Une petite video avec le Canon 500D

Je suis revenu d’Islande il y a un petit peu plus d’une semaine, et après ce fabuleux voyage j’ai beaucoup de choses à en dire. Tellement de choses que j’ai la flemme pour le moment d’écrire cette entrée.

Vous aurez donc droit à la place à une petite vidéo de ma personne jouant du piano. Le morceau s’appelle Comptine d’un autre été, composé par Yann Tiersen pour la bande originale du film Amélie Poulain. Je pense que vous allez avoir mal aux oreilles car quelques fausses notes traînent ici et là, et ma technique est au niveau 0 ! Cela dit, ce n’est pas tant pour me regarder jouer (quoique j’y détecte le mouvement de mes mains et de mes doigts et c’est assez instructif) que pour faire mumuse avec la fonction vidéo du Canon 500D que j’ai fait cette vidéo. En fait, en préambule à une des mes prochaines entrées sur mon voyage en Islande, je peux déjà vous dire que j’ai mis mon boîtier à rude épreuve. J’envisage depuis pas mal de temps de le changer par un 5D Mark III ou un 6D. Mais avant de piocher dans mes économies, je me dis qu’il serait temps que j’exploite au maximum les possibilités offertes par ce 500D. Côté photo, c’est déjà correct, mais côté vidéo, je n’avais encore jamais fait grand chose. C’est là que mon petit côté geek intervient. Je me suis aperçu qu’il existait une surcouche logicielle au 500D (et à d’autres modèles dont le 5D Mark II – et sans doute bientôt le 5D Mark III), firmware Open Source dénommé Magic Lantern, qui permet d’exploiter au maximum les possibilités offertes en vidéo par ces quelques boîtiers Canon (plus quelques applications supplémentaires en photo, principalement pour le mode Bulb et les timelapses). Bref, je n’ai pas pu m’empêcher d’installer Magic Lantern et de découvrir un peu ce mode vidéo.

Voici par exemple ci-dessous cette fameuse petite vidéo où j’interprète Comptine d’un autre été :

Interpreting Comptine d’un autre été – Yann Tiersen – Amélie Poulain Soundtrack from Guillaume on Vimeo.

Comme vous le voyez, cette vidéo provient du site Vimeo où je me suis pour l’occasion créer un compte. Je me dis qu’il serait quand même plus sympa de passer directement par la balise <video> disponible avec HTML5. Et comme j’avais encodé ma vidéo (que mon Canon 500D me sort initialement au formet .mov…beurrrrrkkk !) dans un conteneur AVI via H.264 pour la vidéo et AAC pour l’audio, je me suis dit que je pouvais faire mieux que ça et passer à un format totalement libre, à savoir le conteneur WebM, encodé via VP8 pour la vidéo et Vorbis pour l’audio. J’ai d’ailleurs utilisé très simplement le logiciel VLC pour encoder mon .mov initial (d’une taille environ égale à 650 Mo) en .webm (d’une taille environ égale à 25 Mo), le point .avi ayant lui une taille avoisinant les 80 Mo.

Voici donc une implémentation en WebM de cette même vidéo :

Chacun pourra se faire son idée sur le meilleur rendu vidéo et audio entre ces deux vidéos. Pour ma part, je ne sais pas trop. En tout cas, il est beaucoup plus à mon goût (comprendre propre, sobre, et respectueux des standards) d’utiliser la balise <video> que faire un lien vers le site Vimeo (le seul gros avantage que j’y vois c’est que les vidéos sont stockées sur les serveurs de Vimeo plutôt que sur le mien !). Je manque toutefois beaucoup de recul à l’usage ! Donc, tout ça est To Be Continued…

SNES et autres game-boy des temps anciens – la suite

Comme je l’avais suggéré il y a de ça deux billets (comme le temps passe vite), j’ai écrit une PageWebQuiNeSertARien©, afin de dévoiler au monde entier mes fabuleux scores au jeu Mario Kart sur SNES (système PAL). Je suis bien conscient que c’est d’un intérêt pour le moins léger, mais au moins ça me permet de graver dans le web des scores qui pourraient être définitivement inaccessibles un jour prochain (console morte ou cartouche morte), et accessoirement de créer pour la première fois un tableau en html. Bon là j’avoue, c’est quand même ultra-facile ça (mais ne vous inquiétez pas, j’ai plein d’autres idées derrière la tête sur la conception à long terme du site, mais toujours aussi peu de temps et/ou la flemme de mettre ces idées en applications).

