veux te rassurer et que tu me crois, je n’ai aucune colère en moi, je n’ai aucun ressentiments envers toi et je ne cherche sûrement pas à te faire culpabiliser à propos de quoi que ce soit. Mais tout ce qui s’est passé ces derniers mois, et tout ce que j’ai dû affronter a finalement était un grand mal pour un grand bien, qui m’a enfin permis de me trouver, mais je vais y revenir. Cette lettre est en tout cas l’occasion de t’exposer tous les changements qui se sont opérés en moi.

Je veux tout d’abord que tu saches que je ne t’oublie pas. Il n’y a sincèrement pas un jour où je n’ai pas pensé à toi, alors je n’allais certainement pas oublier ton anniversaire. Je sais que la barre fatidique des 21 ans a été passée le 31 mai mais je n’avais vraiment pas le cœur à te le souhaiter à ce moment là…J’imagine que tu les as fêtés comme il se doit. Cela fait quatre mois que je ne t’ai pas vue, trois mois que mes yeux ne se sont pas posés sur une photo de toi, mais pour cette occasion, je ne doute pas que tu es plus resplendissante que jamais ! Un joli brin de femme ! Je profite de cet événement tant qu’il est encore temps pour te souhaiter le meilleur pour tout ce qui t’attend !

J’en profite aussi pour te dire que j’ai bien réfléchi durant ces quatre mois, et je suis sûr d’une chose désormais, mon grain de folie, c’était toi, notre grain de folie, c’était notre relation tout simplement, car ça semblait fou d’entamer une telle relation, et pourtant on l’a fait, et c’est ce qui faisait qu’on était différent. La facilité aurait consisté à ne jamais se voir à partir du moment où l’on savait d’où chacun venait. Je ne te jette pas la pierre pour avoir pris peur, t’être dit que tout allait trop vite, que tout était trop compliqué à gérer, que tu avais peut-être la crainte de te marginaliser par rapport aux étudiants et amis qui t’entourent, mais je tiens à te faire savoir que je n’accepterai jamais les critiques que tu m’as faites, cruelles et humiliantes, et qui m’ont très profondément affecté.

Je sais qui je suis et ce dont je suis capable maintenant. Je suis clairement quelqu’un de très sensible, mais je pense être bien plus courageux et entreprenant dans tous les domaines que beaucoup de « têtes brûlées » vers lesquelles tu sembles attirée et auxquelles tu m’as en tout cas comparé. J’en suis fier, et je suis juste triste que tu ne l’aies pas vu et que tu t’en sois pris à moi via quelques paroles certes, mais suffisamment violentes pour me marquer durablement. Avoir l’idée de nous offrir un baptême en chute libre et de te ramener ta fameuse 4L, c’est ce que j’appelle avoir un grain de folie, sauter à poil dans le canal du midi en plein hiver, c’est ce que j’appelle avoir un grain de folie, entamer une descente chaussé de skis sur une piste couverte de bosses avec 10 minutes de ski dans les jambes de toute sa vie en tout et pour tout et se péter le genou par amour, c’est ce que j’appelle avoir un grain de folie. Le gars qui n’a aucun grain de folie a par ailleurs un qualificatif parmi ses vrais amis depuis de nombreuses années, à savoir le gars qui raconte un milliard de conneries à la minute, le gars qui n’a aucun grain de folie est capable de faire gober une histoire de voyages à poche de kangourou à travers le désert australien à la moitié de sa tablée pendant une bouffe, le gars qui n’a aucun grain de folie était considéré comme l’élève le plus dissipé de ses premières années de fac avec F. , qui comme tu as pu le voir à Paris est une fille vraiment super emmerdante, qui se prend très au sérieux et qui ne rigole pas du tout, c’est d’ailleurs sûrement pour cela que l’on faisait la paire à l’époque…

