Après avoir pris le temps il y a quelque mois de sagement créer ma page Cinéma en m’aidant de tickets précieusement conservés et des petites fiches façonnées à partir de 1998 par ma sœur, j’ai décidé de mener une grande conversation avec mes neurones immémoriaux ainsi qu’avec ma sœur (la même que la précédente). Le sujet de cette conversation ? Déterrer de nos vieux souvenirs tous les films que nous avons pu voir avant ce début d’année 1998, à une époque où nous ne conservions aucun indice particulier de ces séances familiales.
Le brainstorming fut plutôt un succès, puisque j’ai pu répertorier pas moins d’une soixantaine de films visionnés entre 1989 et 1997. Je savais que mes parents nous emmenaient très souvent au cinéma depuis notre tendre enfance, mais de là à atteindre une soixantaine d’œuvres (dont quelques nanars et quelques chefs-d’œuvre), c’est une petite surprise !
Il faut encore que je parle à mes parents (même si je ne me fais guère d’illusions sur leurs souvenirs), parce que si Oliver & Company semble être d’après cette liste ma première expérience en salle obscure, rien ne garantit que je n’en ai pas visionné un autre un petit peu plus jeune encore (vers 4 ans ?). Mon Brainstorming a ses limites !

C’est très simple !

Envoyez lui un message en lui indiquant que le centre de documentation de sa boite va fermer, et que par conséquent, l’ensemble des livres du centre, habitants d’étagères poussiéreuses, sont donnés à qui veut bien les récupérer !

Jusque là, tout va pour le mieux. Il devrait même être aux anges, puisque rien de tel qu’une annonce Open Books pour le faire saliver ! Des bouquins à gogo, qui plus est à propos d’informations techniques obscures sur la physique, l’espace ou l’informatique, il ne demande pas mieux ! D’ailleurs, quand on lui précise que l’opération Open Books démarrera un lundi à partir de 12h00 jusqu’à 14h00, et cela pendant deux semaines, il se dit que c’est bon, il ira tranquillement le premier jour faire ses emplettes !

Malheureusement, et c’est là que le bât blesse, le Guillaume n’avait pas prévu qu’il ne serait pas le seul à récupérer quelques bouquins aux frais de la princesse. Du coup, très sûr de lui, il se dit qu’il a même le temps d’aller manger l’esprit Zen en ce lundi de début de semaine, avant de gagner le centre de documentation vers 13h00, soit à peine une heure après le lancement des hostilités. Et là, c’est l’horreur ! En tout cas, pour le Guillaume, ça l’est ! Il n’est pas encore arrivé dans le centre de documentation que déjà il croise certaines personnes avec des kilos de livres, plus volumineux les uns que les autres, sous les bras. Le Guillaume accélère le pas alors que son pouls s’emballe et que la transpiration commence à perler sur son front. Et là, c’est encore l’horreur ! A peine arrivé aux portes du centre, c’est une véritable scène de dévastation qui s’offre à ses yeux. Obligé d’y cligner à deux fois pour se rendre bien compte de la situation (et s’assurer de n’être pas dans un rêve), le Guillaume entame comme il le peut au milieu des inconnus son tour des étagères, qu’il rêvait pleines et opulentes, prêtes à lui offrir leur semence, mais qui ne sont au final qu’alternances de vides et de mauvais bouquins aux pages dépareillées, aux couvertures arrachées. Et le Guillaume aura beau chercher ses cibles tant espérées, elles auront déjà disparues depuis fort longtemps ! L’Open Book s’est transformé en drame…

Bon, OK, je la joue légèrement mélodramatique pour le coup ! Car, mine de rien, à force de sueur et armé d’un peu de courage, j’ai ravalé ma déception et j’ai pu sauver quelques livres de la ruine. Pas forcément les quelques bouquins que j’avais déjà repérés (sur le site de la documentation en ligne), partis depuis belle lurette, mais des titres sympathiques tout de même !

Cela me servira de leçon. Il suffit de peu de livroliques affamés pour transformer une bibliothèque en un espace de désolation !