En vrac

Non, contrairement à ce que le titre du billet pourrait laisser suggérer, je ne suis pas totalement en vrac…pas encore du moins. Ce qu’il suggère davantage, c’est une suite de news sans queue ni tête, donc clairement en vrac !

Hier soir, j’ai mangé dans un très bon restaurant japonais avec deux amis. Il s’agit de l’Izakaya. Situé près de la station de métro Palais de Justice à Toulouse, on y mange très bien, dans un cadre agréable, quoique très (trop) calme et pour ne rien gâcher, les prix pratiqués sont loin d’être excessifs. J’avais pourtant quelques craintes au départ, d’autant plus que je suis très difficile concernant les restaurants japonais. Ces craintes ont été vite dissipées et j’y ai passé un très bon moment ! Je le conseille fortement à tous ceux qui apprécient la cuisine japonaise ou souhaitent la découvrir !

Le temps passe vite, et dans seulement deux semaines, je pars en vadrouille pendant une petite semaine en Islande avec quelques amis, en passant par la case Amsterdam (ou plutôt Rijswijk) à l’aller comme au retour ! J’ai plutôt hâte d’effectuer ce voyage, d’autant plus que je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre, que ce soit en termes de paysages, d’ambiances, d’accueil et de contact avec les habitants ! Il faut que je réfléchisse aussi aux objectifs à emporter dans mes bagages. Je planche sur le 100 mm macro en priorité. Mon ami Sam aura lui aussi quelques objectifs Canon ce qui fait que l’on aura l’occasion de partager nos optiques. J’aurais bien pris mon Leica M aussi, mais malheureusement, je ne l’ai pas encore acheté 😉 .

Sam, justement, a eu la gentillesse de me donner un coup de pouce dans ma quête de la collection de l’ensemble des traductions du livre Gödel, Escher, Bach dont j’ai déjà longuement parlé ici. Il m’a récupéré la traduction hollandaise (non disponible sur Amazon, mais disponible sur une sorte d’équivalent hollandais, bol.com), et j’ai hâte de la voir et de la récupérer dans une quinzaine de jour (de la lire un jour aussi, mais ce ne sera pas pour tout de suite hélas !).

J’ai vu le nouveau Tarantino il y a quelques jours, Django Unchained et j’ai adoré du début à la fin. Ce film est totalement jouissif, et bénéficie d’acteurs magistraux. Il faut aller le voir (en VO bien sûr) rien que pour les performances de Christoph Waltz et de Samuel L. Jackson. Les autres acteurs sont au diapason, notamment le toujours excellent Leonardo DiCaprio.

And last but not least, j’ai enfin eu de la chance au tirage au sort pour assister à un concert à la Halle aux Grains jeudi prochain. Un an et demi que j’attendais ça 🙂

SNES et autres game-boy des temps anciens

Quelques discussions récentes avec des collègues m’ont amené à déterrer mes vieilles consoles de jeux vidéos du placard, la Super Nintendo, et la Game Boy – les seules que j’ai jamais possédées. Je me demandais en fait tout bêtement si elles marchaient encore. En effet, au fil de nos discussions, je me rendais compte que j’étais finalement l’un des rares (de notre tablée tout du moins) à avoir vraisemblablement de vieilles consoles a priori en bon état de marche. Il faut dire que durant mes jeunes années où j’ai mis ces deux consoles à contribution, j’en ai toujours pris grand soin. Ainsi, avant de les ressortir du formol, je n’avais pas souvenir de dysfonctionnements majeurs sur l’une ou l’autre console, si ce n’est un léger faux contact sur le fil de l’alimentation de la SNES (qui m’obligeait donc à caler l’alimentation d’une manière ou d’une autre le temps de faire contact et de ne plus toucher à ce fil le temps de la partie).

