Littérature d'un autre temps

Ci-dessous une histoire que j'ai écrite alors que je devais avoir aux alentours de dix ou onze ans. Je vous préviens, cette histoire est totalement dénuée d'intérêt et si je la place sur mon site web, c'est avant tout pour moi, qui souhaite profiter de l'occasion d'avoir retrouvé le manuscrit original pour en garder une trace numérique ! Il n'y a aucune logique, aucune cohérence, aucune consistance. Bref, un petit texte écrit par un gamin qui se voyait déjà écrivain mais qui a tout de même le mérite d'avoir un début et une fin.

Tourmalton et le tueur aux billes

********************* Découverte *********************

23h54 au soir, dans la banlieue de Bordeaux, une fête foraine, tout le monde s'amuse. On entend des rires, des cris de joie, bref, il n'y a pas de quoi s'ennuyer quand pourtant tout d'un coup un cri retenti puis ça devient la panique partout. Un homme qui était caché sous une calèche qui fait parti d'un jeu est trouvé mort. Seul indice, une lettre codée avec des billes de couleurs dessus et une grosse bille mais vraie à côté de lui. Plusieurs personnes sont chargées de l'enquête dont le détective Tourmalton.

- Bon, écoutez bien les gars, on a affaire à un tueur, mais pas n'importe lequel. On le surnomme le tueur aux billes. A chaque fois, la même lettre à coté de ces morts mais on n'arrive pas à la décoder et une grosse bille de couleur avec une lettre dessus. D'après nos chercheurs, chaque bille que l'on a retrouvée a une couleur qui appartient au code mystérieux avec la lettre et on pense que les lettres sont à placer dans la grille. Pour l'instant, c'est vous Tourmalton qui êtes chargé de l'enquête avec vos coéquipiers.

- Bien chef, je pense que je vais d'abord aller sur les lieux du crime, comme il fait jour je pense que l'on verra beaucoup mieux que cette nuit.

Sur ces mots, il parti vers la fête foraine où a eu lieu le crime. Une fois arrivé là-bas, il examine avec les autres les environs. Il n'y a rien de spécial mais pourtant...

- Tiens tiens ! Qu'est-ce que c'est que ça ? On dirait un sac de billes mais vide. C'est une pièce à conviction, qu'on l'emmène au chef. Vous, prenez ce sachet. Vous, venez avec moi, éparpillons-nous dans la fête foraine et demandons si ces personnes ont vu le tueur.

- Madame, connaîtriez-vous cet homme ?

- Non, je ne crois pas, je ne l'ai jamais vu dans les parages, désolée.

- Merci bien quand même.

Quelques temps plus tard au commissariat.

- Il n'y a rien à en tirer chef. En tout cas pour l'instant.

- Tant pis, mais de mon côté, je crois que je viens d'apprendre quelque chose d'intéressant. Il parait que cet homme est italien et tous les autres tués par le même agresseur aussi.

- Chef, en interrogeant une femme qui ne m'a rien apporté, j'ai vu qu'elle avait un accent italien. Et mes autres compagnons n'ont trouvé personne d'italien. Elle a peut-être quelque chose à voir là-dedans. Il faut à tout prix qu'on la retrouve.

Ils prirent leurs voitures pour passer inaperçu et commencer leurs recherches. A chaque coin de rue, pas de traces d'italiens ou d'italiennes. Il n'y avait jamais rien, pourtant, presque tous les quartiers de la ville étaient fouillés sauf deux : l'Iroqui et Destimos. Mais c'était déjà la nuit et il fallait rentrer chez soi.

A sa maison, Tourmalton n'arrêtait pas de se répéter dans sa tête Iroqui, Destimos, Iroqui, Destimos. Pour lui, elle habitait sûrement dans un de ces quartiers, alors il chercha dans le nom des quartiers leurs origines.

- Iroqui signifie terminé en ancienne langue. Ça n'a vraiment rien de spécial. Voyons l'autre maintenant. Destimos signifie destinée en langue ancienne particulière. Et le nom aussi d'un quartier italien. Mais bien sûr, Destimos est l'endroit où habite cette femme, j'en suis sûr.

Tourmalton prit sa voiture sans même attendre le lendemain.

- En principe, il n'y a qu'une seule famille italienne dans ce quartier et dans toute la ville donc il ne devrait pas y avoir de problèmes. A voilà ! J'y suis.

