Objectif d’objectifs et autres photonews !

D’ici une petite semaine (i.e. quand je serai enfin en vacances), j’aurai le temps de clore le plus gros des fonctionnalités de mon site web principal en y intégrant la fameuse rubrique photo qui manque encore cruellement !

En attendant, et avant peut-être de placer ces informations sur la page photo du site web, voici le matériel que j’utilise actuellement pour faire de la photographie (que je pratique de plus en plus intensivement depuis un an) :

Boîtier :

– l’appareil photo numérique « reflex » EOS 500D (capteur au format APS-C)

Objectifs :

– un zoom EF-S  18-135 mm f:3.5 – 5.6 IS qui était livré avec le boîtier

– une focale fixe EF 50 mm f:1.8 II (que j’ai achetée en fin d’année dernière et qui ne me quitte quasiment jamais)

– une focale fixe EF Macro 100 mm f:2.8 L IS USM (ma folie – jusqu’à maintenant…).

Cartes mémoires :

– SanDisk SDHC 8 GB

– SanDisk Extreme 32 GB (pratique d’avoir du volume quand on photographie aux formats RAW+JPEG, surtout en voyage).

Logiciels de traitement d’images :

– Lightroom 4 (sous windows)

– Darktable (sous Linux)

– RawTherapee (sous Linux et sous Windows)

Autres matériels :

– Trépied Fotopro C5i

Autant dire qu’avec mon zoom je me suis vite senti limité en termes de qualité d’image (bon j’exagère quand même un peu mais je force le trait volontairement pour justifier mes achats!). Et surtout, j’avais l’impression de ne faire que cumuler les défauts du zoom. A savoir, la flemme de me placer par rapport à mon sujet, l’horreur de se poser la question de la focale à utiliser, et de mettre à bonne distance les réglages basiques que sont la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et l’ISO.

Et puis j’ai découvert les focales fixes :-). Et ma focale fixe EF 50 mm qui ouvre à 1.8 est déjà un petit délice pour qui se délecte à faire de jolies portraits (mais pas que) avec un agréable bokeh.

Quant à mon objectif macro 100mm, que dire si ce n’est que c’est une petite merveille qui me permet d’explorer encore davantage l’art du portrait (serré), et de la macro un peu plus traditionnelle (flore principalement) mais aussi plus exotique (objets de toutes sortes). Bref, j’explore encore toutes les possibilités de cet objectif que je n’ai en ma possession que depuis très récemment.

J’avoue que si j’étais un peu réticent au début, je suis absolument fan de focales fixes désormais. Au-delà de leurs qualités optiques indéniables, elles me permettent surtout de faire l’effort de bouger par rapport au sujet et de réfléchir désormais spontanément aux effets de cadrages bien plus encore qu’à la simple distance à mon sujet.

Dans ce qu’on appelle dans le jargon photographique le flux de traitement d’une image, de la prise de vue à la retouche sur logiciel dédié (voire jusqu’au tirage sur papier pour être vraiment complet), il est un domaine dans lequel je manque encore de repères bien que je m’immerge davantage dedans depuis quelques semaines. Ce domaine, c’est le traitement des fichiers RAW (sous Lightroom et/ou sous Darktable et/ou sous RawTherapee). Petit à petit, je me rode et j’espère y être à l’aise dans peu de temps. D’aucuns peuvent trouver curieux que j’utilise trois logiciels en parallèle. Mais bon, en tant que débutant, je n’ai justement pas d’a priori et j’en profite donc pour expérimenter autant que faire se peut toutes les possibilités qui me sont offertes par ces logiciels (beaucoup de fonctionnalités se recoupent bien sûr, au moins pour les plus traditionnelles, la différence se faisant souvent au niveau de l’ergonomie).

Le futur :

– Dans l’idéal, j’aimerais un jour passer à un capteur plein format (24 fois 36) et l’EOS 5D Mark II, bien qu’encore assez cher (1763 € sur amazon à l’heure où j’écris ces lignes), bénéficie d’une baisse relative à l’arrivée sur le marché de son successeur. Son excellente réputation n’est quant à elle plus à présenter. Cela dit, mon 500D me convient pour le moment parfaitement par rapport au type de photos que je cherche à réaliser.