Je dois dire que j’étais donc relativement confiant en ressortant ces dinosaures (enfin tout est relatif, je suppose qu’une simple Nintendo, voire certains précurseurs du début des années 80 font figure de soupe primodiale dans ce cas là). Et je suis donc fier de pouvoir clamer haut et fort à la face du Web Infini que mes dinosaures sont toujours opérationnels 🙂 ! Hormis le problème susmentionné, la Super Nintendo et les jeux fonctionnent sans accrocs. Quant à la Game Boy, elle accuse sobrement le poids des ans à travers un léger jaunissement de sa pauvre carcasse. Mais c’est bien tout ce que je peux noter jusqu’à présent. Je suis d’autant plus fier de cette Game Boy qu’elle est arrivée au foyer familial il y a plus de 22 ans, lors du Noël 1990 (à l’origine, elle était un cadeau pour ma sœur aînée 😉 ). Car forcément, les Game Boy Color, Game Boy Pocket et autres consorts sortis les années suivantes ne comptent bien sûr pas le moins du monde 😉 . Seul le modèle original prévaut et est côté sur les marchés 😉 . Bien sûr, pour rien au monde je ne vendrais ces deux consoles. J’ai d’ailleurs bien envie de récupérer un ou deux jeux d’occasions auxquels j’ai toujours voulu jouer sur ma SNES sans jamais en avoir eu l’occasion.

J’avoue, je n’ai pas résisté à une autre envie qui me trottait dans la tête, à savoir récupérer mes vieux scores de contre la montre à Mario Kart. Je les ai pris en photo avec mon cher Galaxy (il faut bien qu’il me serve à prendre des photos de temps à autre sinon il ne mérite plus son appellation de smartphone, et si vous êtes veinards, dans le genre page web qui ne sert à rien, peut-être que je présenterai l’ensemble des photos un de ces jours). Ces scores, je ne les ai pas (encore) comparés aux « records » présentés sur ce site, mais je suis sûrement loin du compte. Je remarque surtout que j’ai perdu la main, car même en roulant sur mes circuits favoris, je n’ai pas réussi à m’approcher à mieux qu’une seconde de mes records qui ont dû être établis il y a entre 10 et 15 années déjà.

Que ce billet ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne suis pas, loin, très loin de là, un « gamer« . Je pense que ça en ferait rigoler certains d’ailleurs. Disons que je suis autant un gamer que Steve Jobs fut le chantre du logiciel libre. J’ai certes joué à la Playstation ou à la Wii (c’est pour vous faire comprendre que je suis au fait du gap technologique de ces 20 dernières années), mais c’était toujours chez des amis ou lors de mon année de colocation. Et ce n’est pas ça qui ferait de moi un gamer. Pas plus que mes quelques années d’adolescence où je jouais de temps à autre sur PC lorsque mon père nous a ramené notre premier ordinateur (donc je dirais en visant une fourchette large une période s’étalant entre mes 14 ans et mes 17 ans).

Je conclurai ce billet avec une question fondamentale : quelle est la durée de vie « programmée » de la SNES et de la Game Boy ? Autrement dit, combien de temps de jeu effectif ces machines peuvent-elles endurer avant qu’un élément critique ne rende l’âme et réduise la console à l’état de fossile inutilisable ? Je dis inutilisable car même si ce n’est peut-être pas impossible au plus chevronné des bidouilleurs, il paraît bien difficile de pouvoir réparer ces machines si une pièce maîtresse venait à lâcher. Quelques recherches très rapides s’attardent sur le problème lié aux condensateurs présents et qui auraient tendance à gonfler, aux piles de sauvegardes présentes directement sur les cartouches qui pourraient couler, mais rien de bien définitif pour le moment. Il faudrait que je recherche l’information en anglais et pas en français, mais j’ai la flemme ce soir.

Deux sonnets

Je prends de plus en plus de plaisir à écrire des poèmes. J’ai d’ailleurs déjà présenté certains d’entre eux sur ce blog. Alors en voici deux autres. Grande « première » pour moi, ces deux poèmes sont des sonnets. C’est la première fois que je m’impose vraiment une contrainte plus forte que celle qui consiste à faire rimer au mieux chacun des vers. Étonnamment, cette contrainte est libératrice (et pas assommante contrairement à ce qu’exprime mon second poème, mais c’est peut-être parce que je ne suis qu’au début de mon exploration) dans le sens où elle m’oblige à emprunter des directions que je n’aurais pas forcément eu l’idée de prendre dans d’autres circonstances. Il est clair que je vais essayer de produire d’autres sonnets en parallèle de vers plus libres. Je n’exclus pas non plus de m’imposer d’autres contraintes. Enfin, je pense aussi retravailler mes anciens poèmes qui ne sont pas encore parfaits à mon goût (je pense notamment à Lola 2 qui à bien des égards est mon poème préféré, ce qui du coup m’oblige à être d’autant plus sévère dès que je croise un défaut et de la place pour une correction).