C'était un petit quartier, sombre et sinistre. Il y avait des ordures sur toute la rue.

- Arrêtons-nous ici, voyons ces noms de famille. Français, français, français, allemand, italien. Voilà, c'est ici, 17 rue du destimos.

Dring, dringggggg !

- Bonjour Monsieur, je suis agent de police et je voudrais savoir votre nom.

- Et bien, je m'appelle Giraldo Tousmoci.

- Êtes-vous marié ?

- Oui.

- Quel est le nom de votre femme ?

- Daphnée Tousmoci.

- Êtes-vous le frère de celui qui a été tué à la fête foraine ?

- Non, je suis son beau-frère.

- Alors, c'est le frère de votre femme.

- Oui.

- Merci, est-ce que votre femme est là ?

- Non, elle est partie il y a quelques temps au Bridjo, le magasin.

- Très bien, mais avant de partir, je voudrais savoir si vous étiez à la fête foraine à 23h54 le jour du meurtre.

- Oui j'y étais avec ma femme.

- Merci bien, au revoir.

Non loin de la rue...

- Et c'est lui qui s'occupe de cette affaire ? Alors il peut toujours compter pour avoir des indices car il arrive tard, mais aussi tôt ha ! ha ! ha !

Plus tard au magasin Bridjo.

- Mais que s'est-il passé ici ?

- Venez vite sergent, cette femme est morte !

- Oh non, c'est la femme que j'avais interrogée. Vite il faut prévenir le reste.

Une journée après.

- Ils sont morts tous les deux alors que c'était pour le moment les seuls à pouvoir nous aider.

- Oui, je sais, mais il ne faut pas perdre espoir. Regardons nos indices. Primo, le tueur aux billes ne tue que des italiens. Deuzio, l'homme mort à la fête foraine fait parti de la seule famille italienne ici présente à Bordeaux. Et tertio, les deux seuls témoins que nous avions et qui pouvaient nous aider sont tués par le même suspect. Mais il y a raison de ne pas perdre espoir car le code bille qui sera déchiffré contient sûrement un indice, nous allons résoudre cette affaire, j'en suis sûr !

Juste à ce moment là, la porte du bureau du chef s'ouvrit. Un homme arriva en courant avec une petite fiche.

- Mais qu’est-ce que c'est que ça ? Voulez-vous m'expliquer ces manières Monsieur Fidger.

- Heu, excusez-moi chef, mais vous vous rappelez le sac de bille trouvé près du lieu du crime ?

- Oui, mais pourquoi cette question ?

- Et bien, en l'examinant nous avons déclenché un mécanisme et nous avons trouvé cette micro-fiche. Elle contient toute la liste des personnes tuées par le suspect et ceux qui vont être sûrement tués. Ce sont tous des italiens qui sont de même famille.

- Mais il y a quelque chose qui cloche ici. Il n'y avait que ces italiens qui ont été tués, alors comment les autres peuvent être ici questionna Tourmalton inquiet. Et comme plus inquiet que jamais, il décida de jeter un coup d’œil dans la maison des Tousmoci. Il fonça et examina la maison sous les moindres recoins. Elle était assez grande et tout le monde savait qu'ils étaient riches. Mais pourquoi ne pas habiter dans un quartier riche alors ? Cela caché quelque chose. Tourmalton trouvait qu'il y avait beaucoup de chambres. Donc peut-être que d'autres personnes de la famille y avaient habité. A un moment, il regarda sous un lit, il y avait une lettre.

" Nous sommes repartis en Italie. Nous préférons vivre là-bas. C'est beaucoup mieux. Alors quand vous le pourrez, venez chez nous. Roberto et sa famille. "

- Tiens, tiens, tiens. Vite, allons téléphoner pour leur dire ce qui vient d'arriver.

Plus tard...

- Bon, c'est entendu, vous me rejoignez. Bon, à tout de suite.

Il raccrocha. Il continuait d'examiner la maison quand tout d'un coup en marchant sur un tapis, il tomba dans un tunnel, la trappe se referma au-dessus de lui. "Mais qu'est-ce qu'il se passe ?" se demanda Tourmalton quand il se réveilla car il s'était évanoui.