– Concernant mes futurs achats d’objectifs, disons en vrac que j’aimerais un zoom 70-300 mm (me ruiner, mais c’est pour la bonne cause de mon safari Tanzanien à venir ^^), une focale fixe 85 mm (me ruiner encore un peu), et un grand angle à 35 ou 28 mm (finir définitivement de me ruiner). Vous noterez qu’en dehors de mon zoom 18-135 mm, les deux capteurs que j’ai et ceux que j’aimerais un jour posséder dans ma besace sont de la gamme EF, autrement dit, ils se montent indifféremment sur des boîtiers au format APS-C ou plein format (l’inverse n’étant pas vrai). J’anticipe ainsi un futur achat de boîtier à capteur 24 fois 36 (que ce soit le 5D Mark II ou un autre).

– Posséder un moniteur digne de ce nom ! Là, je n’ai pas encore arrêté de liste !

Le plaisir de la photo :

– Après ce déballage d’informations, je pense m’étaler davantage dan un prochain billet sur mon goût pour la photographie, pourquoi j’y suis arrivé, et ce que je recherche à travers mes prises vue (non, pas la gloire ^^).

Am I still alive ?

Yes I am, thanks 🙂

But after a lot of activity on this blog since December 2011, I have been really really busy for a month or so which led me to not post a single entry during June. Shame on me !

Don’t worry, I still have plenty of things to say. But as usual, time is always my nemesis ! Things should get better in the coming weeks. 🙂

To not let this entry  becoming as meaningless as a « I am writing to say I don’t have time to write », here are great news (or not…?^^):

– a few months after Newton, I hereby officially and solemnly announce the arrival of Wilde (clap! clap! clap!). Wilde is the little brother of Newton, but more powerful, i.e. 2 Ghz CPU and 2 Go of RAM. Since Newton is still running on Fedora, I plan to install again (after an frustrating try) Ubuntu, and this time, I am confident enough in my new baby. Wilde can handle Ubuntu. 🙂

Well, I will keep you in touch with this fascinating PC story ^^

Speedwriting #12 – Festival de Cannes : la Star

Speedwriting d’actualité en ces temps de festivités cannoises :

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Il est de bon ton d’arriver avec plusieurs minutes de retard par rapport au planning initié. La star n’aime pas attendre, mais toute star qui se respecte un tant soit peu sait se faire attendre. Attiser le désir, c’est tout un art dans lequel il faut savoir passer maître. Faire languir les photographes, les journalistes, toute cette presse people, ces groupies qui se pressent derrière les rambardes, elles même plaquées derrière des vigiles de deux mètres de haut au cou de taureau, faire languir donc, c’est avant tout une affaire de dosage. Ne pas arriver trop tôt pour faire monter le désir, ne pas arriver trop tard de peur de voir la frustration prendre le pas sur le plaisir naissant. Trouver le bon compromis, voilà la principale tâche de la star durant les festivités. Nous, pauvres acteurs lambda, qui ne sommes pas astreints à tant de devoirs, ne mesurons pas notre chance. D’autant plus que le compromis désir – frustration né de l’impatience n’est pas le seul que la star doit savoir gérer. Il y a aussi le fameux compromis, être sexy mais ne pas tout montrer, créer le scandale sans paraître trop offensante (sauf pour la star déchue, ambassadrice de marques de cosmétiques qui se doit de jouer la provocation et le tout pour le tout puisqu’elle n’a rien à perdre). Tout est calculé, planifié, scènes après scènes, gestes après gestes, mots après mots, moues après moues. Si l’on pouvait se glisser dans l’intimité de la star dans les journées qui précèdent la montée des marches, on verrait s’affairer autour d’elle toute une ruche, composée de maquilleurs, coiffeurs, costumiers,  fleuristes, agents, cireurs de pompes, producteurs, réalisateurs, amants, maîtresses, journalistes incognito, has-beens, cuisiniers, décorateurs, dentistes, chirurgiens esthétiques, pédiatres, vétérinaires, bébés adoptifs, chihuahuas de poche, dentiers plus blanc que blanc, poches de silicone 90D, tweets, facebook, storyboarders. Le story-boarder est là pour évaluer case après case toute la marche à suivre – du débarquement depuis la limousine jusqu’aux plus hauts sommets des marches. Et entre ces deux extrêmes, c’est toute une machinerie bien huilée qui prend vie sous le coup de crayon du story-boarder, aussi déterministe sur le papier qu’elle apparaîtra spontanée aux yeux de tous les novices. La vie d’une star se doit d’être un film permanent. Le plus important dans la journée d’une star, ce n’est pas tant les 2 heures de projection au public forcément restreint d’une salle obscure que les 22 heures de projection au monde entier. Elle est là pour vendre du rêve et du scandale. Et quoi de mieux qu’une montée des marches savamment orchestrée, quoi de mieux que ce vecteur de communication qui amplifie les moindres faits et gestes de la star,  pour vendre le rêve, pour vendre le scandale. Les moindres œillades, grimaces, clignements d’yeux, remontages de décolletés, pauses, sourires, pauses, pas chassées, pauses, triples salto, pause, un sein qui se dérobe et prend l’air, robes fendues jusqu’aux hanches et cambrements feront les choux gras de la presse et le ravissement de la star qui aura la satisfaction d’avoir joué son rôle à la perfection.