La Grand-Place Cerebellum

Le sourire de façade s’évade, un vieux,
Transi, s’approche du lit, de sa main le pieu,
Aiguisé d’années de rancœur et de sueur,
Veut abattre ces photos, sources de lueurs,

Nocives, et voilà l’ombre, avertie et lascive,
Elle détourne le geste qui ploie, et s’esquive,
Le bras, maître d’un corps meurtri, l’âme passive,
La suit, lorsqu’au-delà les fétides coursives,

Fusionnent sur la Grand-Place Cerebellum,
Les eaux de parfums d’antan, le Pandémonium,
Des drogues qui pulsent au rythme des scories,

Des effluves de maux, paralysent l’esprit,
Ce sont des souvenirs, ces vassaux du malin,
Qui vont noyer ce corps dans son propre chagrin.

Le Belliqueux

Il déconstruit sa vie, remballe le tapis,
Rouge mat de chaque victoire à la Pyrrhus,
Il tente un pied de nez à son propre corpus,
Qui ne s’étiole pas sous tant de mauvais plis,

En échec, et las d’être toujours en contrôle,
Il emploie ces fiels, dénommés sexe et alcool,
Désillusions de plus, l’automédication,
N’est pas la solution à ce mal en faction,

Même ce sonnet ne peut que l’assommer,
La règle tacite impose cette métrique,
Merci à ces manants, qui nous mènent à la trique,

Sous couverts d’autorité, prenant bien leur pied,
Et au cœur hormonal de leurs fluides visqueux,
Sous la couche de leurs chairs créent le Belliqueux.

News hivernale !

Je n’ai pas été très actif sur le blog au cours du mois de janvier. Je vais essayer de me rattraper durant ce mois de février.

Il y a  trois semaines environ, j’ai eu l’occasion d’aller rendre une petite visite à mes amis Sam et Lisa qui habitent en Hollande du côté de Den Haag. Ce fut ma première visite depuis la naissance de leur superbe petite fille au mois de septembre dernier. Le week-end est passé très rapidement, mais j’ai essayé d’en profiter au maximum. Sam m’a amené visiter Amsterdam, ville où je n’avais encore jamais posé les pieds. Par une très belle mais aussi très froide journée, nous avons sorti nos appareils photos (accompagnés par Antonia, une amie à Sam) et essayé de capturer quelques beaux moments de cette journée. Si Sam a réussi sa mission, je pense avoir lamentablement failli dans la mienne. Cela dit, j’essaierai tout de même de présenter quelques unes de mes photos sur le site web ;-).

Ce petit week-end en Hollande fut l’occasion de se mettre d’accord sur un prochain voyage que l’on va faire en Islande à la fin de mois de mars. Une nouvelle chance de faire de belles photos. Et peut-être aussi l’opportunité d’observer des aurores si le Soleil a la bonne idée de se mettre en colère durant les premiers jours de notre printemps boréal. Nous sommes justement proches du maximum du cycle solaire de 11 ans, vingt-quatrième cycle du nom. Je croise les doigts !

