L’archi-classique : les crêpes sucrées

Je vais encore tenter de redonner un peu de vie à ce blog par le biais d’une recette dont on trouvera de nombreuses variantes ici et là sur le web ou dans des bouquins de recettes : les fameuses crêpes sucrées !
C’est d’autant plus à propos que j’ai eu l’occasion d’en faire quelques fournées au cours de ces dernières semaines.

Pour la préparation de la pâte (pour une quinzaine de crêpes), voici les ingrédients à rassembler :
– 260 g de farine (T45 ou T55)
– 3 œufs
– 500 mL de lait
– 50 g de sucre
– 1 sachet de sucre vanillé (< 10g)
– du rhum, du rhum, du rhum !

Bon et bien c’est parti !! Les ingrédients rassemblés, il ne reste plus qu’à mélanger l’ensemble en prenant soin d’éviter les grumeaux (une farine fluide pourra aider ainsi qu’un bon et délicat coup de poignet à la cuillère en bois). Concrètement, si on remue la pâte à la seule force de sa main, il vaut mieux délayer la farine et les œufs en versant progressivement le lait. Et on finit avec une bonne louchée de rhum !
J’ai tendance à laisser la pâte se reposer une quarantaine de minutes, et hop c’est parti pour la cuisson !
Pour la cuisson, après avoir fait chauffer la crêpière, j’y verse un tout petit peu d’huile que j’étale bien, en particulier sur les bords. Il faut ensuite comme pour la pâte un bon coup de poigne pour l’étaler très rapidement et éviter les trous. Il faudra moins d’une minute pour la première partie de cuisson, et un triple salto de la crêpe plus tard (aider éventuellement d’une fourchette pour décoller délicatement les bords), moins d’une minute supplémentaire suffira à finaliser la cuisson ! Ne pas oublier de verser de nouveau de l’huile toutes les trois crêpes.
Il faudra donc compter une demi-heure de cuisson (2 minutes par crêpes en gros) pour la quinzaine de crêpes de cette recette !

Crêpes sucrées, une vie

Crêpes sucrées, une vie

P.S. : deux variantes de cette recette que j’aimerais tester un jour :
– remplacer un peu de lait par un peu de bière (pour des crêpes plus légères)
– incorporer un blanc d’œuf battu en neige pour des crêpes soufflées et moelleuses

Quiche Lorraine

Commençons l’année 2016 par une bonne recette, un classique parmi les classiques ! Jusqu’ici, je n’avais jamais vraiment eu le courage de mettre en œuvre la recette de quiche lorraine telle que faite par ma mère depuis des années. Recette globalement empruntée au génial et totalement misogyne bouquin La Bonne Cuisine Française, je vous livre ici de A à Z les principales étapes de sa (rapide) préparation.

La recette se divise ainsi en deux étapes, avec d’une part la préparation de la pâte brisée (bien meilleure qu’une pâte toute prête du commerce, dont j’ai abusée autrefois lors de mes préparations de Flammekueche du temps de ma colocation parisienne) et d’autre part la préparation de la garniture.

  • Commençons donc par la préparation de la pâte brisée.

Dans un robot – c’est quand même bien plus commode qu’à la force de ses mains – on va verser 200 g de farine, 100 g de beurre coupé en cubes, une pincée de sel et un œuf. On fait un premier mélange, et à l’apparition des premiers grumeaux, on verse environ 25 cl d’eau pour obtenir une pâte plus lisse. Une fois la pâte sortie du robot, on s’aperçoit qu’elle est aussi plutôt molle et pas évidente à travailler en l’état. Du coup, on va verser la pâte dans une assiette (préalablement saupoudrée de farine), l’envelopper dans un film plastique, et la mettre au réfrigérateur pendant une petite heure. Le temps de repos écoulée, on va rapidement travailler la pâte au rouleau avant de l’étaler dans un moule légèrement beurré. On peut aussi piquer la pâte à la fourchette pour éviter qu’elle n’éclate lors de la cuisson.

  • Passons maintenant à la garniture

Dans un saladier, on va battre 4 œufs en omelette, y ajouter 3 cuillères à soupe de crème fraîche, y verser un bon verre de lait, et saupoudrer le tout d’une pincée de noix de muscade et de poivre. Sur la pâte brisée, on va placer deux tranches de jambon coupé en morceaux, 100 à 150 g de lardons fumés et de gruyère râpé. On finit alors par étaler la crème réservée dans le saladier.

  • Il ne reste plus qu’à mettre le plat au four pendant une quarantaine de minutes à 200°C

Et comme d’habitude, c’est miam-miam 🙂 Une petite photo souvenir pour finir :

Quiche lorraine

Riz au lait

Cela fait bien bien longtemps que je n’ai pas écris sur ce blog (promis, j’écrirai bientôt une entrée avec mille excuses toutes plus bidons les unes que les autres), alors pour reprendre un peu d’activité sans trop me fouler, voici de quoi vous remplir la panse pendant que je redonne vie à ma rubrique miam-miam (devrais-je la renommer recipes ?).
Bref, il se trouve que j’ai fait un petit riz au lait aujourd’hui, une de mes madeleines de Proust, tellement facile à faire que je n’avais jamais pris la peine de piquer la recette à ma mère. La voici pour le plaisir de vos papilles en exclusivité.

