Speedwriting #15 – La malle, mode d’emploi

– un Picsou Magazine Hors Série intitulé « La Jeunesse De Picsou ». La couverture cartonnée, complètement déchirée sur toute sa longueur – peut-être à force de l’avoir trop pliée – a été maladroitement scotchée. Pour une bande-dessinée d’enfant, hormis ce défaut de couverture, le reste des pages est totalement intact. Pas de pliures, de traces de crayons. Les pages ont d’ailleurs très peu jaunies. La preuve que son propriétaire était particulièrement soigneux ?

– une balle de baseball de la marque Rawlings, et made in China. Juste au-dessus de l’inscription Rawlings on distingue une écriture d’enfant au feutre noir à moitié effacée, où l’on vient lire Alex Rodriguez entouré d’un cœur. Ce nom ne m’évoque aucun personnage connu, mais je n’y connais de toute façon strictement rien en matière de Baseball à supposer qu’il s’agisse bien d’un joueur de ce sport.

– emballées dans un essuie-tout, 5 dents (de lait ?) dont l’une est cassée en deux et une autre fendillée sur tout la largeur ainsi qu’une pièce de 5 francs datée de 1979. La face de la pièce a légèrement noirci.

– un poster d’Audrey Hepburn (de dimensions 100 cm fois 60 cm). Une fois n’est pas coutume, quand on déplie le poster, ce n’est pas une jeune et pimpante Audrey que l’on a face à soi, mais le visage d’une Audrey vieillissante, toujours souriante certes, mais l’expression fatiguée dont les rides n’entament en rien la beauté. La photo a vraisemblablement été prise dans les années 80. Le photographe a capturé son image à pleine ouverture à l’aide d’une focale du genre 85 mm. Le bokeh en arrière-plan ne permet pas de distinguer autre chose qu’un vague flou vert. Sur la face arrière du poster, on distingue quatre points jaunes répartis uniformément dans les coins ainsi qu’un point au centre, sans doute les vestiges d’une gomme du type patafix.

– deux médailles en forme de croix portant l’inscription République Française et l’image de la semeuse en son centre. Les deux médailles ont l’air en tous points identiques si ce n’est que l’une d’entre elles est reliée à un petit ruban rouge. Des médailles de guerre ?

– un « diplôme » Prix de la Résistance et de la Déportation daté de 1993. Le diplôme, inséré dans une pochette plastique totalement transparente, est au nom de Guillaume M. En retournant la pochette plastique, on aperçoit un morceau de papier journal découpé à la main et qui s’est glissé là volontairement au vu de son contenu : une petite image en noir et blanc de très mauvaise qualité représentant une quinzaine d’adolescents sur une estrade, serrés les uns à côtés des autres. La photo porte la légende suivante : « Lauréats du concours départemental de la Résistance et de la Déportation 1993, de gauche à droite: Laura V, Florian S, Guillaume M, Pierre T, Marion T, Céli. » Et là la mauvaise découpe du papier journal ne permet pas d’en lire davantage.

– une feuille blanche pliée en 4. Une fois dépliée, elle révèle les tentatives d’un apprenti calligraphe. Il devait utiliser un pinceau ou un feutre adapté à ce genre d’exercices car le motif (répété à l’envi sur l’ensemble de la feuille) est dessiné avec de multiples variations d’épaisseur du trait. Ma connaissance très basique du Japonais me permet de déchiffrer (a priori) le kanji suivant : 本, prononcé « hon », ce qui signifie livre.

– un bouquin intitulé « Enfances et mort de GARCIA LORCA » aux éditions du Seuil. En feuilletant le bouquin, on y découvre de nombreuses annotations ainsi qu’un petit marque page qui s’était perdu page 88 où l’on peut lire difficilement « Laco et Dalí La Resi » (l’encre a coulé).

– une clé USB de 128 Mo de la marque Kingston. Elle a l’air intact de l’extérieur, mais il faudra la brancher à mon PC pour voir si elle est totalement vide ou bien si des données ont été conservées en mémoire.

Voilà un petit inventaire des affaires que j’ai pu trouver au hasard dans cette malle. Pour ma part, je l’aurais laissée au vide-grenier mais Célestine tenait absolument à récupérer cette malle et aucune autre, et quand elle a vu qu’elle n’était pas vide, bien loin d’elle le souhait d’abandonner son idée, elle s’est dit que c’était l’occasion de fouiller dans les souvenirs empilés en vrac d’autres personnes.