Après le formidable bouquin Gödel, Escher, Bach lu il y a un an, j’ai entamé il y a quelques jours la lecture d’un autre pavé non moins passionnant rédigé par Douglas Hofstadter, « Le Ton Beau de Marot« , un monumental essai sur les problématiques de fond et de forme qu’entraîne la traduction d’une œuvre en prose, d’un poème ou d’une quelconque phrase de sa langue d’origine vers n’importe quelle autre langue que l’on peut imaginer ! Je ne sais pas à quoi carbure Hofstadter, mais j’aimerais bien découvrir son secret. A l’origine de ce bouquin, dont j’ai dû lire le premier cinquième pour le moment, un petit poème de Clément Marot, un poète français du seizième siècle, globalement tombé dans l’oubli aujourd’hui…ou presque ! Merci M. Hofstadter. Ce livre m’a aussi déterminé à mettre en application une idée farfelue que j’avais derrière la tête depuis un long moment, à savoir récupérer d’une manière ou d’une autre l’ensemble des traductions disponibles de son best-seller Gödel, Escher, Bach que j’ai donc déjà lu en VO l’an dernier (soit en anglais). Non seulement ce bouquin est passionnant, et mérite une deuxième lecture dans sa langue d’origine sans aucun doute, mais en plus la plupart des traductions qui en ont été faites sont sûrement de très bons exemples de performances extrêmes dans cette exercice si délicat. Il faut dire que Gödel, Escher, Bach, complexe sur le fond, l’est tout autant sur la forme. Hofstadter nous raconte notamment que la première fois que ses éditeurs ont évoqué l’idée d’une traduction, celui-ci a vite compris que cette tâche n’avait rien de trivial et qu’elle devrait être dévolue aux gens les plus compétents qui auraient compris l’essence de son bouquin (sur le fond et sur la forme) afin de pas dénaturer profondément son propos et toutes les subtilités cachées en VO. Bref, je vous passe les détails, mais toujours est-il que Hofstadter et certains de ses proches amis (américains et étrangers) se sont énormément impliqués dans diverses traductions (en français, italien, hollandais, allemand, chinois pour ne citer que les plus fameuses) qui font que lire ces traductions revient à vivre une nouvelle expérience de ce bouquin génial. Bien sûr, je pourrai sans problème lire la traduction française (c’est à espérer en tout cas !), ainsi que la version espagnole. Cela sera en revanche plus difficile pour l’allemand (mais je progresse petit à petit), pour l’italien (que je déchiffre un peu sans l’avoir jamais appris), pour le hollandais (dont je n’ai globalement aucune notion), et je ne parle pas du chinois ! Mais voilà un bien agréable défi, et comme je le disais précédemment, une idée bien farfelue que de rassembler l’ensemble des traductions disponibles et d’essayer pourquoi pas d’arriver un jour à toutes les lire. Je possède ainsi déjà l’édition originale américaine. Je vais bientôt récupérer les éditions françaises, allemandes, espagnoles et italiennes (toutes disponibles sur Amazon.fr). Pour la traduction hollandaise (peut-être la meilleure d’après Hofstadter), et bien je vais voir si mes connaissances hollandaises peuvent m’aider ;-). La traduction japonaise est disponible sur la version Amazon japonaise (avec une interface en anglais), donc je ne devrais pas avoir trop de problèmes non plus pour me la procurer. Pour le chinois et le russe en revanche, cela va être une autre paire de manches :-).

Dans un registre complètement différent, j’ai eu l’occasion de découvrir la nouvelle mouture du célèbre OS de Microsoft, à savoir Windows 8. A l’origine de cette rencontre, l’achat d’un nouveau pc portable pour ma sœur. Son ancien portable (un HP, qui était initialement mon premier pc portable), vieux de plus de 6 ans, vient définitivement de rendre l’âme (sans doute la carte mère, comme la première fois que j’ai eu des soucis avec, à peine un an et demi après l’avoir acheté, et alors que j’étais en coloc à Paris et qu’il me fallait absolument un pc, d’où l’achat éclair d’un pc portable Toshiba qui lui tient toujours vaillamment le coup 🙂 ). Bref, la place pour le pc chez ma sœur étant assez réduite, et puisqu’elle ne fait essentiellement que de la bureautique et de la navigation sur le net, je lui ai dégoté un pc portable relativement abordable (moins de 500 €), de marque Asus. Le portable est mignon et silencieux, possède une frappe confortable, des caractéristiques en RAM, CPU et disque dur à faire pâlir n’importe lequel de mes ordinateurs actuels, mais possède cette formidable abomination qu’est Windows 8 ! A mon avis, une sorte de croisement bancal entre un OS d’ordinateur classique et un OS de tablettes ou smartphones. Je cherche toujours désespérément le menu démarrer (qui semble être définitivement passer à la trappe, un shell où exécuter quelques commandes pour bidouiller légèrement Windows à ma sauce, en vain…). Bref, je suppose que ma sœur s’en fiche un peu. Pour le reste, et bien que je n’y ai pas passé trop de temps, la ressemblance avec 7 à tout de même l’air assez nette. Je me demande quand même si une version Windows 8 pour entreprises va sortir tellement ça me parait peu adapter à certains domaines. Mais je suis peut-être devenu trop vieux pour m’adapter aux nouveaux changements. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir un smartphone que j’aime bidouiller 😉 .