- Je suis dans un tunnel. Où cela va-t-il bien me conduire ? Après une heure de marche, il sortit du tunnel et se retrouva dans un champ. Il était immense, il n'y avait rien à l'horizon sauf une maison. Il courut pour aller voir s'il y avait quelqu'un. Il frappa mais personne ne répondit. Il ouvrit car c'était ouvert. Et il fut étonné quand il se rendit compte qu'il était dans la maison du tueur aux billes, ça n'avait qu'à sauter aux yeux - car il y avait des armes et des billes de partout. Mais il arrivait trop tard car le tueur aux billes était déjà en route pour l'Italie. Après quelques heures de marche il arriva au commissariat où on s'inquiétait.

- Tourmalton ! Toi ici ? Mais que t'est-il arrivé ?

- Et bien, après vous avoir téléphoné, je suis tombé dans un tunnel, j'ai marché au moins une heure, je me suis retrouvé dans un champ où il y avait la maison du tueur aux billes mais on est arrivé trop tard car il est parti pour l'Italie tuer les autres.

- Alors comme ça sa maison est si on peut dire liée avec celle des Tousmoci. Il faut que nous partions pour l'Italie. Cette fois-ci, il ne nous échappera pas.

********************* Le voyage *********************

- Ce qui est quand même étrange, c'est qu'il tue toutes les personnes d'une même famille.

- Arrête de te poser des questions Tourmalton. Tu me fatigues à la fin.

- Je sais, mais cette affaire est la plus étrange qu'il ne m'est jamais arrivé.

- Peut-être, mais en attendant, on a intérêt à se dépêcher car le tueur aux billes doit prendre le même avion que nous. Là tu pourras le questionner.

- Comment sais-tu qu'il va être dans notre avion ?

- J'ai regardé les journées des vols et le dernier avion qui partait pour l'Italie l'a fait il y a deux semaines.

- Ah bon ? Ah ! Voilà l'aéroport.

Il était immense, en tout cas assez grand. Il y avait aussi du monde, mais vraiment beaucoup. Et les places étaient presque toutes prises. Tourmalton a dû se garer à 1 km de l'aéroport. De tous les côtés, il regardait pour voir s'il n'apercevait pas le tueur aux billes mais il n'y avait rien. Aucune trace.

- Si ils me croient assez fou pour monter avec eux, ils se trompent. J'ai mon avion privé, et même, ils n'arriveront pas en Italie avec le petit bijoux que je leur ai mis dans l'avion, répliqua le tueur aux billes.

Sur ces mots, il monta dans son avion et partit pour l'Italie. Mais juste avant de monter dans l'avion, Tourmalton apparut et le vit, mais comme il ne savait pas la tête qu'il avait, il ne se douta de rien et monta dans son avion.

Peu après.

- Tu as demandé ?

- Oui, il n'y a aucune trace de lui dans l'avion.

- Sais-tu la tête qu'il a ?

- Bien sûr, regarde c'est sa photo !

- Mon dieu !

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je l'ai vu monter dans un avion privé, sûrement le sien ! Dire qu'encore une fois on le tenait !

- Voyons, tout n'est pas perdu. Il n'a pas beaucoup d'avance sur nous. On va l'avoir.

Quelques heures passent.

- Oh, la la. Vivement qu'on arrive. Je n'en peux plus, dit Tourmalton.

- Surtout, veuillez ne pas vous lever de vos sièges nous arrivons dans des turbulences, avertit la radio.

- Mais j'ai trop soif moi, grogna une personne.

Et il se leva quand même. A ce moment là, il y eu une grande secousse.

- Houla ! Pas de mal ?

- Non ça va.

- Ah ah ah !

- C'est l'homme qui est allé boire !

- Regardez, en tombant à cause de la secousse, je suis tombé sur cette immense bille qui fait tic-tac.

- Mais c'est une bombe bille qui sûrement a été mise dans l'avion par le tueur aux billes vu sa forme.

C'était une grosse bombe bille transparente. Dedans, il y avait des petites billes qui tombaient à chaque minute, et quand la dernière serait tombée, ça ferait BOUM et plus d'avion. Tourmalton était plus inquiet que jamais et chercha avec ses coéquipiers un moyen de la désamorcer.

- Regardez, dit Tourmalton.

- Quoi ?

- Ce sont ces deux fils qui font chuter une bille par minute et s'ils n'y sont plus, cela arrête la bombe.

- Ces fils vont jusqu'au niveau au dessous dit l’hôtesse de l'air.

- Ce sont les soutes, j'y vais.