Les ingrédients à rassembler :

  • 1 litre de lait
  • 240 g de riz rond
  • 125 g de sucre poudre
  • 2 œufs
  • 1 gousse de vanille
  • du caramel
  • une pincée de sel
  • raisins secs (optionnel)

La préparation :

  • verser le riz dans une casserole, verser un tout petit peu d’eau (suffisamment pour que le riz baigne), et commencer à faire bouillir l’eau. Quand le riz a absorbé presque toute l’eau, verser l’ensemble du lait, la gousse de vanille fendillée, et porter à ébullition
  • une fois l’ébullition obtenue, baisser légèrement le feu de manière à ce que le riz absorbe lentement le lait (compter environ 45 minutes en baissant le feu de moitié lors des 20 premières minutes après l’ébullition, puis encore de moitié lors des 15 minutes suivantes, de manière à finir à feu très très doux lors des 10 dernières minutes)
  • bien sûr, en pratique, compter sur votre feeling plus que sur votre montre pour constater que le riz a bien absorbé le lait. C’est surtout vers la fin que ça peut aller très vite, d’où l’intérêt de remuer souvent et d’avoir un feu faible, à moins de vouloir un délicieux riz cramé
  • une fois que le riz a bien absorbé le lait, verser le sucre poudre, suivi des deux œufs (précédemment battus), ainsi que les raisins secs et la pincée de sel
  • le tout étant bien mélangé, verser l’ensemble de la préparation dans un moule que l’on aura préalablement nappé de caramel et laisser reposer/refroidir

Et voilà, un bon riz au lait qui gagnera à être dégusté bien frais plutôt que tiède. J’imagine qu’il y a bien d’autres recettes qui peuvent différer dans la préparation, notamment une avec passage final au four pendant un petit quart d’heure je crois, mais franchement, ce riz au lait du flemmard est déjà excellent. 🙂

Update (20/08/2015) : la petite photo qui va avec, sur laquelle on devine que j’ai aussi saupoudré le riz au lait de cannelle

RIz au lait

Riz au lait

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Blancs de poulets au curry

Et hop ! Une nouvelle recette que je viens de tester le week-end dernier avec succès (pas d’intoxications alimentaires chez les goûteurs aux dernières nouvelles  🙂 ).
J’ai simplifié le contenu de la recette (telle que je l’ai mise en application) par rapport à l’originale transmise par ma mère ! Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Alors, comme d’habitude, on commence par les ingrédients à rassembler sur son plan de travail :
– 500 g de blancs de poulets (aiguillettes faisant l’affaire tout aussi bien)
– 1 oignon
– 2 pommes
– 1 cube de bouillon de poule
– 1 yaourt nature
– de l’huile
– du curry en poudre
– du poivre

C’est parti :
– On va tout d’abord peler et émincer l’oignon et faire la tête au cube à nos deux pommes.
– Dans une sauteuse ou une cocotte, on verse un peu d’huile, puis l’oignon que l’on va commencer à faire dorer à feu doux.

3 minutes plus tard…

– On place dans la sauteuse l’ensemble des blancs de poulets découpés en fines lanières (d’où l’intérêt des aiguillettes).
– On place de même le cube de bouillon de poule, ainsi qu’une vingtaine de centilitres d’eau (il faut juste que les escalopes baignent dans l’eau afin de cuire tranquillement à feu doux).
– On rajoute de même le curry ainsi que le poivre et on laisse toujours mijoter tout ça à feu doux.

15 minutes plus tard……………

– On rajoute les cubes de pommes ainsi que le yaourt. On mélange bien le tout et on laisse tourner encore et toujours à feu doux.

5 minutes plus tard…..

Normalement c’est prêt. Viande et sauce OK, ne reste plus qu’à accompagner ça d’un bon riz 🙂

Gaufres

Ma rubrique miam miam n’est pas encore très étoffée.  Alors après les Mantécaos et les Cannelés, voici La recette des gaufres, la seule et l’unique en ce qui me concerne :-).

Alors, à propos des ingrédients, pas de surprises bien sûr – pour environ 16 gaufres, mais personne ne vous empêchent de doubler ou de tripler les doses :

– 80 g de beurre

– 60 g de sucre

– 1 sachet de sucre vanillé

– 3 œufs

– 200 g de farine

– 1 demi-sachet de levure en poudre. Update (2013-09-18) : En fait, vous pouvez aller jusqu’à un bon sachet de levure afin que les gaufres gonflent mieux à la cuisson !