Queen et Joe Hisaishi

Quel est le point commun entre l’un des plus célèbres groupe de rock de tous les temps et le formidable compositeur japonais Joe Hisaishi, maître attitré des bandes originales des films de Hayao Miyazaki ? Et bien, pour moi, on a là des génies de la musique, de la Musique que dis-je. Tous les 5 (John Deacon, Bryan May, Roger Taylor, Freddie Mercury pour Queen, Joe Hisaishi… pour Joe Hisaishi) ont (ou ont eu hélas) un talent monstre. Ils ont toujours été une grande source d’inspiration pour moi. Queen depuis bien plus longtemps que Hisaishi d’ailleurs car mes parents écoutaient Queen bien avant que ne débute mon adolescence et mon culte à leur égard 🙂 . En tout cas, dès que j’ai un gros coup de blues, et même quand je n’en ai pas, j’écoute leurs musiques, et cela me réchauffe le corps et le cœur et me remonte le moral ! Queen est notamment une telle source d’inspiration que je possède quelques très beaux bouquins sur eux que je ne me lasse pas de parcourir. Je viens notamment de faire l’acquisition du livre, « Queen, The Complete Illustrated Lyrics ». Comme le nom du livre l’indique, il s’agit de la réunion dans un seul et même volume de l’ensemble des paroles des chansons du groupe. On y trouve aussi de superbes illustrations (photos promotionnelles, on-stage, artworks etc.) et des bouts de papiers « historiques » où chacun des membres du groupe griffonnait les ébauches de futurs tubes ! Bref, pour un fan tel que moi, c’est l’extase ou presque 🙂 .

Quant à Joe Hisaishi, je n’ai pas le livre de ses partitions complètes pour piano (ça existe ?), mais je viens d’acquérir un superbe album « Hisaishi meets Miyazaki Films » qui reprend plusieurs thèmes célèbres composés par Hisaishi pour les films Nausicaä, Porco Rosso, Princesse Mononoke et Le Voyage de Chihiro. Il n’y a qu’à écouter et se laisser transporter. On frôle le génie à l’état pur là aussi…

Tiens, je me dis qu’il faudra que je raconte ici le nombre de fois où je trouve une idée, une phrase pour une mini-nouvelle ou un poème, parce que je suis en train d’écouter telle ou telle musique (douce ou totalement brutale d’ailleurs 😉 ).

Une nouvelle année, tout ça, tout ça

J’étais en train d’observer que jamais mon blog n’a été aussi actif (selon mes standards) qu’en feu l’année 2012. Au bilan, j’aurai publié 46 articles pour cette seule année, contre 44 (!) pour l’ensemble des années précédentes, soit depuis ce billet-ci. Quand je pense qu’il y a à peine un petit peu plus d’un an, j’envisageais encore sérieusement d’arrêter ce blog, je me dis que j’ai pris la bonne décision (en tout cas, le web infini devra encore me supporter 🙂 ). Je ne serais pas mécontent d’atteindre de nouveau la cinquantaine de billets publiés pour l’année 2013, soit une moyenne d’un billet par semaine, ce qui est un bon rythme de croisière (même si mes 46 billets n’ont pas été totalement répartis uniformément en 2012). En ce qui me concerne, j’ai l’impression que plus j’écris, plus j’ai envie d’écrire, et ce cercle vertueux s’entretient alors de lui-même. Mais bon, ne tirons pas trop de plans sur la comète, car si ça se trouve, ce billet sera le seul de cette nouvelle année ! Peut-être que je devrais en faire une résolution comme on en fait traditionnellement chaque début d’année. Les résolutions, ce n’est pas vraiment mon truc, et puis à peine formulées, elles s’évaporent dans le néant et je les oublie. Du coup, je vais essayer de me prêter au jeu ici-même, car couchées par écrit, je pourrai m’y reporter au besoin. Donc, complètement en vrac, voici ce que je me souhaite pour cette nouvelle année :