Alors il souleva avec l'aide de ses coéquipiers la trappe qui mène en dessous. Après quelques efforts, la trappe fut complètement soulevée. Tourmalton se glissa dedans. C'était un peu sombre et il n'y voyait pas très bien alors il alla demander une lampe de poche. Il marcha jusqu'à arriver sous la bombe.

- Tu vois les fils ? dit l'un de ses coéquipiers.

- Oui, et il y en a deux.

- Il faut en couper rien qu'un seul mais le bon, sinon ça explose aussi.

- Alors d'après vous, je coupe le rouge ou le vert, demanda Tourmalton.

- Coupe le vert, on verra bien le résultat, de toute façon on le verra vite.

- Bon, je coupe le vert. Attention... C'est fini ! Et on n'a pas sauté. Ouf ! N'est-ce pas ?

- Oui, et la bombe est arrêtée, tu peux remonter. Soulagées, toutes les personnes reprirent place dans leur siège et bouclèrent leur ceinture car l'atterrissage allait avoir lieu. Il y eu quelques petites secousses dans l'avion, puis il s’arrêta.

- Ah enfin nous arrivons, ce n'est pas trop tôt.

- Passeport !

Ils les donnèrent et sortirent de l'aéroport.

********************* L'accident *********************

- Il n'y a aucune trace du tueur aux billes, dit désespérément Tourmalton déprimé dans sa pensée.

Il commençait à désespérer quand tout d'un coup, il repensa à la famille italienne qui était en danger. Il prit une voiture puis commença à accélérer quand soudain une silhouette du tueur aux billes lui apparut.

- C'est lui, c'est bien lui, nom d'une bille, cette fois-ci, il ne m'échappera pas !

- Tiens, il m'a encore repéré ce lèche-botte, il n'est donc pas mort, mon plan n'a pas marché et bien je vais employer les grands moyens maintenant.

Maintenant, tous les deux foncés en se tirant dessus, Tourmalton avec son pistolet et le tueur aux billes avec sa mitraillette. Dans la rue, on entendait que pan ! pan ! pan ! ou alors des ta ! ta ! ta ! Toutes les personnes dans la rue étaient paniquées. A un moment, le tueur aux billes tira sur un pneu de la voiture de Tourmalton alors qu'il était dans un virage. Sa voiture fit une tonne de loopings avant de s’arrêter contre un immeuble abandonné. Il était inconscient, ses coéquipiers plus l'ambulance arrivèrent sur les lieux.

- Il est inconscient, il faut l'emmener à l'hôpital. Aussitôt dit, aussitôt fait, on conduisit Tourmalton jusqu'à l'hôpital Quermiozo. A l’hôpital...

- Alors docteur, ce n'est pas trop grave ?

- Je ne sais pas trop. Il peut s'en sortir mais aussi mourir. Son cas est très particulier.

- Merci bien quand même, et son coéquipier partit.

Un jour plus tard, l'annonce paru dans le journal, même deux.

- AH AH AH ! Ce petit imbécile est dans le coma. Ça lui apprendra à se mêler des autres. Lisons cet article :

" Hier vers cinq heures de l'après-midi, Tourmalton et ses coéquipiers sont sortis de l'avion qui les a menés ici. On pense qu'à un moment, Tourmalton dans sa voiture a vu le tueur aux billes et l'a poursuivi jusqu'à ce qu'il lui arrive un accident car le tueur a tiré dans son pneu en plein virage. Inconscient, il a été amené à l'hôpital Quermiozo. Pour l'instant, il est dans le coma et son état ne s'est ni rétabli, ni aggravé."

- Tiens, tiens, tiens. Il y a même une annonce sur les crimes que j'ai commis !

" Après l'accident de Tourmalton, le tueur aux billes a été aperçu mais en cagoule, jetant une bombe dans la maison de certains italiens qui feraient parti de la famille Tousmoci (voir le journal de la semaine dernière). Ils ont tous été tués et on a même retrouvé une lettre codée, nous avons aussi réussi à décoder le message "vengeance terminée". Pourtant, l'on vient de s'apercevoir qu'il manque une personne de la famille."

- Normal, elle est avec moi, pas vrai Timo ?

- Exact, je trouve que je suis mieux avec toi maintenant qu'avec ma famille et maintenant notre travail est terminé, on part.