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Ce petit speedwriting est avant tout un clin d’œil à Perec et son célèbre chef-d’œuvre « La vie, Mode d’emploi ». C’est en lisant le petit hommage (bien meilleur) qu’en a fait David Madore que je me suis pris au jeu de faire le mien.

Speedwriting #14 – A much needed meeting

Tu ne sais jamais vraiment à quoi t’attendre dans ces cas-là. Et ce n’est généralement pas bon signe. Tu te demandes même pourquoi tu as entrepris cette démarche totalement saugrenue.

Cependant, il lui fallait avoir le cœur un peu plus net, et l’esprit un peu plus apaisé. En ce qui le concernait, l’un ne pouvait plus fonctionner sans l’autre, c’était une certitude. Quand il s’est décidé à aller au bout de sa démarche, il savait qu’on le prendrait pour un fou. Ce « on » qui inclurait amis, famille, connaissances – et les « ex », cela va de soi. Alors il a choisi de n’évoquer la logique de sa démarche et sa nécessité absolue qu’à la seule personne en qui il avait totalement confiance, Emmanuelle, sa meilleure amie. En règle générale, il n’aimait pas classer ses amis proches dans des cases du type premier meilleur ami, second meilleur ami, première meilleure amie. Cela n’avait pas de sens. Chacune de ces personnes l’appréciait et il les appréciait tout autant pour plein de raisons diverses et variées. Mais Emmanuelle, d’une part en sa qualité de plus vieille amie de son cercle, et d’autre part en sa qualité de confidente naturelle, apparaissait comme un choix évident et sensé. Il savait qu’une fois qu’il lui aurait évoqué son projet, elle ne le jugerait pas. Elle ne le traiterait pas de fou, d’imbécile, de doux rêveur. A tout le moins elle tenterait d’avoir la conviction qu’il a les épaules assez solides, que c’est un projet qu’il veut mener à son terme et non pas une simple lubie qui lui passerait au fil du temps et des mois qui s’écouleraient – ce détail n’étant pas négligeable, vu qu’il faudrait certainement utiliser le mois comme ordre de grandeur, afin de définir l’intervalle qui séparerait cette première discussion et l’instant de vérité.

Connais-tu réellement tes amis ? Peux-tu totalement leur faire confiance ? Peux-tu entièrement faire confiance à l’Ami que tu juges le plus à même de faire la preuve de ses qualités de compréhension ? Leur comportement est-il aussi prédictif que tu l’espères ? Rien n’est moins sûr. Sinon, pourquoi aurais-tu rejoué cette scène dans ton esprit des centaines et encore des centaines de fois, cette scène qui se déroulait à chaque fois de manière différente ? Pourquoi rejouer cette scène ad nauseam, au point de t’empêcher de dormir, et quand tu trouvais le sommeil, ce n’était que pour mieux tomber dans des cauchemars plus terribles que ce que ta conscience en éveil pouvait jusqu’alors imaginer ? Pourquoi t’infliger ces multiples scénarios à en perdre l’appétit, à te regarder des heures et des heures dans la glace, en scrutant ces yeux vairons dont tu simulais chaque nuance, de la stupeur à l’approbation en passant par la résignation ?

Emmanuelle frappa à la porte. Lui avait la main posée sur la poignée depuis quelques secondes déjà. Il l’avait guettée depuis sa fenêtre et l’avait vue marcher depuis les escaliers de la station de métro jusqu’au bas de son immeuble, traversant la petite place raide comme la justice, imperméable aux multiples passants qui se trouvaient en ce même endroit. Elle était grave. Et cela le confortait dans son choix. Lorsqu’elle avait franchi le seuil de la vieille bâtisse il avait quittait son poste d’observation pour venir se positionner face à la porte, tendant doucement sa main vers cette poignée, fixant de son regard le blanc délavé et écaillé de la peinture de cette entrée qui n’avait pas était refaite depuis un long moment, guettant les pas, sourds, lourds, dans les escaliers. Il ouvrit la porte, croisa le regard d’Emmanuelle, et la fit entrer sans même un mot de bienvenue.