Quatre ans après l’avoir achetée, soit 48 mensualités plus tard, je peux enfin considérer que ma voiture m’appartient pour de bon. Mon premier crédit remboursé, et sans doute pas le dernier. Ce n’est pas tant qu’elle soit mienne qui m’importe que le fait de ne plus avoir ce crédit qui court. J’espère juste, maintenant que ma voiture a 4 ans et que je me suis enfin débarrassé de ces satanées mensualités, ne pas être spammé par constructeurs et banquiers pour déjà acheter une nouvelle voiture et contracter un nouveau crédit. Celle que j’ai me convient parfaitement, et si je peux la garder 20 ans, je n’hésiterai pas à le faire ! D’ailleurs, viendra peut-être le jour où je pourrai totalement me passer d’une voiture, ce qui serait le rêve absolu 🙂

Il y a presque deux semaines de ça, mon ami Sam était de passage à Toulouse lors de son tour de France, petite escale rapide d’une journée au cours de son périple entre Paris et Grenoble ! Sam, qui n’est jamais avare de bonnes idées, a eu la gentillesse de me prêter son DVD du film Les femmes du 6ème étage. Cela fait quelques temps que je souhaitais visionner ce film, plus précisément depuis le printemps dernier, lorsque Sam m’a avoué, après avoir vu ce film, que le rôle tenue par Fabrice Luchini lui faisait très largement penser à moi. Et visiblement, sa femme Lisa était du même avis. J’avais donc quelques motivations à découvrir ce film et quels points communs je pouvais bien entretenir avec le personnage de Jean-Louis Joubert, incarné à la perfection par Luchini.

Et je dois dire qu’un jour après avoir vu le film, je me pose pas mal de questions existentielles 🙂 . Certes, il est possible que je ressemble à Joubert dans sa manière infantile d’apprendre une langue en prononçant et prononçant encore des mots en essayant d’y mettre l’accent, ad nauseam. Certes, moi aussi je serais certainement tombé amoureux de la très belle Maria ! Mais tout ceci est quand même un peu léger pour me coller cette étiquette de Jean-Louis Joubert. Alors on va dire que Sam a peut-être vu dans Joubert le même désir que je peux parfois manifester de sortir de ma routine, cette personnalité qui ne demande peut-être qu’une petite pichenette et qu’une seule personne pour basculer totalement du côté de la fantaisie que je chérie tant mais que je garde souvent bien au fond de moi faute d’avoir des personnes à proximité avec qui la partager réellement.

Alors, Sam, il va falloir que tu me confirmes ça !

P.S. : le film est excellent !

Puisque je m’étais engagé à pendre ma crémaillère en ce mois de janvier (voir ma TODO liste), j’ai mis mon plan à exécution hier soir ! Autant dire que je stressais un tout petit peu, non pas pour la qualité de la cuisine (une raclette en ce mois de janvier, comme c’est original 🙂 ), mais plutôt pour faire rentrer tout le monde autour de ma table ! Une raclette version buffet, ça me paraît assez moyen en effet ! Et comme j’attendais 15 personnes en ce samedi 25 janvier, je me suis légèrement mis la pression pour tenir mes engagements ! J’ai eu la bonne idée d’acheter une table rectangulaire avec rallonge heureusement, ce qui lui procure une longueur de 2.35 m une fois la rallonge installée. J’ai dû m’acheter 4 petits tabourets car mes chaises de jardin prenaient finalement beaucoup trop de place ! Et au final, j’ai pu pousser un grand Ouf de soulagement, tout le monde est bien rentré et la soirée s’est très bien passée. 🙂

Bon, la fête dont je parle n’a pas lieu au moment même où j’écris ces lignes. J’ai de fait un retard de trois jours puisque la fête des Guillaume était le 10 janvier. Vendredi dernier donc ! Toujours est-il que ce vendredi matin de fête, j’ai eu la bonne surprise de découvrir que j’avais gagné deux places pour le match de Hcup Stade Toulousain – Saracens. Ce petit jeu était en fait un simple tirage au sort mis en place dans le cadre de mon boulot. Bref, moi qui ne suis pourtant pas verni aux jeux d’ordinaire, ma bonne étoile a cette fois-ci bien fait les choses. Je me suis donc retrouvé au stade Ernest-Wallon dimanche sur les coups de 16h00 pour le coup d’envoi d’un match à enjeu (mais ça, je ne le savais pas au moment de découvrir les résultats du tirage). Match qui fut très agréable à regarder, dans une chaude et bonne ambiance et sous un beau soleil – étant donné que j’étais positionné Porte 5, Rang 3, Place 147, soit la tribune Nord – j’avais toutes les chances de goûter à 90 minutes de pluie si le temps s’était d’aventure montré désagréable mais tel ne fut pas le cas ! Mais bon, tout s’est bien passé ! Et en plus le Stade Toulousain a gagné (21-11). Je ne suis pas un inconditionnel de rugby, mais en bon toulousain qui se respecte, j’ai fait mes gammes depuis quelques années, pas vraiment sur le terrain (je vous ai déjà dit que mes seuls cours de rugby, je les ai pris avec Guy Novès en sixième ? 🙂 ) mais devant ma télé.