- Non, je veux que tu ailles à l’hôpital te renseigner sur l'état de Tourmalton, sinon il va encore me chercher s'il vit.

- Mais si je me fais voir, qu'est-ce que je vais dire ?

- Que tu étais allé te promener quand le crime est arrivé et que tu veux qu'on explique tout, compris ?

- Compris !

- Bon, tu iras demain OK ?

- OK. Je vais me reposer en attendant.

Il alla sur son lit et il s'allongea pour dormir. Pendant ce temps, le tueur aux billes restait là, sur sa chaise pensif en espérant que Tourmalton ne se réveille pas. Et s'il se réveillait, il fallait trouver un plan au plus vite pour l'éliminer. Le lendemain arriva.

- Hé oh ! Bouge toi vite Timo. C'est l'heure ! dit d'une voix mécontente le tueur aux billes.

- Ouais ouais, mais c'est quelle heure ?

- 7 heures.

- 7 heures ? Mais t'es fou toi !

- Non, car les visites à l’hôpital sont plutôt à 8 heures, donc en moins d'une heure tu arriveras là-bas et tu seras plus tranquille que quand il y a tout le monde.

- Bon, ouais ouais.

Il s'habilla puis partit, un petit quart d'heure plus tard le tueur aux billes alla prendre le journal au pied de sa porte, il s'était arrangé pour l'avoir à cet endroit car s'il allait l'acheter au marchand de journaux, il serait reconnu.

- Bon, alors, voyons ce qu'ils disent sur Tourmalton aujourd'hui.

L'était de Tourmalton, pense-t-on, se serait un peu rétabli, mais il est toujours dans le coma. D'après les docteurs, il a trois chances sur dix de s'en sortir.

- Tant mieux pour lui, la majorité du mal l'emporte, AH AH AH ! Tiens, voyons ce qu'ils disent aux informations.

Il prit la télécommande et mit la télé en route.

"...tueur, voulez-vous nous parler de l'état de santé de Tourmalton ?

- Et bien voilà, il a trois chances sur dix de s'en sortir alors il faut rester vigilant avec son cas. De plus, il a eu un traumatisme crânien, donc s'il se réveillait, on ne saurait même pas s'il saurait qui il est, quel est son métier, s'il n'aura pas de mal à marcher, et encore d'autres choses.

- Merci docteur, je pense que nous reviendrons sur cette affaire après."

Clic ! Le tueur aux billes éteignit la télévision.

" C'est vrai que je n'avais pas pensé à ces détails. Peut-être que s'il se réveille, il ne saura plus rien, et peut-être qu'il faudra des mois avant qu'il bouge. J'ai deux chances sur trois, j'espère que je vais gagner."

Pendant ce temps là, Timo arriva à l'hôpital.

- Monsieur, monsieur, vous êtes bien le coéquipier de Tourmalton ?

- Oui, c'est moi mais qui êtes-vous ?

- Et bien, je suis Timo, l'un de la famille qui s'est faite tuer. Regardez.

Il montra une photo où il était avec toute sa famille.

- Mais comment se fait-il que vous ne soyez pas mort ?

- Et bien, j'étais allé me promener quand le drame est arrivé. Et je voudrais savoir comment cela s'est passé et qu'est-ce qu'il s'est passé.

- Et bien voilà, le tueur qui a été vu en cagoule dans une voiture a lancé une bombe par sa vitre et toute votre maison a explosé.

- Mais pourquoi avoir fait-ça ? C'est injuste !

- Je sais, et nous nous posons tous la même question. Mais ne parlons plus de ça.

- D'accord, mais moi je suis sans famille.

- C'est la dure loi de la nature.

- Et lui c'est Tourmalton. Il va s'en sortir ?

- Nous espérons tous, mais nous ne savons pas.

- Bon, je part.

- D'accord, en attendant, je vais avertir les autres de votre présence.

Plus tard, de retour chez le tueur aux billes.

- C'est bien, tu as fait du bon boulot, demain tu y retournes.

- D'accord.

Le tueur aux billes s'inquiétait de moins en moins. Tourmalton allait sûrement mourir. Mais pourtant, le lendemain sur le journal.

- Ah ! Voici le journal. Que disent-ils ?

" Tourmalton vient de se réveiller, contrairement à ce que pensaient les médecins. Il parle, il bouge, il se souvient de tout mais on ne sait pas combien de temps encore il va rester à l'hôpital."