Es-tu prêt, après ces milliers d’heures à rejouer cette petite réunion privée ? Te rappelles-tu de tout ce que tu dois lui dire ? L’ordre dans lequel agencer tes arguments ? Dois-tu briser la glace de suite, ou y aller en douceur ?

Elle alla s’asseoir à l’une des chaises de la cuisine sans même se retourner. Lui en fit alors de même. Il la regarda droit dans les yeux.

– Emmanuelle, commença-t-il avant un petit soupir. Une petite hésitation.

– Emmanuelle, reprit-il, la voix plus affirmée, tu vas devoir me tuer.

La manière forte alors.

Siemens, Sagem, Samsung : les 3 S

Qu’ont en commun ces 3 marques si ce n’est le remarquable fait qu’elles commencent toutes par un S ? Et bien, c’est dans l’ordre cité les marques des 3 téléphones mobiles qui sont ou ont été en ma possession.

Mon premier téléphone m’a été offert par mes parents pour mes 17 ans, juste au moment où je débutais ma Terminale (je suis né au mois de septembre). Il s’agissait d’un modèle Siemens A40. Deux ans plus tard, à l’été 2003, j’ai malencontreusement « temporairement » noyé ce portable. Il a alors commencé à clignoter de façon assez inquiétante au moment où je le sortais de son bain (qui se situait dans mon sac à dos…longue histoire). Après une séance de séchage intensif, j’ai réussi à le refaire plus ou moins bien marcher avant qu’il ne rende définitivement l’âme une semaine plus tard. Snif.

Ce fut alors l’entrée en scène de mon fameux Sagem myX-5m dont j’ai déjà parlé un peu sur ce blog ^^.

Modèle qui fut donc remplacé l’an dernier par le Samsung Galaxy SII (mais mon Sagem marche toujours).

Pourquoi est-ce que je raconte tout ça alors ? Et bien, c’est suite au fameux procès Apple-Samsung que je me suis dit que Samsung était peut-être mal barré. En plus de commencer par un S comme les marques de mes deux précédents téléphones mobiles, je me suis rendu compte que ni Siemens, ni Sagem ne font encore de téléphones. Siemens a été racheté (d’après ce que j’en ai compris) par la compagnie taïwanaise BenQ en 2005 qui a alors produit quelques modèles de téléphones sous le nom fusionné de BenQ-Siemens avant que le fruit de cette fusion ne fasse faillite en 2006.

Quant à Sagem, la société n’existe plus en tant que telle suite à la fusion entre Sagem et Snecma qui a donné naissance à Safran. Et d’après ce que j’ai pu comprendre, le lointain descendant de Sagem « Mobile Phone » est MobiWire.

Bref, tout ça pour dire que je porte peut-être malheur aux fabricants des téléphones mobiles que je possède. Et après cette histoire avec Apple, je me dis que Samsung a peut-être désormais des motifs d’inquiétude supplémentaires ! Peut-être que Apple va racheter Samsung et développer sa propre filière Sapple…arghh !!

Cinéma et autres loisirs

Promis, pas trop de geekitude cette fois-ci, voire pas du tout (oui ce n’est pas encore clair au moment où je rédige cette première ligne).

Je trouve que cette année 2012 n’est vraiment pas un grand cru cinématographique, même si le dernier tiers de l’année pourrait sauver les meubles. Sans être un boulimique absolu de cinéma, j’essaie d’y aller régulièrement parce que les films qui passent ont souvent l’air intéressant (j’apprécie tous les genres de films, en fait je pars du principe que n’importe quel sujet peut faire un bon film). Cette année m’a donc paru assez morose et sans quelques « blockbusters » calibrés pour l’été, le tableau serait vraiment noir. J’ai vu par exemple au cours des deux derniers mois l’Age de Glace 4, The Dark Knight Rises (le 2012-08-04), Rebelle (le 2012-08-12), Total Recall (le 2012-08-19), et The Expendables 2 (2012-08-25).