Tu veux savoir pourquoi je passais mon temps à te faire des remarques du style : « tu conduis un peu vite P. , fais attention, ne téléphone pas au volant P. « . J’avais une  connaissance à l’université qui s’est tuée en voiture. Tu comprendras que je n’avais pas forcément envie de t’en parler. Alors, oui, c’est le genre d’événements qui marque, d’autant plus que je retrouvais chez toi un peu de son comportement. Et personnellement, je n’avais aucune envie qu’il t’arrive quoi que ce soit. Le problème, et j’en suis persuadé sur cet exemple précis, c’est que tu me résumes à quelqu’un sans folie et sans caractère par ce genre de remarques que j’ai pu te faire, et que tu crois par exemple que je ne suis pas capable d’appuyer sur le champignon, que ce soit en voiture ou dans tout autre domaine. Appuyer sur une pédale d’accélérateur c’est facile P. , piloter c’est autre chose, et c’est par exemple ce que j’ai testé un temps, et je peux te dire que l’adrénaline que ça procure m’a bien plu, et que d’une certaine manière, ça me fait bien rigoler quand quelqu’un se croit tout fou parce qu’il accélère à 130 km/h sur une route limitée à 70 ou 50. Contrairement à ce que tu t’imagines, je déteste la routine, que ce soit au boulot ou dans ma vie privée, je suis tout le contraire du gars qui reste affalé dans son canapé à zapper de chaînes en chaînes tous les week-ends ou à jouer aux jeux vidéos sur son PC. J’aime tester des nouvelles choses, j’aime ces sensations, j’ai toujours eu envie d’aventures, sentir l’adrénaline monter en moi (si on se mettait au premier rang dans les montagnes russes d’un certain parc l’an dernier, ça n’était pas pour rien). Et c’est d’ailleurs bien pour ça que j’étais excité à l’idée de te ramener ta voiture et de te forcer à sauter dans le vide, histoire que l’on casse un peu cette petite routine dans laquelle on était, même si le mot routine me paraît ici très exagéré ! Et dans un registre plus privé qui nous concerne tous les deux, même quand on faisait l’amour, je n’avais qu’une envie, c’était à chaque fois d’aller plus loin, de tester davantage, en termes de plaisirs, de positions, de sensations, d’endurance, parce qu’à chaque fois que je faisais l’amour avec toi, c’était le pied total, par le plaisir que tu me procurais, par le plaisir que je te procurais, par ce moment unique et intense qu’on partageait tout simplement. Je voulais aller plus loin non pas par esprit de compétition car les autres, je n’en ai vraiment rien à foutre, je voulais aller plus loin car c’était avec toi un plaisir absolu et unique à 100% et parce que je savais que tu étais aussi dans cet état d’esprit et que tu étais comme moi sans tabous à ce niveau-là ! Pour quelqu’un qui n’a pas de grains de folies, c’est pourtant bien moi il me semble qui ai eu l’idée là aussi de tester des choses un peu plus originales, même si on n’a pas eu beaucoup de temps pour s’y consacrer…Même si je ne te l’ai pas dit, j’étais frustré tu sais que la plupart du temps où l’on se voyait, on ne pouvait pas totalement se lâcher car nous n’étions pas seuls. C’est d’ailleurs pour ça que mes moments préférés sont sans doute à ce niveau là ceux passées sur Lille en octobre, car c’est le seul moment où on pouvait totalement lâcher la bride tous les deux !! Et c’est aussi pour ça que j’avais hâte que l’on parte ensemble en vacances, que l’on puisse enfin s’éclater à deux dans tous les domaines. Des vrais vacances oui, car tu ne t’en ai peut-être pas rendu compte, mais indépendamment de ce qui s’est passé depuis février, j’ai depuis des mois une charge de travail énorme au boulot, je suis anémié comme jamais et en dépit d’une fatigue qui était déjà énorme, j’essayais pourtant de faire le maximum en dehors du boulot pour toi, pour moi, car je t’aimais tout simplement. Quand je venais te voir à Lille, c’était aussi un grand moment de repos pour moi, d’être dans tes bras tout simplement, d’être avec toi et tu n’imagines pas le bien que ça me faisait. Non, je n’allais pas passer mon temps à me plaindre non plus de ma fatigue, mais de toute façon, je ne crois même pas que tu l’aies vraiment vu.

Donc, non je n’accepte pas ces critiques, que tu m’as présentées, même si ça n’était pas ton intention et que ça n’a duré qu’un instant, avec un ton de mépris dans ta voix et dans ton regard que je n’avais jamais entendu et vu jusque-là. Et venant de quelqu’un d’un naturel si doux que toi, ça fait un choc, je peux te l’assurer. Mon problème, c’est que j’avais toujours manqué de confiance en moi. Je pouvais faire un truc dingue, je me disais un jour après que tout le monde pouvait le faire, et deux jours après j’avais oublié que je l’avais fait. La fille que j’aime le plus au monde me balance soudainement des critiques et se permet de me juger du jour au lendemain et je me dis qu’elle doit avoir raison (en gros ça disait pour résumer tout ce que tu m’as dit quand je suis arrivé à Lille : j’ai passé 6 mois au chevet d’une malade, et maintenant que tu vas bien, tu n’as plus besoin de moi…tu t’es clairement exprimée de manière maladroite, mais dans le genre je prends, j’utilise, je jette, tu ne pouvais pas faire pire, et quand je te dis que je me sentais totalement humilié et moins que rien, c’est la vérité, car vu la froideur avec laquelle tu m’avais dit ces choses, je me disais que je pouvais exister ou ne pas exister, tu n’en avais strictement rien à faire). Je ne sais pas si tu as vraiment réfléchi à l’impact que ça pouvait avoir à ce moment-là sur moi, mais comprends combien c’est cruel de s’entendre dire « tu es très bien quand je vais mal, mais quand j’irai bien, j’aurai besoin d’autre chose ». Ce genre de phrase ne revient pas à dire, tu ne me conviens pas, ça revient à dire, tu ne me mérites pas (ou pour reprendre à mon compte une de tes tournures du mail où tu m’en mettais plein la gueule : je n’étais pas assez bien pour madame). Voilà ce que j’ai ressenti en cet instant. Voilà pourtant ce que tu m’as dit quasiment mot pour mot, pleine de dédain, voilà ce qui m’a tant affecté et qui m’a fait penser que tu t’étais juste servie de moi pour t’amuser. Et quand on se prend ce genre de phrases en pleine figure, on se dit qu’on est nul, ringard, à côté de la plaque, qu’on est bon qu’à servir aux gens et qu’au final je n’ai jamais été rien de plus qu’une roue de secours temporaire pour toi.