  • Continuer ce blog sur un bon rythme de croisière.
  • Lire légèrement moins cette année…
  • … pour avoir davantage le temps d’écrire…
  • Voyager (destinations lointaines ou proches, peu importe) pour continuer sur ma pente ascendante depuis 2011, voire 2010.
  • Me mettre enfin à l’escalade maintenant que ma condition physique n’est pas trop dégueulasse et que ma souplesse me permet d’envisager cette année les grand-écarts latérals et facials.
  • Trouver un sens à la vie de mon compte twitter parce qu’il me fait penser à un pauvre Tamagodchi que je ne nourrie pas 🙂
  • Me perfectionner en photographie après une bonne année 2012 🙂 Notamment chercher à faire un stage ou deux (de studio notamment).
  • Continuer à modeler le site web et le blog selon mes envies (j’ai en fait des objectifs en tête, même si ce n’est pas très précis, toutefois, je ne suis pas mécontent de voir qu’en 2012 déjà, les choses ont bien bougé).
  • Réussir à aménager mon nouveau chez moi de manière cohérente malgré des goûts éclectiques et ma propension à accumuler des objets anecdotiques et des souvenirs de voyage.
  • Être fluent en allemand, russe et japonais…pas besoin d’attendre un an pour savoir si je réussirai à tenir cette résolution 🙂
  • Arrêter de claquer mon argent sur Amazon 🙂
  • Entretenir les belles amitiés que j’ai déjà, en nouer de nouvelles encore si possible.
  • Comprendre les femmes…là aussi, mes chances de réussite sont bien minces 🙂
  • Et puis surtout, surtout, me prendre beaucoup moins la tête à essayer notamment de vouloir plaire à tout le monde et à être si exigeant avec les autres et avec moi-même (ce fut déjà largement le cas en 2012 🙂 ) et m’amuser et apprécier les moments passés à faire ce que j’aime et sortir avec mes amis.

Bon, voilà, ça fait déjà une très bonne liste ! Il faudra donc attendre un an désormais pour faire le point.

Paris. Salon de la photo.

Cela fait déjà un bon mois que je suis revenu de Paris mais je voulais partager ici quelques rapides impressions de ma petite visite du salon de la photo et il n’est jamais trop tard pour le faire !

Je suis arrivé à Paris le jeudi 8 novembre, journée d’ouverture du salon. Ayant atterri à Orly en fin d’après-midi, je pense que j’aurais été un peu « short » pour profiter du salon ce jour là 😉 Comme on me l’a très sagement et gentiment suggéré, j’y suis allé le vendredi. J’ai pu ainsi profiter d’un parc des expos de Versailles relativement calme (au moins jusqu’aux environs de 14h00…) et je n’ai quasiment pas dû me battre et jouer des coudes comme cela aurait été très probablement le cas le week-end.

J’ai dû entrer dans l’arène aux alentours de 10h00 ou quelque chose comme ça. La première chose qui m’a frappé, c’est le nombre de personnes qui possédaient une invitation gratuite comme la mienne. Je suppose qu’on l’a tous obtenue de manière similaire (dans un magazine spécialisé dans la photo en ce qui me concerne). Et moi qui étais tout fier de me pointer avec mon invitation VIP…;-). Une fois ma déception initiale dissipée en quelques fractions de seconde, j’ai récupéré un plan du salon afin de me repérer parmi les nombreux exposants. Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire la liste de tous les exposants présents, et de toute façon, je ne risque pas de m’en souvenir 🙂 Je ne suis pas venu au salon avec une idée fixe en tête comme acheter tel matériel, ou à tout le moins me faire une idée de tel matériel avant de me le procurer. J’y suis plutôt allé rempli de curiosité. Alors je me suis d’abord baladé en long, en large, et en travers afin d’effectuer mes repérages. Évidemment, il est des exposants que l’on ne pouvait pas rater de par leur taille et leur emplacement central, à savoir les « grandes » marques telles Canon, Nikon, Pentax, Sony et bien d’autres. Mais je vais y revenir.