Bon, j’ai trouvé Rebelle totalement pathétique ; je crois qu’il s’agit du Pixar le plus nul qu’il m’ait été donné de voir. On a même eu droit à deux chansons (comme dans les bons vieux Disney), et absolument zéro scénario (je suis plutôt du genre bon public à tendance grincheuse il est vrai, mais là entre les personnages moches, la sorcière qui apparaît au début du film puis disparaît totalement et le « méchant » totalement inexistant, il ne faut pas pousser). Quand je pense qu’à l’été 2010 (le 2010-08-03 ça a du bon de garder ses tickets ^^), il y a seulement deux ans, j’avais vu Toy Story 3 qui reste clairement mon Pixar préféré, je me dis que la chute est inquiétante. De toute façon, mon film d’animation favori n’est pas un Pixar mais un Dreamworks, How to Train Your Dragon (le 2010-04-03), qui atomise pour le coup totalement une daube comme Rebelle.

Même l’Age de Glace 4, sans être un chef d’œuvre, est largement au-dessus de Rebelle et parvient à être de mon point de vue meilleur que les 3 premiers Age de Glace (merci aux personnages de mémé et Scrat notamment ^^).

Total Recall se laisse regarder (merci à Jessica Biel et Kate Beckinsale ^^) et s’oublie juste après.

The Dark Knight Rises est vraiment pas mal même si je suis un peu frustré par la fin trop rapide à mon goût et surtout mal découpée (je pense que vu la durée du film, la fin a subi de sérieuse coupures et le montage s’en ressent fortement).

Et finalement, The Expendables 2 est pour ainsi dire le film que j’ai le plus apprécié cet été (voire même de toute l’année). Le scénario est, comment dire, très limité, mais le côté « action bourrine » totalement assumé, le second degré bien présent et finalement pas mal de références cinéphiles aux (anciennes ?) gloires des films d’action rendent le film très plaisant. J’étais presque mort de rire lors de l’apparition très réussie de Chuck Norris 🙂

Tiens, dans la catégorie pages web qui ne servent vraiment à rien, je devrais peut-être me créer une page cinéma avec les films que j’ai vus et la date à laquelle je les ai vus (oui je vous ai dit que cette page ne servirait à rien ^^). Mais bon, mes tickets ont tendance à s’effacer, donc autant s’en servir avant qu’ils ne soient totalement inutilisables.

J’ai beaucoup lu (pour ne pas changer) mais j’ai la flemme de vous présenter la liste des livres là donc je la ferai sans doute dans une prochaine entrée, d’autant que j’ai envie de commenter certaines de ces lectures.

Speedwriting #13 – Diving

She was wandering through the streets, unable to choose her way. She did not even know where she was coming from or what time it was. Well, it was full night and full moon, this at least she could tell. She tried to gaze at the stars, the way she used to do it at her mother’s friend’s house a long time ago, but she could not put a name on them. The more she concentrated and raised her head, the more she was feeling dizzy. Oh, that was not the way she was expecting things to turn. Back in the garden of her mother’s friend, during one of these hot summer nights, she knew everything. The name of stars, their position, which constellations they were a part of. She was curious of everything. She was 4 years old. She was brilliant. Why this ? Why that ? Why, why, why ? Always keeping asking questions, never stopping before getting the answers. Well, she was 4 years old. Brilliant mind obviously, but all the more irritating and tiring for the adults surrounding her ! Nothing worse than a child behaving like an adult. But she found people with enough patience to stand her and her stupid questions.

Now, they were all gone. The people, and the answers to her questions. She was left alone in this fucking miserable city. She felt so sick. She stopped and threw up on a bench. Luckily no one around to look at her decrepitude. What a shame ! She used to be so polite and behaving so well. She recomposed herself after a few minutes, at least finding enough energy to catch a glimpse at the bridge which was unveiled a few meters ahead of her. Watch your step my girl, you don’t want to fall, do you ? That was the crazy witch living everywhere but where exactly ? Whatever, you were sure to come upon her in every streets of the town. A witch ! Appearing in front of you, passing by, you returned and BOOM, she had vanished without even taking the time to add the fun of it, some superficial tricks, smoke, sparks, weird noises. Nothing. Perhaps she was running out of money ? Perhaps she was in her mind ? Or a collective hallucination ? Everybody was becoming a fool in this city in any case.