A ce stade de ta lecture, je tiens à te préciser de nouveau que je n’ai ni colère ni rancune envers toi, mais comme tu vas le voir à la suite de ta lecture, certaines choses ont changé en moi. J’ai cru un moment que j’avais eu le tort de ne pas te parler de toutes ces choses et de bien d’autres encore, mais je ne regrette rien. Car je pense qu’à partir du moment où on aime quelqu’un, on ne juge pas, on ne compare pas. Aimer quelqu’un, c’est clairement une folie aussi, écrire une lettre en sachant pertinemment qu’elle risque d’être mal interprétée, c’est une folie aussi. Mais jusqu’à preuve du contraire, on n’a qu’une vie P. . Au vu de tout ce que tu as pu me dire, j’ai l’impression que tu m’as perçu comme quelqu’un de transparent et sans caractère et même si je sais pertinemment que ce n’était absolument pas ton intention, les remarques que tu m’as faites étaient pleines de mépris pour ma personne. Et je me dis que si toi, qui es clairement une des filles les plus naturellement gentilles et douces que j’ai pu rencontrer, manifeste, même inconsciemment, ce genre de sentiments à mon égard, c’est que le problème vient aussi de moi. J’ai trop longtemps été trop gentil avec tout le monde, trop longtemps j’ai été sur la réserve, trop longtemps j’ai voulu que tout soit parfait, trop longtemps j’ai aidé les autres sans rien demander en retour, alors désormais j’ouvre ma gueule, maintenant j’écris et je continue ma lettre car je suis tout le contraire de ce que tu penses P. . Quand je te l’ai dit à Lille, je n’en étais pas totalement persuadé, maintenant j’en suis absolument certain.

Oui, comme je te l’ai dit dans mon texto début mai, je t’aime toujours P. , je n’ai plus peur de te le dire, je ne suis pas désolé de t’aimer car c’est beau d’aimer, je ne suis pas désolé de te dire ça dans cette lettre après trois mois de break qui m’ont paru une éternité, trois mois durant lesquels tellement de choses se sont passées et où j’aurais tellement eu besoin de toi pour me soutenir dans certains moments plus que très difficiles et qui m’ont demandé beaucoup de courage, ou pour partager durant certains événements joyeux. J’ai été pris dans un tourbillon depuis la mi-février, une détresse psychologique que je n’avais jamais connue et dont je croyais ne jamais pouvoir sortir. Ton comportement à mon égard, le fait d’être blessé par la fille que j’aime a eu pourtant un mérite, celui de provoquer l’électrochoc dont j’avais grandement besoin depuis bien longtemps. Et voilà, je t’aime, c’est la réalité de mes sentiments pour toi. Ce n’est pas l’obsession du premier amour ou le fait de ne pas vouloir tourner la page qui me fait dire ça, c’est juste que je suis en paix avec moi-même maintenant, c’est bien la seule mais non moins grande différence avec le Guillaume que tu as connu, et je sais que je t’aime et que contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas celui que tu t’imagines, et je sais que j’ai énormément de choses à t’apporter.

J’ai bien conscience que cette lettre n’a rien de très réjouissante. Mais je considère que ce qui s’est passé ces derniers mois est loin d’être anodin et n’est certainement pas un jeu, et que mes sentiments pour toi sont bien trop importants pour rester dans le « politiquement correct ». Rassure toi, je te le répète, je n’ai pas de colère en moi, je n’en déverse pas en écrivant ces mots ou en pensant à toi. Je me sens plutôt bien même. Je ressens juste quelque chose d’unique en pensant à toi. Je voulais juste que tu le saches. Le fait d’avoir pris conscience de qui j’étais fait évidemment que cette lettre a sans doute un ton beaucoup plus résolu que tout ce que j’ai pu t’écrire jusqu’à présent. L’image est un peu caricaturale, mais disons que quand je t’ai connue, j’étais encore un gamin à beaucoup de niveaux (d’où toutes ces peurs et ce manque de confiance en moi), et depuis quelques temps, je ne ressens plus de peur. Il y a clairement eu un avant et un après. Je me sens sûr de moi et sûr de ce que je ressens pour toi, je me sens moi tout simplement, pour la première fois depuis bien longtemps et ça change tout, à tous les niveaux, pour moi et pour les personnes qui me sont proches. J’ai passé les quatre derniers mois à être actif quasiment 24h sur 24 à cause du boulot, du travail sur moi-même, à chercher qui j’étais réellement, à comprendre ce dont j’étais réellement capable, des loisirs aussi, de ce que je pensais réellement de toi et de notre relation. Autant te le dire franchement, tu es passée par tous les stades dans ma tête, de la fille la plus merveilleuse qui soit à la fille la plus superficielle et cruelle que j’ai pu connaître. Je crois qu’en me recentrant sur moi-même, je n’ai jamais aussi bien observé l’extérieur. Et notamment les filles. Là où tu disais que j’avais des œillères, je te répondrai que j’avais surtout de la clairvoyance. La clairvoyance de mesurer toutes les qualités de la personne à qui j’avais donné mon amour.

Je vais te le dire clairement, ça me fait chier, ça me fait chier de perdre ton amour pour des conneries, ça me fait chier de t’entendre parler d’amitié du jour au lendemain comme si rien ne s’était jamais passé, ça me fait encore plus chier de te laisser un jour partir dans les bras d’un autre pour de biens mauvaises raisons, ça me fait immensément chier de te laisser partir dans les bras d’un gars qui ne te méritera pas et ça me fait  chier que tu aies rompue avec moi non pas pour des incompatibilités d’humeur, non pas pour des mésententes, non pas pour des disputes ou quoi que ce soit de ce genre, mais parce que tu t’es dit d’un coup, Guillaume en fait il est bien gentil mais il est comme ça.