Je me dis quand même qu’en presque trente années passées à Toulouse, j’aurais pu mettre les pieds au stade Ernest-Wallon bien plus tôt ! De mémoire, j’ai assisté à deux match de football du TFC lorsque j’avais 15 ans, matchs qui avaient eu lieu au Stadium. Cette année là, Toulouse végétait en L2 D2, et le site de la LFP se rappelle à mon bon souvenir pour me prévenir que j’étais bien là lorsque les Toulousains ont fêté la remontée en D1 (3-0 contre Le Mans le 12-05-2000 – l’autre match auquel j’ai assisté était il me semble celui contre Amiens – 2-0 le 05-02-2000). Je mets les pieds dans un stade tous les 15 ans visiblement ! De nouvelles aventures prévues à l’horizon 2030 ? 🙂

Demain, c’est ma rentrée, et je n’ai pas la moindre envie d’y aller ! D’ailleurs, puisque c’est comme ça, je ne ferai pas mon cartable ce soir tiens ! Autant bloguer à la place !

Sinon, un bon moyen de détourner mon attention de cette rentrée fatidique consiste à faire le ménage, ce que je me suis employé à faire cette après-midi ! Enfin, entre passer l’aspirateur et la serpillière, j’ai dû ne pas mettre plus d’une heure à faire respirer mon appartement.

J’ai aussi profiter de mon rythme pépère du jour pour participer au concours national d’orthographe organisé par Les Timbrés de l’Orthographe. Il y a quelques semaines, je m’étais demandé ce qu’était devenue la fameuse dictée de Pivot. Je m’étais alors rendu compte que celle-ci n’existait plus. Mais ce n’est que par hasard il y a trois jours de cela que je me suis rendu compte que « Les Timbrés » avaient repris le flambeau. Bref, je suis globalement assez médiocre en orthographe (des dizaines de fautes doivent traîner sur mon blog), et j’ai conscience que si je souhaite bien figurer (franchir au moins l’étape régionale), j’ai intérêt à bachoter, ce que je ne suis que moyennement disposé à faire. De toute façon, il faut déjà que je franchisse l’étape de présélection. Réponse fin-février normalement.

Vivement le week-end !

Il est sans doute temps de faire un petit bilan de cette année 2013, et de la passer au prisme de mes résolutions de début d’année afin de savoir si j’ai réussi à tenir ne serait-ce que la moitié d’entre elles !

• J’ai réussi je crois à tenir un bon rythme de croisière sur ce blog. Je n’ai certes pas autant écrit qu’en 2012, mais en comptant ce billet-ci, j’en serai à 25 billets publiés, ce qui n’est pas si mal compte tenu du rythme que j’ai pu avoir par le passé !
• Lire légèrement moins, je pense que ça a peut-être été le cas, mais alors vraiment je valide la résolution pour quelques pages 🙂
• Écrire davantage, là c’est raté je crois !
• Mon seul gros voyage de l’année m’a amené en Islande, et c’était génial !
• C’est raté pour l’escalade !
• Mon compte twitter est toujours dans un état végétatif
• J’ai surtout photographié jusqu’à mon voyage en Islande, honte à moi ! Mais au moins, je suis satisfait de mes photos ! En revanche, je n’ai pas fait de stages !
• Le blog n’a pas trop bougé car j’en suis globalement satisfait, même si j’ai toujours des choses en tête, mais le site web s’est quelque peu enrichi.
• L’aménagement de mon appartement est toujours en cours (voire notamment mon TODO).
• Le Russe et le Japonais ont plus régressé que progressé ! Mais mon allemand s’améliore légèrement et la prise de cours en 2014 devrait me permettre de continuer sur cette bonne dynamique.
• Je claque toujours mon argent sur Amazon 🙂
• Je pense avoir réussi à entretenir mes amitiés avec succès, et j’en ai effectivement nouées de nouvelles, ce qui est excellent 🙂
• Personne ne comprend les femmes, surtout pas moi !
• J’essaie toujours d’être en accord avec moi-même sans me soucier du regard des autres ! Ce n’est pas facile, mais je pense que je continue sur la bonne voie !