Bridge. Stop. She climbs upon the south edge. She could jump. That could not be so bad after all. Could it ? Hey, what are you doing ? You want to jump ? It’s a 8 meters free fall to the river. Are you kidding me ? Not only you are a coward but you seem utterly stupid. Shut the fuck up ! Never mind… Well they were right. You are looking forward to a huge spot, and it’s not so high a bridge after all. Quite disappointing. She should look after another one more convenient to perform her positions. A little voice now. Hey !! And what about me ? That was Meemee, her cat ! You go and you don’t even care to leave me food and milk ! What kind of pet am I for you to despise me so much ! I am not a wild beast you know. I don’t know how to look for food. I tried to catch a little bird the other time. I almost fell off the roof ! I am so scared now. Even other cats are making fun of me ! As if my nickname was not enough… You can’t leave me. Oh please, don’t try to make me feel guilty now !! She was on the verge of a nervous breakdown !!! It is just a fucking diving platform. Another hot summer. She wanted to cool a little bit and take the gold home !

Geekitude d’été (deuxième partie) : Windows 98, twitter, CSS3…

Je continue mes histoires de geekitude. Quelques jours après avoir fait joujou avec mon Galaxy SII et CyanogenMod, voilà que je me suis mis en tête de faire du rangement (attention, un cyclone est peut-être à prévoir dans les prochains jours) et de jeter un œil aux deux PC familiaux qui traînent encore dans la maison de mes parents. PC qui traînent dans les placards depuis 2002 pour le premier et 2006 pour le second.
Ce second PC n’est pas très intéressant en soi. Equipé d’un processeur AMD Athlon cadencé à 1.4 Ghz, équipé de 60 Go + 80 Go de disque dur et d’une RAM de 512 Mo, j’avais longtemps cru que sa carte mère avait grillé. Point du tout. Après quelques bidouilles, j’ai accédé aux données des disques durs et j’ai récupéré les fichiers intéressants (oui oui, il y en avait !). En dehors de ça, le PC n’a vraiment rien de transcendant, et il entame sa dernière ligne droite ^^
En revanche, le premier PC est beaucoup plus rigolo. D’abord parce qu’il s’agit du premier PC dont mes parents nous ont équipés (à partir de 1997), et d’autre part parce que là pour le coup, je me demandais vraiment s’il allait démarrer. Après avoir mis la main sur un cordon d’alimentation, et après avoir relié le PC à mon écran, j’ai appuyé sur ce fameux bouton power et…oui, celui-ci a fonctionné ! C’est tout ému que j’ai observé sa seconde vie après plus de 10 ans d’arrêt ! Et ça m’a fait un choc quand j’ai pu observer les caractéristiques de ce PC, à savoir : un processeur intel de 166 MHz, un disque dur d’une capacité de 8 Go, et surtout une RAM d’une capacité de…32 Mo ! Le PC fonctionne sous Windows 98 (à l’origine il était sous Windows 95 avant que l’on ne l’upgrade) et en vérifiant un peu les spécifications de Windows 98, on se rend compte que la configuration du PC tient bien la route ^^. Bon, dans mon empressement à vérifier l’état de vie ou de mort du PC, je  n’avais branché ni souris, ni clavier. Et en y regardant de plus près, je me rends compte que les prises USB il ne connaissait pas le PC ^^ En revanche, il est équipé de fiches un tant soit peu bizarres (en fait des connecteurs DIN). Coup de bol, j’avais conservé le clavier et la souris d’origine. Ce PC est donc tout à fait fonctionnel. Et dans un grand élan de sentimentalisme, j’ai décidé de l’embarquer chez moi. Avoir un vieux PC qui tourne sous Windows 98, même si c’est moche, c’est quand même classe non ^^. Par ailleurs, ce dernier ne sera pas infecté par les virus qui traîneraient sur le net et qui ne manqueraient pas de venir s’engouffrer dans les failles béantes de Windows 98, car ce PC n’a pas de prise réseau (c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’avait changé à ce que mon père m’a dit, ce qui colle bien avec mes souvenirs car nous avons effectivement eu internet pour la première fois à la maison à partir de début 2002). Une dernière chose, j’ai aussi retrouvé quelques dossiers sur le PC. Je vais les sauvegarder sur disquettes avant de les transférer sur un disque dur externe. C’est toujours sympa de tracer les vieilles données de PC en PC.

Dans un autre domaine, je me suis rappelé qu’il y a longtemps, je m’étais créé un compte twitter. J’ai réussi à me rappeler de mes codes et maintenant je me demande qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ce compte. Des idées ?