Contrairement à ce que tu pourrais penser, le but de cette réflexion n’est pas de te prouver à tout prix par A+B que tu as eu tort sur moi, mais tu m’as titillé sur un point particulièrement sensible chez moi, tu as fait la chose que pour ma part je déteste le plus chez une personne, tu m’as jugé, sur des bases complètement caduques, tu m’as dit, Guillaume, en fait, tu es ceci, tu es cela et tu m’as méprisé. Plus jamais je ne laisserai quelqu’un me juger P. , plus jamais je ne laisserai quelqu’un me faire du mal comme tu m’en as fait. Non, P. , je ne suis pas celui que tu penses. Non, je ne t’en veux pas car je pense que le mal que tu m’as fait été involontaire, mais ne pas t’en vouloir ne veut pas dire que j’oublie le mal que tu m’as fait qui est bien réel et qu’il va cicatriser comme par magie. Et le mal que tu m’as fait ne m’empêche pas de t’aimer. Aimer, c’est pardonner aussi. Aimer, c’est voir plus loin que le bout de son nez, c’est accepter les erreurs de l’autre, ses défauts et ses qualités. Aimer, ce n’est pas facile, je le conçois. Mais dans ce cas-là, si on n’est pas prêt à aimer quelqu’un, si on n’est pas prêt à faire certains sacrifices, on ne dit pas pendant 6 mois jour après jour à quelqu’un qu’on l’aime car il n’y a rien de plus cruel (et là ce n’est pas un reproche que je te fais, c’est un conseil que je te donne pour l’avenir, peut-être que tu trouves ça bizarre, mais pour moi, dans le monde égoïste et pourri dans lequel on vit, les sentiments sont trop importants pour être pris à la légère). Et quand on aime quelqu’un, aussi bizarre que ça puisse paraître, et bien, on persévère, on s’accroche quand on voit au-delà de l’idéalisation de la personne qu’on s’était faite. Je t’avais sans doute idéalisée, et je t’ai aimé pour ça. Je ne t’idéalise plus du tout P., et tu vois, malgré ma confiance en toi qui s’est plus qu’effilochée, ça ne m’empêche pas de t’aimer. Comme je te le disais P., on n’a qu’une vie. Le hasard m’a mis sur ta route, le hasard a voulu que ce soit la personne que je suspectais le moins de me faire du mal qui m’en fasse le plus, le hasard a voulu que par la même occasion, je remette enfin tout à plat et que j’ai ce déclic que j’attendais depuis longtemps. Contrairement à ce que tu as pu penser, j’ai toujours parlé de toi avec fierté à tout le monde, qu’il s’agisse de ma famille ou de mes amis, je n’ai jamais eu honte de toi, je ne t’ai jamais prise de haut, je ne t’ai jamais méprisée ou jugée. Et ça ne changera jamais. Une chose a changé cependant, je t’avais toujours ménagée jusque-là, même durant notre dernière semaine ensemble à Lille où je me suis comporté de manière bien naïve et où je te cherchais toutes les excuses possibles pour le comportement que tu avais eu et les phrases malheureuses que tu avais prononcées. Non, je ne te ménagerai plus jamais P., je ne ménagerai plus jamais personne si j’estime que je n’ai pas à ménager les gens, car ce n’est pas rendre service aux gens et ce n’est pas se rendre service que d’être trop gentil. J’ai bien conscience de ne pas te ménager dans cette lettre qui est sûrement la pire des lettres que tu as pu recevoir. Pourtant, comme je te l’ai déjà dit, je n’ai pas de colère ou de ressentiments envers toi. Mais je te dis les choses telles qu’elles sont, je te dis les choses d’une manière plus directe car je ne suis plus vraiment le même sous certains aspects désormais. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je ne te ménage pas car je t’aime, mais je ne suis pas dans ta tête P., toi seule peux faire l’effort de comprendre mon point de vue. La grande différence avec l’ancien Guillaume, c’est que je ne ressens aucune culpabilité à t’envoyer cette lettre. Je ne me dis plus « je vais lui faire du mal, elle va mal le prendre ». Non, je t’ai plusieurs fois dit dans cette lettre que je n’avais pas de colère envers toi, et c’est la vérité. Je ne cherche pas à te faire du mal. Je ne pense pas te critiquer autrement que par le fait de souligner le mal involontaire que tu m’as fait, ce que je ne considère même pas comme une critique, mais comme un fait. Cette lettre, ce sont les mots d’un amoureux, du véritable amour que j’ai pour toi. Avec toi, je peux parler de tout et de rien, avec toi je peux rigoler, pleurer, me confier. J’aime entendre ta voix, j’aime ton rire, ton sourire, ton regard. J’aime ton humour, ton fort caractère, le fait que tu ne te prennes pas au sérieux. J’aime te masser et faire l’amour avec toi. J’aime te prendre par la main et me promener avec toi. Je sais cependant que l’on n’a pas la même sensibilité, la même façon de gérer nos émotions. Si c’était toi qui avait fondu en larmes sur mon épaule, j’aurais pleuré avec toi, que ce soit le nouveau ou l’ancien Guillaume. Mais comme je te le disais, on n’a qu’une vie P., comme je te le disais, être sensible ne veut pas dire ne pas « en avoir dans le pantalon ». On n’a qu’une vie P., et je te dis tout ça car je pense effectivement que tu te trompes sur moi, et que j’y suis indéniablement pour quelque chose.

