Un joujou gyroscopique

Je me suis récemment procuré un de ces joujous gyroscopiques ! C’est le très bon exemple du genre d’objets qui n’ont pas pour moi une grande utilité a priori mais que j’aime beaucoup pour leur look et pour leur manière de faire découvrir la Science. ^^ Par science, j’entends ici ce fameux effet gyroscopique que l’on ressent lorsque l’on met la bouboule en action. En fait, on commence à faire tourner le rotor (une roue qui tourne autour d’un axe donné, disons i), tandis que ce même rotor tourne autour d’un axe perpendiculaire à i (disons j, qu’on peut considérer comme étant constant pour simplifier les choses – en revanche i tourne du coup). Le tout produit un couple (une variation de la direction du moment cinétique) suivant l’axe k, le triplet (i,j,k) pouvant alors former une base plus ou moins orthonormée. Bon, c’est de la théorie à la grosse, mais ce genre d’objet est vraiment sympa pour mettre en évidence de manière amusante un tel phénomène physique. Je pense que dans une classe de lycée, un professeur de physique pourrait s’en servir de manière très didactique. Et puis, il faut savoir que ce fameux effet gyroscopique ne reste pas cantonner à un rôle purement théorique, mais intervient de manière très concrète dans certains domaines, par exemple sur les satellites, afin de leur permettre de s’orienter (contrôler leur attitude plus précisément) suivant un guidage précis, grâce aux CMG.

Bon, a priori, le joujou en question est plutôt vendu en tant qu’instrument de rééducation. Mouais, à vrai dire je n’ai aucune idée de la pertinence médicale de telles assertions – j’aurais même plutôt tendance à penser qu’abuser de l’instrument pourrait à la longue filer des tendinites aux poignets. ^^ Mais bon, je m’en fou un peu, je ne l’ai pas acheté pour ça !

Amazon addicted !

I think I should go to rehab one of these days ! Because my addiction to Amazon is becoming more and more annoying ! Well, not really for me, but for my bank account ^^ Everytime I see something that I find interesting (mostly books at the beginning) but now also computer things, both nice and useful objects and so on, I tend to put them automatically in my shopping cart ! I suppose it could be worse, i.e. I could buy them instantly ^^ However, I am not sure this is of such a relief for me ! It means there is room for worsening compulsive purchases ! Perhaps I am exaggerating a little bit. For instance, I’ve got almost 100 articles in my shopping cart at the moment, and anytime soon I will wish to buy them (OK, not the whole cart in one purchase ^^), and that is a little scary ! But that is also so comfortable when you have an idea of something you would like to get, to register it in your cart and save it for later !

I am aware of gambling websites where the « client » is protected from himself in the sense that you can set a threshold, which, when triggered, prevent the client from gambling or whatever it would take to spend money on the site ! Maybe Amazon should do that 🙂 Or maybe I am just becoming a new kind of compulsive buyer, the compulsive buyer 2.0, addicted to Amazon, but not to real stores and my only option is to go to the rehab 2.0 ^^

Lectures

Ce billet fait plus ou moins suite à celui-là. J’ai certes un peu baisser de rythme, (j’ai pas mal d’autres choses que j’essaie de faire en ce moment, du genre écrire, préparer mes futurs voyages – Tanzanie etc. -, faire de la photo, aller au cinéma, refaire le monde – et les gens -, faire du sport, dormir etc.), mais cela reste quand même raisonnable.

Je m’en étais arrêté lors de ma dernière liste au « Manuscrit trouvé à Saragosse (version de 1810) » de Jean Potocki. J’ai depuis enchaîné les bouquins suivants :

– La Vie mode d’emploi, de Georges Perec (absolument génial)

– If on a Winter’s Night a Traveler, de Italo Calvino

– Le hasard et la nécessité, de Jacques Monod

– Les choses, de Georges Perec

– A Pale View of Hills, de Kazuo Ishiguro (il ne me reste d’ailleurs plus que « The Unconsoled » à lire avant d’avoir fait – déjà hélas 🙁 – le tour de tout ce que Ishiguro a publié jusqu’à maintenant.