- Mince, alors ce vaurien va encore me chercher des ennuis mais ça ne va pas se passer comme ça. Je vais appeler mon oncle. Il doit connaître un sorcier là où il vit.

Il prit le téléphone, fit le numéro de son oncle et lui parla de son problème. Il fut d'accord pour l'aider.

********************* Le sorcier *********************

- Alors Tourmalton, comment ça va ?

- Ça va mieux, je me sens encore un peu fatigué mais sinon ça va.

- Juste à ce moment là, la porte de la chambre de Tourmalton s'ouvrit. C'était Timo.

- Ah, Timo, je te présente Tourmalton.

- Qui est Timo ? demanda étonné Tourmalton.

- Et bien, figure toi que le tueur aux billes a réussi à tuer les italiens qui manquaient, mais hier Timo est venu à l'hôpital car lors du crime Timo était parti se promener.

- Où ça ?

- Où te promenais-tu Timo ?

- Près du centre commercial.

- Ah, dit Tourmalton.

Quelques minutes de silence entrèrent dans la salle puis :

- Combien de temps resterai-je ici ?

- A peu près deux ou trois jours, si ce n'est plus.

- Tant mieux, je vais pouvoir continuer mon enquête.

Le soir, Timo revint chez le tueur aux billes.

- Il va rester deux ou trois jours à l'hôpital.

- Tant mieux, le sorcier qui va être envoyé par mon oncle arrive dans quatre jours au plus et dans deux jours au moins.

- Un sorcier ?

- Oui. J'ai décidé d'employer la manière forte.

Timo en resta bouche bée. Un sorcier en Italie, c'est vraiment invraisemblable. Il alla se coucher. Deux jours plus tard, à la sortie de l'hôpital.

- Ah, ça fait du bien de se retrouver dehors. Je n'en pouvais plus dans cette chambre sans respirer de l'ai frais.

Il marchait tout content au milieu de ses coéquipiers en ne pensant même plus pourquoi il était ici en Italie et pourquoi il avait était à l'hôpital dans le coma. Aussi, il était tellement content qu'il décida d'aller faire un tour avant de rentrer. Pendant ce temps là, chez le tueur aux billes... TOC TOC TOC !

- Oui ?

- Je suis le sorcier envoyé par votre oncle.

- Très bien, venez vous asseoir.

Le sorcier était grand, noir de peau. Il avait un habit assez particulier qui permettait de penser qu'il venait d'Afrique.

- Que dois-je faire ?

- Tuer Tourmalton. Il était sur cette photo, regardez. Et il habite à l'hôpital Dormozia, ici. Je veux que tu t'en débarrasses au plus vite.

- Contez sur moi, je serai à la hauteur.

Plus tard, chez Tourmalton.

- Tiens, on frappe, qui peut bien venir à cette heure-ci ?

- Je vais ouvrir, dit le coéquipier de Tourmalton. Tiens ! Qui êtes-vous ?

- Je suis le sorcier, et je suis venu pour vous tuer.

Il commença par jeter de mauvais esprits sur eux, piqua leurs armes, puis les jeta par la fenêtre. Tourmalton et son coéquipier ne pouvaient plus se défendre. Ils se sentaient mal, ils commençaient à s'affaiblir. Le sorcier sortit de sa poche un grand couteau, mais Tourmalton prit une de ses allumettes et la jeta sur le sorcier qui brûlait. Il mourut très vite.

********************* Le magasin aux billes *********************

- Je me demande qui était ce tueur ou sorcier, dit le coéquipier de Tourmalton.

- Sûrement un envoyé par notre tueur aux billes. C'est vraiment l'une des enquêtes les plus bizarres que j'ai jamais faites, dit Tourmalton étonné. Aussi, se demandant comment le tueur aux billes avait pu se procurer ce sorcier, il voulut trouver sa maison. Mais pour ça, il avait besoin de Timo qui ferait un appât parfait puisqu'il fallait le tuer, alors avec ses coéquipiers, il se mit à sa recherche. Quatre voitures cherchaient dans toute la ville. La première était occupée par Tourmalton et un coéquipier qui cherchaient dans le nord de la ville, la deuxième était occupée par deux coéquipiers de Tourmalton qui cherchaient à l'est, puis les deux autres voitures qui étaient occupées par la police italienne cherchaient au sud et à l'ouest.