Au cours de ces dernières années, j’ai eu l’occasion de rencontrer certaines filles, des filles qui avaient de manière « évidente » tout pour me convenir, car elles avaient énormément de points communs avec moi, par exemple en ce qui concerne l’écriture, le cinéma et ce côté sage et sérieux que je dégage au premier abord. Pourtant, jamais je n’ai éprouvé la moindre envie d’aller plus loin avec ce type de filles. Au fond de moi, je pense que j’ai toujours su qui j’étais, mais j’ai toujours eu peur de le montrer. Et j’en arrive au point qui m’a toujours agacé, et que je n’avais jusqu’à présent évoqué qu’avec mes parents ou quelques proches amis. Selon tes goûts, les études que tu as faites, le comportement général que tu peux avoir en société, on te range dans une case, on te colle une étiquette et on te dit, toi tu es comme ça, tu as telle personnalité, tu ne seras capable de faire que telle ou telle chose dans ta vie, point. Ce que je vais te dire est assez paradoxal a priori, mais je comprends cette attitude. Car d’une part la plupart des gens ne font jamais l’effort d’aller voir plus loin, et d’autre part, la plupart des gens ne sont effectivement pas excessivement complexes dans leurs attitudes. Durant toutes mes études, je ne crois pas avoir rencontré une seule personne qui aimait écrire, et bien peu qui aimaient lire. En revanche, j’en ai rencontré des tas qui détestaient lire et tout ce qui à trait à la littérature ou aux arts en général. Et pourquoi ? Parce que dans la tête de la plupart des gens, études scientifiques implique rejet de la littérature. Et si tu dis aux gens que tu aimes lire et écrire, ils t’imaginent de suite ultra casanier, assis bien au chaud chaque week-end dans ton canapé. Ce qui à mon grand désespoir n’est pas du tout mon cas encore une fois. Quand on t’imagine sage et sérieux, on s’étonne quand tu es l’un des rares à oser ouvrir ta gueule en amphi devant les profs quand quelque chose te déplaît et l’on s’étonne encore plus quand on ose traiter un prof de gâteux juste devant le prof en question. Je pense avoir eu la chance d’avoir été élevé par des parents qui ont toujours été curieux de tout, qui n’ont jamais eu d’a priori sur les gens et qui m’ont toujours appris à ne pas juger les personnes sur les apparences. Et surtout, mes parents m’ont toujours appris à être moi-même par-dessus tout, peu importe les clichés, les regards et la pression que les gens et la société en général portent sur toi. Comme tu peux le constater, ça reste beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Et j’en ai beaucoup souffert, notamment durant ma vingtaine naissante. C’est extrêmement difficile de rester soi-même quand on te force à rentrer dans un moule. Pourtant je suis fier de ce que j’ai fait, je suis fier de la personne que je suis désormais, je suis fier de mes choix, de ma famille, de mes amis et de mes amours.