– Exercices de style, de Raymond Quesneau

– The English Patient, de Michael Ondaatje

– The Inheritance of Loss, de Kiran Desai

– From Eternity to Here, de Sean Carroll (j’en ai déjà parlé ici. Petite anecdote amusante concernant ce bouquin: je l’avais initialement commandé sur Amazon au mois de janvier et je l’avais embarqué dans mes valises pour occuper mes longues heures d’avion vers l’Australie. Et alors que je ne l’ai pas sorti de mon sac durant mon vol aller, c’est au cours d’un vol intérieur que ce qui devait arriver arriva : décidé à m’occuper durant les 3 petites heures de vol (et oui c’est grand l’Australie !) je l’ai bêtement oublié dans l’avion après l’avoir glissé dans la poche à vomi, à magazines. Du coup, je l’ai recommandé à mon retour ! Non mais !)

– Arcadia, de Tom Stoppard

– Les Trophées, de José Maria de Heredia (de très beaux poèmes !)

– In Cold Blood, de Truman Capote

From Eternity To Here : Physique, cosmologie et Big Bang

J’ai récemment terminé la lecture de From Eternity To Here: The Quest For The Ultimate Theory Of Time. Derrière ce titre un peu pompeux se cache un bouquin de très bonne facture écrit par le physicien américain Sean Carroll qui a pour but d’expliquer aux néophytes l’origine de la direction du temps que l’on ne perçoit à notre échelle que dans une seule direction (i.e. du passé vers le futur). Je ne peux que le conseiller aux férus de physique et aux pauvres frustrés dont j’ai fait parti lorsqu’étant préado, à chaque fois que je me demandais ce qu’il y pouvait y avoir avant le Big Bang, on me répondait (enfin les articles de vulgarisation que je lisais) que la question n’avait pas de sens, point final (très mauvais exemple de réponse qui va à l’encontre du raisonnement scientifique et du questionnement permanent à mon avis, mais je digresse !).

Le livre est très dense et brasse sur environ 400 pages des thèmes tels que l’entropie (le fil rouge de l’exposé), la relativité générale, la physique quantique, la gravité quantique (enfin ce qu’on en sait), les trous noirs, l’état de l’art en cosmologie (jusqu’à la singularité Big Bang globalement) et quelques tentatives pour expliquer ce Big Bang (Multiverses et compagnie…) de manière sensée. Bref, j’ai envie de dire, à mettre entre toutes les mains de gens passionnés car tous les livres de vulgarisation embrassant ces thèmes sont loin d’être de la même qualité.

J’ai tout de même deux petits bémols :

– même si c’est de la très bonne vulgarisation, cela n’empêche pas que sans un minimum de familiarité avec les grandes théorie de la physique, le lecteur « lambda » peut vite se retrouver un peu largué. Enfin, c’est mon opinion ^^. Dur dur de toute façon de faire de la vulgarisation sur un sujet aussi pointu qui soit compréhensible par le néophyte sans ennuyer ceux qui s’y connaissent déjà un peu.

– enfin, le livre n’existe qu’en anglais. Donc, si vous êtes allergiques à cette langue, je ne suis malheureusement pas sûr qu’une traduction française soit dans les tiroirs.

Siemens, Sagem, Samsung : les 3 S

Qu’ont en commun ces 3 marques si ce n’est le remarquable fait qu’elles commencent toutes par un S ? Et bien, c’est dans l’ordre cité les marques des 3 téléphones mobiles qui sont ou ont été en ma possession.

Mon premier téléphone m’a été offert par mes parents pour mes 17 ans, juste au moment où je débutais ma Terminale (je suis né au mois de septembre). Il s’agissait d’un modèle Siemens A40. Deux ans plus tard, à l’été 2003, j’ai malencontreusement « temporairement » noyé ce portable. Il a alors commencé à clignoter de façon assez inquiétante au moment où je le sortais de son bain (qui se situait dans mon sac à dos…longue histoire). Après une séance de séchage intensif, j’ai réussi à le refaire plus ou moins bien marcher avant qu’il ne rende définitivement l’âme une semaine plus tard. Snif.

Ce fut alors l’entrée en scène de mon fameux Sagem myX-5m dont j’ai déjà parlé un peu sur ce blog ^^.

Modèle qui fut donc remplacé l’an dernier par le Samsung Galaxy SII (mais mon Sagem marche toujours).