– 25 cl de lait

– du rhum…beaucoup de rhum

Et une fois qu’on a rassemblé tous ces ingrédients sur son plan de travail, c’est parti :

– faire fondre le beurre, et le mélanger ensuite au sucre et au sucre vanillé préalablement versés dans un récipient adapté

– battre deux œufs entiers plus un jaune et réserver un blanc pour le battre en neige

– ajouter les œufs battus au mélange précédent

– joindre la farine tamisée et la levure

– verser peu à peu le lait en délayant progressivement

– faire le blanc en neige et l’incorporer à la pâte

– verser le rhum

– verser encore du rhum

– verser toujours du rhum, oui oui !

– la papâte est prête 🙂

– préparer son gaufrier 🙂

– faire cuire 🙂

– manger !!!!

Je viens très récemment de tester mon nouveau gaufrier, alors c’est avec une grande émotion que je vous joins une image du premier bébé gaufre au sucre vanille (au plutôt du sucre vanille parfumé à la gaufre…il n’y a pas qu’avec le rhum qu’on peut avoir la main lourde).

Cannelés

Suite de mes expériences culinaires ! J’ai cet hiver tenté de m’attaquer aux fameux cannelés (de Bordeaux, mais y en a t-il d’ailleurs ?) que l’on nous vend en ville à prix d’or (à Toulouse, c’est un fait 🙁 ). En tout cas, l’expérience s’est révélée très satisfaisante. D’une part, les cannelés étaient comestibles et même bons, et d’autre part, c’est facile à faire contrairement à ce que je m’imaginais.

J’en profite donc pour partager ici la petite recette (parmi une dizaine) que j’ai fini par adopter !

A la louche, voici les ingrédients dont nous avons besoin :

– 1 gousse de vanille,

– 50 cl de lait,

– 2 œufs et un jaune,

– 225 g de sucre poudre,

– 125 g de farine,

– des moules à cannelés en silicone, ça évite de les beurrer,

– du rhum (j’ai eu la main lourde 🙂 ).

Premièrement, on vient fendiller et gratter la gousse de vanille (si elle vient de la Réunion, c’est mieux 🙂 ). On fait bouillir le lait avec les graines et la gousse et on garde alors hors du feu pour tiédir le tout.

Puis, on bat les œufs dans un récipient et on verse le lait tiédi sans arrêter de battre. On ajoute alors le sucre, la farine et 5 litres de rhum 🙂 . Pfiouuu, quelle épreuve. On a droit comme la pâte à un repos bien mérité d’une trentaine de minute – à température ambiante pour la pâte, mais rien ne vous empêche de votre côté d’aller faire un tour dans votre sauna 🙂 .

Enfin, une fois le repos du guerrier consommé, on préchauffe son four à 200 °C environ. On remplit les moules aux 2/3 (croyez moi, faites le, j’ai été joueur au début, et les cannelés ne se sont pas fait prier pour rappeler qu’ils étaient en pleine croissance 😉 ). On fait cuire 45 minutes, on sort les moules, et on démoule quand le tout a refroidi.

Ma seul crainte, c’était d’arriver à respecter la propriété fondamentale du cannelé :

Propriété fondamentale du cannelé : le cannelé dot être croquant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur.

J’ai le bonheur d’avoir a peu près réussi. Je ne sais pas si cela a joué, mais j’ai utilisé la combine suivante, à savoir placer les moules 30 minutes au congélateur avant de les remplir (donc juste avant de filer au sauna, vous, pas les moules). Le choc thermique qui s’en suit est censé rendre les cannelés plus croustillants à l’extérieur.

Pour finir, voilà une petite photo de mes premiers cannelés :

IMG_0826-resized.JPG

Joyeux Miam Miam 2012

Pour fêter cette nouvelle année, je vous propose d’inaugurer un nouveau type de billet sur ce blog, le billet miam miam ! J’aurais pu l’intituler le billet recettes mais c’est moins rigolo ! Je mets donc à votre disposition le secret (ancestral ?) de ma grand-mère concernant la confection de pâtisseries que j’adore énormément : les mantécaos.

Pourquoi je les aime ?

Parce que c’est bon.

Parce que c’est facile à faire.

Parce que c’est rapide à faire.

La recette.

Ingrédients :
–    3 verres de farine
–    1 verre de sucre
–    1 verre d’amandes pilées
–    1 verre d’huile d’arachide
–    1 citron
–    De la cannelle

Mélanger la farine, le sucre, les amandes, et l’huile. Râper l’écorce du citron et l’incorporer à la pâte. Faire ensuite des petites boules (ou des ovales, ou des cubes si ça vous chante) et les mettre sur une plaque. Puis enfourner de 30 à 40 min (les mantecaos doivent se fendiller et se colorer légèrement).
A la sortie du four, rajouter la cannelle (ainsi qu’un peu d’ail et de ciboulette me souffle Maïté !).

Et voilà, c’est miam miam !

Le résultat ?

Voici une petite photo de mon cru (oui il y a du flou, car je fais joujou avec la profondeur de champ de mon nouvel objectif).