Peu importe au final ce que tu penses en lisant cette lettre, je veux que tu prennes le temps de réfléchir. Car même si je t’ai dit que je t’aimais dans cette lettre, car c’est mon sentiment pour toi, je sais très bien que ce n’est pas ton cas et au final le but de cette lettre n’est pas de regagner ton amour. Le but de cette lettre est de savoir si cela vaut la peine que j’essaie de faire l’effort d’être ton ami. Je m’explique ! Crois-tu que tu m’as totalement mis à nu ? Crois-tu vraiment que je n’ai rien à t’apporter. Ne suis-je plus qu’une contrainte pour toi, qui t’empêche de vivre, de respirer, de faire ce que tu as envie de faire ? Je te dis ça car c’est vraiment l’impression générale qui est ressortie de tous les arguments que tu m’as donné et qui m’a humilié encore plus. Tout d’un coup j’étais trop vieux, tout d’un coup j’étais ringard pour toi, tout d’un coup j’allais te demander en mariage et t’empêcher de mener ta vie d’étudiante…Tout d’un coup j’ai eu l’impression de n’être qu’une tache dont tu avais honte. Tu sais, je ne suis pas une sous-merde à côté de tes amis, et je pense valoir bien plus qu’eux à beaucoup de niveaux. L’amitié, c’est quelque chose que je prends autant au sérieux que l’amour. Quand tu me dis du jour au lendemain que tu n’a plus de sentiments amoureux, c’est ton droit, mais comprends que j’ai des réserves à te donner mon amitié désormais. Oui, je suis toujours amoureux, oui il y a peut-être des milliards de filles sur Terre mais il n’y en qu’une avec qui je me sens en symbiose, et dans les moments heureux et malheureux que j’ai traversés ces derniers temps, il ne me manquait qu’une personne et c’était toi. Mais je suis prêt à croire que P. l’amie m’aurait convenue dans ces moments-là aussi. Donc, oui, je veux que tu réfléchisses. On croit toujours que l’herbe du voisin est toujours plus verte P.. Ce sont des conneries ! Maintenant que je sais absolument qui je suis, je sais que j’aurais pu te rendre heureuse à tous les niveaux ! Qui je suis ? Difficile de répondre en une seule phrase. Mais maintenant que je vois clair sur mon parcours, mes choix et ma personnalité et tout le cheminement qui m’a amené à écrire cette lettre, je sais que je suis sûrement la personne la moins conventionnelle que tu aies pu rencontrer. La personne la plus passionnée aussi. La personne la plus à fleur de peau sans doute. La personne qui ressent les gens quasiment instantanément. Ce que j’ai senti avec toi depuis le début me fait dire que non je ne me trompe pas. Je ne te dis pas que ça va être facile. Pourtant, il s’agit de l’instant où il faut laisser la folie s’emparer de soi justement. Pense ce que tu veux de moi P., que je suis égoïste, que je suis dingue, que je suis immature, que je suis fleur bleue, que je suis une tête de mule, ça m’est égal ! Je veux que tu réfléchisses. Avant toute chose, et ça résumera assez bien cette lettre au long cours, je veux que tu prennes le temps de réfléchir et de comprendre au moins que tu t’es plantée sur moi. Ce n’est la faute de personne, c’est juste une conjonction d’éléments, ta situation actuelle, la situation et le manque de confiance dans lequel j’étais lorsque l’on s’est rencontré, la distance. Toutes ces choses réunies ont fait que tu en es arrivée à porter un jugement totalement erroné sur moi, et quant à moi ça m’a permis de comprendre qui j’étais vraiment. Penses-tu sincèrement que tu t’es trompée sur moi ? Car si un jour notre relation doit se transformer en amitié, cela ne sera possible de mon côté que si tu comprends vraiment la personne que je suis et ce que je vaux car je ne peux en aucun cas être ami avec quelqu’un qui pense que je suis comme tu m’as décrit la dernière fois que l’on s’est vu. Je ne comprends même pas comment tu peux vouloir être ami avec ce fameux gars emmerdant et sans grains de folie que tu m’as généreusement dépeint dans cette voiture. Non, je ne suis pas un faire-valoir, non, je ne suis pas l’ami qui est là juste pour te dire que tu dois avoir confiance en tes capacités ou que tu dois prendre tel ou tel décision, je ne suis pas le gars présent pour t’aider à réparer ton PC, rédiger tes rapports, tes CV et te donner trois conseils en anglais et je ne suis pas non plus le gars sans caractère et sans folie que tu t’aies imaginé. Je n’ai pas envie d’être le gars à qui tu pourras parler quand tu auras un souci et que tu oublieras pour aller t’éclater car dans ce cas-là, tu es juste au plus bas niveau de mon estime. Je pense au contraire que je suis quelqu’un de très bien, d’original, déstabilisant peut-être par ce côté très sérieux que je peux avoir par moment et complètement fou et décalé à d’autres moments. Je ne suis pas le plus beau, je ne suis pas le plus intelligent, je ne suis pas le plus drôle, je ne suis pas le plus musclé ou le plus téméraire, mais au final, je suis fier de moi car je suis une personne riche, qui ne se mets pas de barrières, qui n’essaie pas de rentrer dans un moule particulier et dans les clichés parce que ça fait bien et qu’on a l’approbation d’un groupe, et qui essaie toujours de s’améliorer dans tous les domaines, d’être curieux de tout, qui n’a pas d’a priori, qui essaie d’aller de l’avant et qui surtout est sincère dans ses sentiments. Je suis fier d’être moi car je ne suis pas une personne commune. Il y a une différence entre exprimer des envies et les réaliser P.. Je ne t’ai quasiment jamais parlé de faire un grand voyage autour du monde, et pourtant je sais qu’un jour je le ferai. Beaucoup de personnes à la vingtaine se disent qu’elles vont le faire, qu’elles sont super téméraires et différentes des autres, et pourtant je suis sûr que parmi ces gens, quasiment aucun ne le fera. Tu doutais de ma capacité à voyager autour du monde et tu me l’as sorti comme un argument (parmi tant d’autres) pour me plaquer. Je te le dis aujourd’hui à toi P.. J’aurai fait 3 fois le tour du monde que tu n’auras pas décollé de Lille. Être beau parleur, grande gueule et se donner un genre, ça n’a jamais été mon truc P.. Et ça ne le sera jamais. Parler c’est facile, ça n’engage à rien. Agir c’est autre chose. Je suis loin d’être la personne que tu as imaginé P. , vraiment très loin. Et pourtant, personne ne m’avait autant pourri que tu ne l’as fait dans cette voiture en 10 minutes. Du coup, c’est grâce à toi que je suis enfin sorti de ma bulle, mais je peux te dire que ces 10 minutes, je m’en rappellerai toute ma vie. Tout cela s’est fait d’une manière plutôt violente mais au final je me dis qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Amour ou amie, tu dois savoir qui je suis vraiment, c’est le plus important pour moi, car même si ça me brise le cœur, je ne suis pas prêt à rester en contact avec toi si tu penses vraiment que ma personnalité se résume à ce que tu m’as dit dans cette voiture. Mes amis ne m’ont jamais jugé, mes amis ont toujours su qui j’étais au fond de moi et ils n’attendaient qu’une chose, c’est que je sois enfin moi à 100%. Si j’y suis quasiment arrivé, il ne me reste pour ainsi dire qu’à déterminer le futur de notre relation. Passer de l’amour à l’amitié ce n’est pas évident P.. Mais je suis prêt désormais à faire cet effort, je suis prêt à être un ami sincère et toujours là pour toi. Mais encore faut-il que tu crois en moi et que je puisse te faire à nouveau confiance car cette dernière a été plus qu’ébranlée par des « je t’aime fort mon doudou » qui se sont transformés en quelques jours en des « je n’en ai rien à foutre que tu sois à côté de moi ». Et si tu peux compter sur moi, pourrai-je compter sur toi ? Voilà les questions auxquels tu dois trouver les réponses si tu accordes de l’importance à notre relation. Si tu avais cru en moi il y a quelques mois, ce jour d’anniversaire aurait peut-être été le jour où tu aurais compris mon grain de folie. Voilà le genre de moments que j’attendais pour te montrer ce dont j’étais capable. Penser que tu m’imagines tel que tu m’as décrit dans cette voiture est sûrement la dernière chose à laquelle je m’attendais de ta part je t’avoue. Je m’attendais à ce que tu me sortes tout sauf ça. C’est, comme tu l’auras compris, ce qui m’a fait le plus mal. C’était pire qu’un coup de poignard dans le dos. Venant d’une personne extérieur je n’en aurais rien eu à faire, venant d’un ami, je n’aurais pas apprécié du tout et j’aurais vite remis les choses au clair, mais venant de la personne à qui j’avais donné toute ma confiance, c’était trop dur à encaisser pour moi, beaucoup trop dur. Mets de côté toutes ces lettres envoyés, tous ces textos, mails et dernières conversations que l’on a eus, car si c’était moi, si c’était sincère, ce n’était pas moi dans mon entière personnalité. Ce mot en revanche conclu vraiment ce que j’ai à te dire. C’est la première lettre que j’écris en me rendant compte de qui je suis vraiment. Je crois enfin en moi, et je crois que tu peux aussi croire en moi. Les cartes sont désormais dans tes mains P.. J’ai perdu ton amour car je n’ai semble-t-il pas réussi à te prouver que j’avais en moi tel ou tel trait de caractère. Si je compte pour toi, à toi de gagner mon amitié en me montrant que tu m’as réellement compris et que tu es digne de confiance. Car de mon côté, tu sais que tu n’as aucune crainte à avoir, mon amitié sera aussi sincère que l’a été mon amour pour toi si j’ai la certitude que c’est ton cas. L’amour demande un investissement qui vient naturellement lorsque l’on s’aime. L’amitié, pour moi, c’est pareil. C’est un investissement, qui vient naturellement lorsque l’on considère que l’on peut faire confiance à quelqu’un. Notre histoire a commencé par 6 mois que je considère comme une des plus belles périodes de ma vie, une véritable parenthèse enchantée où je n’avais qu’une envie, c’était d’être avec toi. Cette période enchantée est définitivement révolue. Je suis prêt à essayer d’en vivre une nouvelle. En as-tu l’envie ? Es-tu prêtes à regagner ma confiance ? Je ne te cache pas qu’il y aura du boulot de ton côté. A toi de suivre ton instinct. Mon amitié est à ce prix désormais. Tu m’as dit être à l’écoute, c’est l’occasion ou jamais de me le montrer.