Pourquoi est-ce que je raconte tout ça alors ? Et bien, c’est suite au fameux procès Apple-Samsung que je me suis dit que Samsung était peut-être mal barré. En plus de commencer par un S comme les marques de mes deux précédents téléphones mobiles, je me suis rendu compte que ni Siemens, ni Sagem ne font encore de téléphones. Siemens a été racheté (d’après ce que j’en ai compris) par la compagnie taïwanaise BenQ en 2005 qui a alors produit quelques modèles de téléphones sous le nom fusionné de BenQ-Siemens avant que le fruit de cette fusion ne fasse faillite en 2006.

Quant à Sagem, la société n’existe plus en tant que telle suite à la fusion entre Sagem et Snecma qui a donné naissance à Safran. Et d’après ce que j’ai pu comprendre, le lointain descendant de Sagem « Mobile Phone » est MobiWire.

Bref, tout ça pour dire que je porte peut-être malheur aux fabricants des téléphones mobiles que je possède. Et après cette histoire avec Apple, je me dis que Samsung a peut-être désormais des motifs d’inquiétude supplémentaires ! Peut-être que Apple va racheter Samsung et développer sa propre filière Sapple…arghh !!

Cinéma et autres loisirs

Promis, pas trop de geekitude cette fois-ci, voire pas du tout (oui ce n’est pas encore clair au moment où je rédige cette première ligne).

Je trouve que cette année 2012 n’est vraiment pas un grand cru cinématographique, même si le dernier tiers de l’année pourrait sauver les meubles. Sans être un boulimique absolu de cinéma, j’essaie d’y aller régulièrement parce que les films qui passent ont souvent l’air intéressant (j’apprécie tous les genres de films, en fait je pars du principe que n’importe quel sujet peut faire un bon film). Cette année m’a donc paru assez morose et sans quelques « blockbusters » calibrés pour l’été, le tableau serait vraiment noir. J’ai vu par exemple au cours des deux derniers mois l’Age de Glace 4, The Dark Knight Rises (le 2012-08-04), Rebelle (le 2012-08-12), Total Recall (le 2012-08-19), et The Expendables 2 (2012-08-25).

Bon, j’ai trouvé Rebelle totalement pathétique ; je crois qu’il s’agit du Pixar le plus nul qu’il m’ait été donné de voir. On a même eu droit à deux chansons (comme dans les bons vieux Disney), et absolument zéro scénario (je suis plutôt du genre bon public à tendance grincheuse il est vrai, mais là entre les personnages moches, la sorcière qui apparaît au début du film puis disparaît totalement et le « méchant » totalement inexistant, il ne faut pas pousser). Quand je pense qu’à l’été 2010 (le 2010-08-03 ça a du bon de garder ses tickets ^^), il y a seulement deux ans, j’avais vu Toy Story 3 qui reste clairement mon Pixar préféré, je me dis que la chute est inquiétante. De toute façon, mon film d’animation favori n’est pas un Pixar mais un Dreamworks, How to Train Your Dragon (le 2010-04-03), qui atomise pour le coup totalement une daube comme Rebelle.

Même l’Age de Glace 4, sans être un chef d’œuvre, est largement au-dessus de Rebelle et parvient à être de mon point de vue meilleur que les 3 premiers Age de Glace (merci aux personnages de mémé et Scrat notamment ^^).

Total Recall se laisse regarder (merci à Jessica Biel et Kate Beckinsale ^^) et s’oublie juste après.

The Dark Knight Rises est vraiment pas mal même si je suis un peu frustré par la fin trop rapide à mon goût et surtout mal découpée (je pense que vu la durée du film, la fin a subi de sérieuse coupures et le montage s’en ressent fortement).

Et finalement, The Expendables 2 est pour ainsi dire le film que j’ai le plus apprécié cet été (voire même de toute l’année). Le scénario est, comment dire, très limité, mais le côté « action bourrine » totalement assumé, le second degré bien présent et finalement pas mal de références cinéphiles aux (anciennes ?) gloires des films d’action rendent le film très plaisant. J’étais presque mort de rire lors de l’apparition très réussie de Chuck Norris 🙂

Tiens, dans la catégorie pages web qui ne servent vraiment à rien, je devrais peut-être me créer une page cinéma avec les films que j’ai vus et la date à laquelle je les ai vus (oui je vous ai dit que cette page ne servirait à rien ^^). Mais bon, mes tickets ont tendance à s’effacer, donc autant s’en servir avant qu’ils ne soient totalement inutilisables.

J’ai beaucoup lu (pour ne pas changer) mais j’ai la flemme de vous présenter la liste des livres là donc je la ferai sans doute dans une prochaine entrée, d’autant que j’ai envie de commenter certaines de ces lectures.