- Allô Tourmalton ? Ici deuxième voiture, nous n'avons rien trouvé, ni les deux autres voitures.

Tourmalton prit son Talkie-walkie et dit d'un goût amer :

- Nous n'avons rien trouvé non plus, mais continuons à chercher sinon on continuera demain. Terminé.

Et il reposa le Talkie-walkie à sa place dans la voiture et il continua à chercher.

- C'est incroyable, dit Tourmalton, comment avez-vous fait pour ne pas lui dire où c'est qu'il habitait à présent puisque son ancienne maison a été détruite.

- Désolé chef. On n'y a pas pensé. Vous savez, on s’inquiétait plutôt pour votre sujet, vous étiez très mal en point quand on l'a rencontré pour la première fois, déclara désespérément son coéquipier.

- Va, c'est pas grave, dit d'un air souriant Tourmalton. Et ils continuèrent leurs recherches jusqu'à arriver dans un lieu sinistre où il n'y avait personne. Quand tout d'un coup, Timo sortit d'un magasin. Tourmalton l'appela.

- Hé ! Timo, viens ici !

En entendant Tourmalton, Timo courut aussi vite qu'il put pour entrer dans une ruelle étroite et sombre et disparut. Tourmalton et son coéquipier cherchèrent dans les ruelles sans rien trouver quand le coéquipier de Tourmalton s'écria :

- Regardez ! Un pistolet à bille. Il a dû le perdre, je l'ai vu quand il courait.

- Tiens, tiens, tiens, comme c'est bizarre. Un pistolet à billes. Allons au magasin pour avoir des renseignements en plus s'il y en a.

Pendant ce temps là, chez le tueur aux billes.

- Hé ! T'as intérêt à faire gaffe !

- Pourquoi donc? dit étonné le tueur aux billes.

- Tout à l'heure, en sortant du magasin, il m'ont vu et m'ont interpellé. J'ai couru aussi vite que possible mais j'ai perdu le pistolet mais je les ai quand même semés.

- Mince, demain tu y retourneras pour en acheter un autre de pistolet mais fais attention, conseilla le tueur aux billes.

Du côté du magasin au même moment en sortirent Tourmalton et son coéquipier déprimés.

- Rien à en tirer, mais je reste ici jusqu'à demain, dit Tourmalton. On attendra dans la bagnole.

- Bonne idée.

Et le lendemain...

- Et Tourmalton, regarde, c'est lui.

- On le tient.

Tous les deux sortirent de leur voiture avec leurs armes tandis que d'autres voitures arrivaient.

- Rends-toi Timo, tu es pris.

Timo se rendit et répondit à toutes les questions jusqu'à la dernière qui était :

- Et où se trouve le tueur ? demanda Tourmalton.

- Dans la maison aux billes, dit tristement Timo.

- La maison aux billes ? Drôle de nom dit le coéquipier à Tourmalton.

- Bon, tu nous y conduis.

Ils prirent tous leurs voitures jusqu'à arriver devant la maison aux billes et l'encerclèrent.

- Rends-toi ! Tu es pris, dit Tourmalton.

Le tueur aux billes ne répondit pas mais dans sa maison, il appuya sur un bouton, de toutes les fenêtres sortirent des mitraillettes et des pistolets à billes qui tiraient tout seul et pendant ce temps là, il alla dans sa cave puis prit un chemin souterrain. Quand cela fut fini, il y eu des blessés mais pas Tourmalton qui entendit du bruit sous lui. Il en conclut tout de suite qu'il partait vers le sud. Il prit ses jambes à son cou et courut dans la direction où il entendait les pas, à un moment les bruits s’arrêtèrent. Tourmalton s'arrêta, il vit une trappe s'ouvrir d'où en sortit le tueur aux billes qui disait :

- AH AH AH ! Je l'ai bien eu.

- Ah oui ? dit Tourmalton en tendant son arme vers lui.

- Comment as-tu fait ?

- Plus tard ! Mais dis moi d'abord pourquoi tu as fait ça.

- Et bien, quand j'étais petit, mon grand-père m'a dit que ses parents avaient été tués par la famille Tousmoci. Alors quand j'ai grandi, j'ai cherché cette famille pour les tuer et me venger.

- Tu n'aurais jamais dû faire ça. Bon, tu es en état d'arrestation. Avance.

Et Tourmalton reprit la route pour Bordeaux, tout content de lui en attendant une autre affaire.