Désimlockage (enfin) effectué

Je ne parle pas ici de mon téléphone actuel, désimlocké depuis la fin d’année 2011, mais de son prédécesseur, mon fidèle petit Sagem MyX-5m. Un petit retour en arrière pas du tout passionnant s’impose pour savoir comment j’en suis arrivé à m’arracher les cheveux pour trouver une solution au désimlockage du MyX-5m.

A partir du moment où mes parents m’ont offert mon premier téléphone portable en septembre 2001, j’ai été client chez Bouygues Telecom. J’y ai connu 3 téléphones aux destins différents. Mon premier mobile, un Siemens, est mort noyé en août 2003, et je n’ai pas du tout chercher à le désimlocker avant ce tragique épisode (peut-être cherchait-il un peu de fraîcheur en ce lointain été caniculaire ?). Je n’ai d’autant pas plus chercher à le désimlocker que j’étais alors totalement ignorant de cette pratique et de son utilité. Bref, toujours est-il que j’ai alors acheté ce fameux Sagem, qui m’aura rendu service à temps plein jusqu’en juin 2011. A ce moment là, j’avais récupéré depuis quelques mois auprès de mon opérateur le numéro de désimlockage du portable puisque je songeais alors à passer chez Free qui allait apparaître sur le marché en début d’année 2012. Comme un idiot, je n’ai pas profité d’avoir le numéro en avance de phase pour effectuer la manip de désimlockage une fois pour toute (alors que ce n’était pas faute d’avoir de nombreuses cartes sim Orange ou SFR qui circulaient dans mon entourage).

Bref, en juin 2011, j’ai franchi un pas supplémentaire dans mon aventure si palpitante en achetant un Samsung Galaxy S2 (GT-I9100), en profitant notamment des 10 milliards de points cumulés chez Bouygues en une dizaine d’années. Deux points importants à noter : j’ai pris la décision à ce moment là de conserver mon Sagem en back-up et j’ai attendu la fin d’année pour récupérer le numéro de désimlockage du Samsung. Ce qui nous amène, non pas en début d’année 2012, mais en début d’année 2013 puisque j’ai encore procrastiné une année entière avant de me résoudre à quitter Bouygues pour Free (motivé par un épisode désagréable qui a eu lieu début janvier 2013, à savoir une carte sim totalement bloquée à l’étranger et plus précisément aux Pays-Bas, blocage qui était vraisemblablement dû au fait que j’avais eu une facture anormalement élevée en mars 2012 lors de mon voyage en Australie, et bien sûr Bouygues n’a pas jugé bon de me tenir informé de ce léger blocage, soi-disant pour mon bien, le blocage, pas la non-divulgation d’information).

Vous suivez toujours ? En ce début d’année 2013 disais-je, j’ai donc effectué la portabilité de mon numéro vers Free et j’ai pris mes cliques et mes claques. J’ai pu sans problème désimlocker mon téléphone et la vie a suivi son cours. Jusqu’au moment où j’ai décidé, après quelques mois passer à découvrir les joies d’un smartphone, que je pourrais peut-être songer à m’occuper de mon petit Sagem qui dormait tranquillement dans un tiroir. Et c’est là que les ennuis ont commencé. Puisque je me suis alors rendu compte que j’avais totalement oublié de le désimlocker. Bon, pas de panique me disais-je, j’avais récupéré le numéro après tout. Sauf qu’il n’y avait pas moyen que je mette la main dessus. Arrive alors un cycle qui a duré de longs mois, même si j’avoue que je ne fus pas particulièrement persévérant, au cours duquel je me disais qu’il fallait que je récupère ce satané numéro. Téléphoner à Bouygues, j’ai vite constaté que c’était une bien mauvaise idée lorsque je suis tombé sur des gens qui me ressortaient le même refrain (vous n’êtes plus client ? Bye !). J’ai bien posté un message sur le forum (le lien est ici). Et comme vous pouvez le constater, ce lien a été effacé deux semaines après sa publication en gros. Des amis ou de la famille chez Bouygues qui pourraient récupérer le numéro en question ? LA solution qui me paraissait évidente, sauf que visiblement, je suis entouré de gens qui fréquentent tous les opérateurs du monde, sauf Bouygues bien évidemment. Je suis bien sûr passé en mode bidouille. Malheureusement, j’ai bien vite perdu espoir, et pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché. En gros, la solution de dernier recours consistait (de ce que je comprenais) à me munir d’un câble data Sagem (avec d’un côté la fiche propriétaire du mobile, et de l’autre une toute bête fiche USB). Mais je n’ai jamais pu mettre la main sur un tel câble. J’ai trouvé de soi-disant vendeurs sur certains sites, mais les prix étaient exorbitants, j’ai donc vite laissé tomber. D’autant plus que ce simple câble ne suffit pas. Là je n’ai jamais vraiment compris, mais il faut utiliser un logiciel qui va alors plus ou moins « découvrir » le code de désimlockage en espionnant certaines entrées du firmware du téléphone (explication totalement pipeau de ma part à mon avis).