Am I still alive ?

Yes I am, thanks 🙂

But after a lot of activity on this blog since December 2011, I have been really really busy for a month or so which led me to not post a single entry during June. Shame on me !

Don’t worry, I still have plenty of things to say. But as usual, time is always my nemesis ! Things should get better in the coming weeks. 🙂

To not let this entry  becoming as meaningless as a « I am writing to say I don’t have time to write », here are great news (or not…?^^):

– a few months after Newton, I hereby officially and solemnly announce the arrival of Wilde (clap! clap! clap!). Wilde is the little brother of Newton, but more powerful, i.e. 2 Ghz CPU and 2 Go of RAM. Since Newton is still running on Fedora, I plan to install again (after an frustrating try) Ubuntu, and this time, I am confident enough in my new baby. Wilde can handle Ubuntu. 🙂

Well, I will keep you in touch with this fascinating PC story ^^

Ca a quand même un gros cul une Ferrari !

Scène cocasse aujourd’hui. J’étais coincé dans les bouchons derrière une Ferrari 458 italia, le même modèle que celui que j’ai conduit sur circuit l’été dernier.
Au delà de la situation un peu incongrue de cette pauvre Ferrari de 570 CV (!) obligée de rouler au pas, j’ai été avant tout frappé par la largeur de son popotin. Limite deux fois celle de ma voiture ^^ (une Ford fiesta). Forcément, en situation réelle, on se rend mieux compte de ses dimensions impressionnantes alors que seul sur circuit fermé, on n’a aucun élément de comparaison, si ce n’est la Porsche 911 ou l’Audi R8 qui traînent aussi dans le coin :-).
Mine de rien, tout ça m’a donné envie de conduire à nouveau une bonne bête sur circuit et ressentir notamment les g de décélération après une descente menée à tombeau ouvert et alors que l’on a que 20 mètres pour freiner et s’engager dans un virage en épingle à cheveu 🙂 C’est quand j’ai commencé à maîtriser ce passage et à sentir monter l’adrénaline  – tandis que le copilote à côté te hurle d’accélérer toujours plus alors que tu t’approches inévitablement du virage en question – que je me suis dit :
c’est vraiment bon le vrai pilotage ! 🙂

Run Forest, Run !

Blague à part, après quoi est-ce que je cours en ce moment ?

Déjà, au sens propre du terme, je me remets progressivement à la course à pied en parallèle du vélo. Objectif, être prêt pour le semi de Toulouse en septembre puisque j’ai magnifiquement loupé celui de l’an dernier avec mon genou à moitié bousillé. Enfin, j’ai serré les dents pour récupérer et je continue de les serrer puisque j’ai toujours une douleur lancinante au genou gauche dès que je force un peu trop. Cela dit, pour le coup, je mets toutes les chances de mon côté pour le brutaliser le moins possible à coup notamment de séances de pompes et d’abdo censées renforcer la sangle abdominale et limiter les tensions au niveau des genoux. J’espère que ça va marcher car je déteste ces exercices à la con.

Je cours aussi après la liberté que mon procurent les voyages, en particulier loin de la France. J’ai déjà parlé de mon désir d’aller très vite en Tanzanie. Je continue bien sûr à prospecter. Je me rapproche de plus en plus d’un combo safari + ascension du Kilimandjaro.

Je continue aussi la nouvelle et j’ai un projet photo avec un ami (dont je parlerai peut-être plus tard). Enfin, j’ai pas mal bossé ces derniers jours à la conception du site Web. Malheureusement, je commence en ce moment à être à cours d’énergie sans avoir personne sur qui me reposer ne serait-ce qu’un petit peu.

Expérience de pensée…

Imaginons que j’ai dernièrement participé tout à fait par hasard à un jeu, et que j’y ai je ne sais pas comment gagné le gros lot. Gros lot qui consiste en un voyage dans les Caraïbes pour deux personnes. Très bien. Le voyage en question s’apparente bien sûr vu le programme à une lune de miel haut de gamme. Sauf que je suis célibataire… Bref, avec qui je pars sachant que je n’y emmène ni membres de ma famille, ni amis, ni amies étant donné qu’étant toutes en couple, leur copain pourrait être jaloux ? Dur la vie…

Heureusement, ceci n’est qu’une expérience de pensée……