Sinon, je me creuse toujours la tête pour migrer ce blog de Dotclear (dont j’ai des doutes sur la pérennité) à WordPress, et mis à part me provoquer des mots de tête, je n’avance pas trop. L’unique plugin qui importe Dotclear dans WordPress est totalement foireux. La seule solution à peu près propre consiste je crois à écrire un fichier xml qui va bien de ce blog et de l’exporter dans WordPress. Malheureusement, plus j’attends, plus j’écris d’entrées ici, et plus ce travail va être fastidieux !

Encore dans un autre registre, et pour faire suite à la mise en place de ma galerie de photos et à un commentaire précédant, je me dis qu’il faut que j’utilise à plein les propriétés du HTML5 et de CSS3 pour faire des galeries digne de ce nom et pour lesquelles on pourrait commenter les photos. Là aussi je dois encore cogiter !

Photographie : comment j’y suis venu, comment je conçois la photo

J’avais sous-entendu à la fin de ce billet où je recensais mon matériel photo que j’élaborerai dans une prochaine entrée ma philosophie de photographe amateur, ma manière de prendre des photos et comment j’en suis finalement arrivé à faire de la photographie.

Finalement, l’entrée devenant plus longue que prévu, et par souci de cohérence, j’ai préféré lui dédier directement une page sous la rubrique photo du site web. Vous pouvez donc la retrouver ici. Bonne lecture.

Geekitude d’été

Il y a de ça quelques mois, et plus précisément le jour précédant mon départ pour l’Australie, j’avais flashé la ROM de mon Galaxy SII (GT-I9100) pour migrer vers Android 4.0.3 (Ice Cream Sandwich ou ICS) en avance de phase (i.e. avant que Bouygues Telecom ne me propose effectivement d’effectuer la migration).

La migration s’était bien passée et sans être une manipulation particulièrement compliquée, c’était pour moi le premier pas vers la liberté d’un Android communautaire, à savoir CyanogenMod ! J’avais malgré tout laissé un petit peu tout ça en plan depuis ce temps là, et hier soir, dans un grand élan de geekitude absolu, j’ai décidé : (1) de rooter mon téléphone (en gros avoir un accès root, i.e. avoir accès à un système Android non bridé), (2) de migrer alors vers CyanogenMod 9 (qui vient récemment de sortir en version stable, ce qui tombe bien).

J’avoue que j’avais un tout petit peu peur de briquer mon mobile, mais finalement, tout s’est bien passé. Et depuis hier soir, j’ai enfin la satisfaction d’avoir en ma possession un téléphone sur lequel je peux faire à peu prêt tout et n’importe quoi ! Mais ma première satisfaction, toute bête, a été d’avoir pu d’un seul coup me débarrasser de toutes ces horreurs d’applications qui sont installées par défaut par l’opérateur ou le constructeur du mobile, qu’on ne peut bien sûr absolument pas désinstaller dans le cadre de la ROM officielle, et qui ne servent strictement à rien (en tout cas elles ne me servent à rien, et je pense que n’importe quel utilisateur devrait avoir la possibilité de désinstaller ces applis si elles ne l’intéressent pas), du genre toutes les applis Bouygues ou Samsung dont je ne me suis jamais servies, les conneries du genre applis Télé7 (…), PagesJaunes, et j’en passe ! Bref, ça fait un bien fou de reprendre le contrôle de tout ça ! J’aurais dû le faire bien plus tôt 🙂

Puisque j’en suis à parler de téléphones, j’en profite aussi pour souhaiter un bon anniversaire à mon cher et fidèle Sagem myX-5m rouge pétaradant, qui vient ce mois-ci d’entrer dans sa dixième année (le temps passe vite !) et qui reste tout à fait fonctionnel (je le teste de temps à autre justement pour que la batterie ne fasse pas sa fainéante et ne décide de lâcher d’un seul coup). Un de ces jours, je publierai une photo de mes fidèles mobiles aussi dépareillés qu’amis pour la vie ;-).

Rubrique photo du site web opérationnelle

Enfin ! Ma rubrique photo qui renvoyait jusqu’à présent vers un lien cassé est désormais opérationnelle.
J’ai pris mon temps pour rendre la page fonctionnelle car je souhaitais au départ construire une galerie (une pour chaque thème du type « voyage en Australie », etc.). Cependant, je me suis rendu compte que je ne trouvais pas de solutions satisfaisantes  à travers l’utilisation du html (le flash apparaissait plus sexy, mais je ne veux pas utiliser de flash sur mon site web).