Donc, bilan globalement satisfaisant ! Mes résolutions n’étaient de toute façon pas révolutionnaires ! Mon seul gros regret concerne mon manque de temps et d’énergie pour écrire davantage de poèmes et de petites nouvelles ! J’ai toujours plein de choses en tête, mais j’ai eu cette année beaucoup de difficultés à coucher tout ça sur le papier ! Le fait d’écrire sur le blog et sur le site web m’a permis tout de même d’ « écrire », ce qui est important pour moi, même si la finalité n’est pas la même !

Je n’ai pas prévu de faire de résolutions pour 2014, mais de toute façon, mes résolutions 2013 pourront peu ou prou s’appliquer pour l’année à venir !

Pour le début d’année 2014 qui est désormais tout proche, voici une petite liste des choses que je souhaiterais faire (dans la mesure du possible, avant la fin du mois de janvier) :

– commencer à peindre le mur de la cuisine de mon appartement à la peinture « ardoise tableau noir » pour écrire dessus à la craie.

– acheter un cadre pour installer dans mon séjour le vieux plan de Toulouse que j’ai commandé via le site de l’IGN il y a quelques mois. Accessoirement, trouver deux autres cadres pour Freddie Mercury et Audrey Hepburn. Les pauvres sont emballés depuis l’été 2010.

– Faire une sorte de tableau patchwork avec tout ou partie de mes billets de cinéma.

– Repeindre en noir effet patiné ma vieille malle bleue qui fait office de table basse.

– Organiser ma pendaison de crémaillère.

– Effectuer le contrôle technique de ma voiture.

– M’acheter un NAS.

– Faire du sport (la bonne blague !).

– Trouver une petite copine/compagne/future-ex (bonne blague bis !).

– Me convaincre que je ne suis pas vieux, que l’âge c’est dans la tête, bien que l’année 2014 sera celle de la trentaine sonnante et trébuchante !

Après un très bon repas de réveillon (merci en particulier à ma Mamie et à sa très bonne farce – celle qui se mange 🙂 ), et une non moins bonne nuit, je vous souhaite un très joyeux Noël ! Si ce souhait ne vous est pas utile, tant pis pour vous, vous l’aurez quand même ! Sachez aussi que vous pouvez le transmettre à n’importe qui, il n’est pas nominatif !

Ce Noël aura été l’occasion d’offrir une très belle montre (de mon point de vue) à ma sœur, qui l’a je crois appréciée ! Il se trouve que je me suis pris cette année de passion pour les montres et leurs fonctionnements techniques, complications et autres grandes complications ! Pour autant, je ne me suis pas offert de montre, pas encore du moins ! Il faut dire que les quelques montres qui me plaisent ont la fâcheuse tendance à être hors de prix. Le côté spéculatif des montres de haute joaillerie est sans aucun doute l’aspect le moins agréable qu’on découvre lorsque l’on farfouille sur le net pour découvrir quelques modèles d’exception. L’argument que je vais balancer est totalement gratuit, mais je suis à peu près certain que nombre de personnes pouvant s’offrir des montres hors de prix n’ont pas la moindre idée de toute la technologie qui est déployée dans un si petit boitier. Ils se posent juste la question suivante : pourrai-je faire une plus-value avec la montre que j’ai achetée à l’instant t1 en la revendant à l’instant t2.

Bref, ma sœur a aimé sa montre, et n’est-ce pas le plus beau des cadeaux qu’un enfant puisse offrir en retour. Mince, ma sœur n’est plus une enfant 🙂 .