Tout ça pour dire que j’ai profité de mes cours d’allemand (oui oui), pour me rendre ce midi dans un petit magasin de bidouilleurs de téléphones en centre-ville qui ont plus ou moins effectué les opérations que je viens de décrire (j’ai rapidement demandé au gars qui m’a rendu le téléphone comment il avait procédé et ça collait avec l’idée que je me faisais de cette méthode). Toute ceci m’a quand même coûté 2 heures de mon temps (chiffré une heure au départ…) et 15€. Bon c’est toujours moins cher que la plupart des téléphones basiques qu’on trouve sur le marché. Et puis, ça m’aurait franchement énervé de devoir jeter ce téléphone quand même. L’affaire est donc résolu !

Complainte du soir

Peut-être devrais-je dire complainte du pauvre sportif amateur pas si sportif que ça et qui voulait faire le plein de sport pour se sentir bien dans son corps (et dans sa tête). Le problème, c’est que mon corps n’est pas content ! Bon j’exagère, mais ce blog doit aussi me servir à me plaindre de temps à autre ! En tout cas, j’ai effectué hier pendant ma pause déjeuner ma deuxième séance d’escalade de ma vie (après une première qui avait eu lieu fin février), et le moins que je puisse dire, c’est que j’ai aujourd’hui plein de courbatures ! En particulier dans le dos. Pourtant, je fais du tennis régulièrement en ce moment (une fois par semaine) ainsi qu’un peu de course à pied, alors j’espérais naivement que j’encaisserais sans soucis cette petite séance. Visiblement, il y a certains muscles du dos qui ne travaillent pas beaucoup durant mes séances de tennis/footing. Néanmoins, je ne vais pas me laisser abattre ! Je viens de prendre une carte 10 séances chez Altissimo afin d’améliorer un peu ma grimpette (ça faisait partie de mes résolutions non résolues). En plus du tennis, du footing, et de mon badminton hebdomadaire à venir, je pense être plutôt blindé pour les semaines à venir ! Mon corps va t-il tenir le coup ? C’est la grande question de cette fin d’année 2014 assez chargée ! Ma cheville et mes genoux me laissent tranquille pour le moment alors je croise les doigts. Et puis de toute façon, la réponse viendra assez vite sur ce blog ! Et pour terminer sur une note positive, j’ai beau me plaindre, j’ai quand même la satisfaction d’avoir trouver la motivation et le temps pour pratiquer des sports  que j’aime (il n’y a jamais eu de doutes sur le tennis ni sur le badminton, l’escalade je ne demandais qu’à découvrir, et le footing c’était la grande interrogation) et j’en suis bien content. 🙂

Cours d’allemand

Ça y est ! J’ai enfin débuté mes cours d’allemand. Trois ans après avoir démarré mon apprentissage de la langue de manière quasi-autonome (merci Sam car finalement, c’est presque ton seul mariage qui m’a décidé à franchir le pas 😉 ), je bénéficie d’un cours officiel, réparti sur huit semaines à raison de 3 heures et demi tous les samedi matins. Ce cours d’allemand, je l’ai obtenu via une demande de DIF à mon boulot. Une demande qui m’a été accordé sans soucis. C’est ainsi l’institut Berlitz qui se charge de fournir la matière première (professeurs et salles principalement) mais aussi, à en croire ma prof (berlinoise si j’ai bien compris) la méthode, i.e. un apprentissage basé sur la pratique orale. Il s’agit donc d’écouter, et surtout de parler, mais en aucun cas il ne s’agit d’un cours formel de grammaire ou de vocabulaire et le but n’est donc pas de prendre de notes consciencieuses, mais plutôt d’acquérir à notre niveau des automatismes. C’est une méthode qui se prête bien à la taille du groupe, puisque nous sommes sept, répartis autour d’une petite table. L’an dernier, au moment de m’auto-évaluer, j’ai fait le choix de ne pas me mettre en grand débutant. Je pense que c’était la bonne décision. Car si je n’ai jusqu’à présent que très peu pratiqué mon allemand, j’arrive à le comprendre assez bien (au niveau qui nous est proposé) et je le lis déjà correctement. Si j’arrive à garder la motivation au delà de ces huit sessions, je pense qu’il serait judicieux pour ma progression de basculer en 2015 vers un cours qui cette fois-ci serait davantage théorique et axé sur les exercices écrits en tous genres. L’institut Goethe pourrait sans doute faire l’affaire mais je n’ai pas regardé en détail ce qu’ils proposent actuellement et mes souvenir d’il y a deux ans me font croire que les horaires de cours n’étaient pas très pratiques. Bref, chaque chose en son temps. C’est déjà une petite satisfaction quand je vois où se situait mon niveau d’allemand il y a trois années et quelques mois (passer du néant à un niveau A1/A2 pour citer les normes européennes, c’est forcément une progression infinie, quelle joie 🙂 ).