J’ai finalement opté pour l’option simple, efficace et assez jolie (de mon point de vue) qui combine le html et le script javascript nommé Lightbox.

La page photo se trouve ici (elle devrait très probablement s’étoffer dans les semaines et les mois à venir).

(English version)

At last ! My photo menu which was until now no more than a broken link is now operational.

I took my time to manage the photo menu because at the beginning, I wanted to build a photo gallery (one for each topic such as « Australian trip », etc.). However, I was soon to realize that I could not find a single satisfying solution to this problem through the sole use of html (and flash, even if more sexy, is not a technology I want to use on my website).

In the end, I chose the simple, efficient and nice option (from my point of view) which mixes html and a script javascript named Lightbox.

The main photo page is to be found here (it is likely more photos will be added in the weeks and months to come).

Lola (second part)

Avec un petit peu de retard, je vous livre ici la suite du poème sobrement intitulé « Lola », qui m’a été inspiré par l’actrice Lola Créton, pour moi l’une des jeunes actrices françaises les plus charismatiques et talentueuses du moment. Pour rappel, la première partie du poème se trouve ici.

Comme vous le constaterez suite à votre lecture, les deux poèmes, qui s’imbriquent logiquement l’un à la suite de l’autre, n’en sont pas moins rédigés dans des genres différents.

Lola (2)

Hola Lola, dans ton sillage, j’ai beau résister aux vagues,
Des roulis de l’avion aux vagues à l’âme, nous avons décroché,
Quand ta tempête, de tes lèvres et de tes yeux qui divaguent,
Sous forme de vérité peu bonne à dire tu as décochée…,

…………………………………………………………..,
Si l’on change le rythme de cette poésie nécrosée,
Lui redonne-t-on l’élan tant désiré ?
Une phrase en moins peut-elle à ce point tout changer ?

Hey……………………………………………………..,
Peut-être que si je fais la sourde oreille,
A mes émois et ma schizophrénie sans pareils,
Je me dirigerai tout droit vers un doux réveil,

Rembobinons ces versets – gare au jet-lag,
Les roulis de l’avion et les vagues à l’âme,
La tempête, ces lèvres et ces yeux dans le vague,
Un stylo, une feuille blanche, prépare toi, j’aiguise mes lames,

Qu’est-ce qu’il y a Lola ? Tu es muette ? Tu ne dis plus rien,
Me prends-tu pour un de ces poètes ringards ?
Veux-tu que je range mes versets au placard ?
Que je m’enterre tel un fossile du Cambrien ?

Il y a les uns, les autres. Et moi, qui me connaît ?
Je ne suis pas un de ces bobos d’artiste parisien,
Dont le seul talent c’est de courir les soirées éméché,
Naître fils de.. à la mords-moi-le-nœud, camé puis plus rien,

Je ne prétends pas non plus être un grand original,
Après tout je ne suis qu’un provincial de toulousain,
Sans l’accent, ni le rugby, apatride régional,
Je suis citoyen du monde, pas du bottin mondain,

Trop fauché pour me fournir en coke, je touche pas plus à l’ecstasy,
Je ne fume pas de pétards, je n’ai pas les cheveux d’un hippie,
Je ne change de maîtresse que tous les 36 du mois,
Et j’ai fait des études scientifiques, mon diplôme d’artiste, il est en bois,

Merde, peut-être que je suis trop aigri pour toutes ces conneries,
Je gobe tous les clichés des news people mais j’en ris,
Déconnectés de la réalité, métro boulot dodo, eux connaissent pas,
Se bouger le cul pour être reconnu, ça sentirait le trépas !