Et oui, tourner, repérer, alors que l’on a des heures de métro derrière soi, c’est fatiguant tout de même. Heureusement pour moi, la Salle des Grandes Rencontres (sic) était là pour me sauver la vie ! Et comme il y avait une conférence qui venait de débuter sur le thème « Concours Photo: Pour ou Contre les photographes ? », et qu’il y avait des chaises de libre, j’y ai sagement assisté ! A vrai dire, la conférence n’était pas inintéressante en soi. Il y était question de certaines closes  abusives qui se glissent de temps à autre dans les contrats que l’on s’apprête à accepter lors d’un concours. Du genre céder tout droit sur ses photos, son droit moral notamment. Bref, la conférence était bien sympa, mais malheureusement, le seul point qui me semblait vraiment intéressant a juste était effleuré à la fin du débat, point qui suggérait que les photos libres (je ne suis pas sûr du terme exact mais ça m’en semblait très proche), prises notamment par les amateurs, pouvaient être une menace pour les photographes professionnels. Là, du coup, j’ai arboré un grand sourire en me disant qu’on allait enfin aborder un sujet très intéressant, mais hélas, il n’y eu point de débat, c’était l’heure de manger…Bref, j’étais vraiment déçu pour le coup !

J’ai profité de la « pause » sandwich pour naviguer au milieu des expositions photographiques et contempler quelques très jolies photos. Je me suis assez longuement arrêté aux stands Sigma et Tamron qui proposent des optiques de qualité bien souvent plus abordables que celles du genre Canon et Nikon. J’ai pu apprécier (de trop loin hélas) le travail d’un photographe qui présentait à tous sa manière de photographier en studio. J’ai vraiment beaucoup apprécié. Pas tant pour le produit final de la photo de studio que pour le travail sur l’éclairage qui est assez sympa en soi. J’ai jeté un œil aux stands Hasselblad et Leica, en me disant qu’un jour, moi aussi j’aurais mon moyen-format. Puis je suis retourné en début d’après-midi à la salle de conférence pour assister à l’interview de Bernard Descamps. Je le connaissais seulement de nom et n’avais vu quasiment aucune de ses photos. Si j’ai bon souvenir de ses propos, Descamps travaille en argentique (parce qu’il n’a pas envie de passer 3 ans à apprivoiser le numérique et l’épreuve du tirage), et très majoritairement en monochrome. Il semble s’attacher beaucoup au cadre. Et il voyage – beaucoup – même s’il n’aime pas ça. Je lis de temps à autre des interviews de photographes dans les magazines spécialisés ou sur certains sites internet, mais c’était la première fois que j’assistais « en live » à une de ces interview. C’est sympa de pouvoir appréhender différemment la personne. Ce n’est pas valable que pour le domaine de la photo d’ailleurs !

Bref, j’avais promis de faire court, donc je vais m’arrêter là pour ce soir ! Disons pour conclure que je renouvellerai sûrement l’expérience ou d’autres dans le même genre.

A brave new blog

As you can see, this blog has been migrated from Dotclear to WordPress. It is an operation I wanted to perform for quite a few months now so I am glad it is finally done. I expect some bugs (the broken links for instance) to occur from time to time even if I have been cautious to check every post. In the end, only the commentaries have not been migrated yet. I will care about them later (or never…).

The truth is that this migration is not at all irrevocable. But I was longing for it and craving to test its pros and cons. So I think this WordPress blog  will last a few months – or a few years – depending on my mood and my findings.

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Comme vous pouvez le constater, le moteur de ce blog a été migré depuis Dotclear vers WordPress. C’est une opération que je souhaitais réaliser depuis plusieurs mois maintenant, et je suis heureux qu’elle soit désormais accomplie. Je m’attends à ce que quelques bugs (les liens cassés par exemple) s’invitent de temps à autre, même si j’ai fait attention à vérifier l’ensemble des billets. Finalement, seuls les commentaires n’ont pas encore été migrés. Je m’en chargerai plus tard (ou jamais…).

La vérité est que cette migration n’est pas totalement irrévocable. Mais je l’espérais afin de tester ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, ce blog WordPress pourra durer quelques mois – voire quelques années – cela dépendra de mon humeur et de mes trouvailles.