Quelques discussions récentes avec des collègues m’ont amené à déterrer mes vieilles consoles de jeux vidéos du placard, la Super Nintendo, et la Game Boy – les seules que j’ai jamais possédées. Je me demandais en fait tout bêtement si elles marchaient encore. En effet, au fil de nos discussions, je me rendais compte que j’étais finalement l’un des rares (de notre tablée tout du moins) à avoir vraisemblablement de vieilles consoles a priori en bon état de marche. Il faut dire que durant mes jeunes années où j’ai mis ces deux consoles à contribution, j’en ai toujours pris grand soin. Ainsi, avant de les ressortir du formol, je n’avais pas souvenir de dysfonctionnements majeurs sur l’une ou l’autre console, si ce n’est un léger faux contact sur le fil de l’alimentation de la SNES (qui m’obligeait donc à caler l’alimentation d’une manière ou d’une autre le temps de faire contact et de ne plus toucher à ce fil le temps de la partie).
Je dois dire que j’étais donc relativement confiant en ressortant ces dinosaures (enfin tout est relatif, je suppose qu’une simple Nintendo, voire certains précurseurs du début des années 80 font figure de soupe primodiale dans ce cas là). Et je suis donc fier de pouvoir clamer haut et fort à la face du Web Infini que mes dinosaures sont toujours opérationnels 🙂 ! Hormis le problème susmentionné, la Super Nintendo et les jeux fonctionnent sans accrocs. Quant à la Game Boy, elle accuse sobrement le poids des ans à travers un léger jaunissement de sa pauvre carcasse. Mais c’est bien tout ce que je peux noter jusqu’à présent. Je suis d’autant plus fier de cette Game Boy qu’elle est arrivée au foyer familial il y a plus de 22 ans, lors du Noël 1990 (à l’origine, elle était un cadeau pour ma sœur aînée 😉 ). Car forcément, les Game Boy Color, Game Boy Pocket et autres consorts sortis les années suivantes ne comptent bien sûr pas le moins du monde 😉 . Seul le modèle original prévaut et est côté sur les marchés 😉 . Bien sûr, pour rien au monde je ne vendrais ces deux consoles. J’ai d’ailleurs bien envie de récupérer un ou deux jeux d’occasions auxquels j’ai toujours voulu jouer sur ma SNES sans jamais en avoir eu l’occasion.
J’avoue, je n’ai pas résisté à une autre envie qui me trottait dans la tête, à savoir récupérer mes vieux scores de contre la montre à Mario Kart. Je les ai pris en photo avec mon cher Galaxy (il faut bien qu’il me serve à prendre des photos de temps à autre sinon il ne mérite plus son appellation de smartphone, et si vous êtes veinards, dans le genre page web qui ne sert à rien, peut-être que je présenterai l’ensemble des photos un de ces jours). Ces scores, je ne les ai pas (encore) comparés aux « records » présentés sur ce site, mais je suis sûrement loin du compte. Je remarque surtout que j’ai perdu la main, car même en roulant sur mes circuits favoris, je n’ai pas réussi à m’approcher à mieux qu’une seconde de mes records qui ont dû être établis il y a entre 10 et 15 années déjà.
Que ce billet ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne suis pas, loin, très loin de là, un « gamer« . Je pense que ça en ferait rigoler certains d’ailleurs. Disons que je suis autant un gamer que Steve Jobs fut le chantre du logiciel libre. J’ai certes joué à la Playstation ou à la Wii (c’est pour vous faire comprendre que je suis au fait du gap technologique de ces 20 dernières années), mais c’était toujours chez des amis ou lors de mon année de colocation. Et ce n’est pas ça qui ferait de moi un gamer. Pas plus que mes quelques années d’adolescence où je jouais de temps à autre sur PC lorsque mon père nous a ramené notre premier ordinateur (donc je dirais en visant une fourchette large une période s’étalant entre mes 14 ans et mes 17 ans).
Je conclurai ce billet avec une question fondamentale : quelle est la durée de vie « programmée » de la SNES et de la Game Boy ? Autrement dit, combien de temps de jeu effectif ces machines peuvent-elles endurer avant qu’un élément critique ne rende l’âme et réduise la console à l’état de fossile inutilisable ? Je dis inutilisable car même si ce n’est peut-être pas impossible au plus chevronné des bidouilleurs, il paraît bien difficile de pouvoir réparer ces machines si une pièce maîtresse venait à lâcher. Quelques recherches très rapides s’attardent sur le problème lié aux condensateurs présents et qui auraient tendance à gonfler, aux piles de sauvegardes présentes directement sur les cartouches qui pourraient couler, mais rien de bien définitif pour le moment. Il faudrait que je recherche l’information en anglais et pas en français, mais j’ai la flemme ce soir.