Lola, ne prends pas ces critiques pour argent comptant,
Il m’a suffi de croiser ton regard pour un seul instant,
Mon cœur s’est mis à battre le tempo de tes pas dansant,
Tout comme cette batterie qui se met en branle en arrière-plan

Tu l’entends ? Voilà le rythme du poème qui change,
Si je te chantais ces mots je fermerais les yeux,
Devant 100 000 personnes, on chante à 100 001 et moi c’est juste toi que je veux,
Lola, Camille, je m’en fou, derrière tes noms de scène, je vois l’ange,

Oh, ne me crois pas si naïf, je ne vais pas t’assommer à coups de « je t’aime »,
L’ange s’est peut-être depuis trop longtemps brûlé les ailes,
Mais l’illusion je dois bien la garder pour ce poème,
Ange ou démon peu m’importe je vais te remettre en selle,

Au premier plan de ma prose poétique anarchique,
C’est mon cœur qui dicte chaque mot, voilà bien le hic,
J’ai pas de contrôle sur cet organe qui pulse mon oxygène, mes pensées,
La chamade joue aux charades, mes synapses messagers de l’insensé,

Si au moins je savais chanter autrement qu’en traînant ma casserole,
Pianoter sur mon clavier en jouant les premiers rôles,
Supplantant l’orchestre, soliste aux doigts de fée,
Ma partition écrite spécifiquement pour t’encenser,

En attendant je récite mes gammes de poète névrosé,
En espérant qu’on pourra un jour s’accorder,
Allez viens à côté de moi, à ce piano j’ai de la place pour deux,
Lola, donne le La, ce quatuor de mains qui s’effleurent ça me rend heureux

Moi, arpégeant à l’envi pour t’impressionner ! Toi,
Tapotant le Do, le La, sans plus d’envie que ça,
Ma comédienne d’Art et d’Essai qui s’essaie,
En fan, je veux nous livrer à tous les excès,

Perhaps speaking english would prove useful now and then,
Especially now I must show what I’ve got, from veins to brain,
My passion for you worth the pulse of blood,
And words while you stare at me hoping I stop this flood,

You claim it is enough for this english lesson,
You don’t want Hollywood any longer at your feet,
Pourtant avec cette coupe bouclée ou à la garçonne,
Entre Marilyn et Audrey tu aurais ta place parmi l’élite,

Hélas, peu importe que je te parle anglais ou français,
Pour toi cela n’est rien de plus que du chinois,
A la baguette personne ne pourra te mener,
Pourtant nous voilà face à face à l’heure du choix

Je te dis chocolatine, tu me dis pain au chocolat,
Enfin, t’a-t-on conté les mystères de cette langue-là ?
Je te dis pègue et tu me dis arrête de me coller,
Bon, mettons le holà sur mes discours ollé-ollé

Putain Lola ! Comprends-tu ? Je suis dingue de toi !
Ça m’énerve, de voir me passer devant, tous ces autres gars,
Pourtant jamais je ne changerai d’un iota pour te plaire,
Je veux juste te faire l’amour, par derrière, pas la guerre,

Un corps à corps tout ce qu’il y a de plus incorrect,
Et sentir ton souffle court pendant qu’on s’inspecte,
Les écoliers devraient peut-être aller faire dodo,
Vu ton caractère on ne va pas se faire de cadeaux,

Tu es bien loin d’une poche de silicone humaine,
De plaisir, je m’épanche au niveau de tes hanches,
Tel un voyageur, je te parcours du suçon jusqu’à l’aine,
La température grimpe tant qu’il faudrait que je nous débranche,

Allez viens avec moi je t’emmène dans mon Kamasutra,
J’ai aussi appris toutes les techniques sacrées du tantra,
Sens-tu venir le paroxysme ? demande l’amant attentionné,
Non ? Merde j’ai peut-être loupé une page du manuel à nénés,

Non Lola ne me dis pas que je t’ai choquée,
Ton humeur ne s’accorde pas avec ta sueur,
Tu es toute trempée de la tête jusqu’aux pieds,
Et tu laisses mes mains se balader sans pudeur,

Quant à tous ces lecteurs qui auraient le malheur,
De jouer aux pisse-froids, aux donneurs de leçons,
Sachez que ma morale n’est pas dictée par la peur,
Ni par certains sermons aux contours bien abscons,

Lola, je nous ai peut-être mis dans la panade,
Mais personne ne nous volera cette nuit de parade,
Des heures durant, j’ai côtoyé ma naïade,
Tandis qu’assoiffée tu t’abreuvais au puits par saccades,

Quand pour finir je me réveillerai, ivre de bonheur, anesthésié
De cet amour brutal autant que tendre rassasié,
Je t’écrirai les mots d’un poète à ma Lola dédiés,
Pour que tu n’oublies pas l’éphémère de cette virée osée,

…………………………………………..go
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………………….. Lola, hasta luego !