Ca a quand même un gros cul une Ferrari !

Scène cocasse aujourd’hui. J’étais coincé dans les bouchons derrière une Ferrari 458 italia, le même modèle que celui que j’ai conduit sur circuit l’été dernier.
Au delà de la situation un peu incongrue de cette pauvre Ferrari de 570 CV (!) obligée de rouler au pas, j’ai été avant tout frappé par la largeur de son popotin. Limite deux fois celle de ma voiture ^^ (une Ford fiesta). Forcément, en situation réelle, on se rend mieux compte de ses dimensions impressionnantes alors que seul sur circuit fermé, on n’a aucun élément de comparaison, si ce n’est la Porsche 911 ou l’Audi R8 qui traînent aussi dans le coin :-).
Mine de rien, tout ça m’a donné envie de conduire à nouveau une bonne bête sur circuit et ressentir notamment les g de décélération après une descente menée à tombeau ouvert et alors que l’on a que 20 mètres pour freiner et s’engager dans un virage en épingle à cheveu 🙂 C’est quand j’ai commencé à maîtriser ce passage et à sentir monter l’adrénaline  – tandis que le copilote à côté te hurle d’accélérer toujours plus alors que tu t’approches inévitablement du virage en question – que je me suis dit :
c’est vraiment bon le vrai pilotage ! 🙂

Run Forest, Run !

Blague à part, après quoi est-ce que je cours en ce moment ?

Déjà, au sens propre du terme, je me remets progressivement à la course à pied en parallèle du vélo. Objectif, être prêt pour le semi de Toulouse en septembre puisque j’ai magnifiquement loupé celui de l’an dernier avec mon genou à moitié bousillé. Enfin, j’ai serré les dents pour récupérer et je continue de les serrer puisque j’ai toujours une douleur lancinante au genou gauche dès que je force un peu trop. Cela dit, pour le coup, je mets toutes les chances de mon côté pour le brutaliser le moins possible à coup notamment de séances de pompes et d’abdo censées renforcer la sangle abdominale et limiter les tensions au niveau des genoux. J’espère que ça va marcher car je déteste ces exercices à la con.

Je cours aussi après la liberté que mon procurent les voyages, en particulier loin de la France. J’ai déjà parlé de mon désir d’aller très vite en Tanzanie. Je continue bien sûr à prospecter. Je me rapproche de plus en plus d’un combo safari + ascension du Kilimandjaro.

Je continue aussi la nouvelle et j’ai un projet photo avec un ami (dont je parlerai peut-être plus tard). Enfin, j’ai pas mal bossé ces derniers jours à la conception du site Web. Malheureusement, je commence en ce moment à être à cours d’énergie sans avoir personne sur qui me reposer ne serait-ce qu’un petit peu.

Expérience de pensée…

Imaginons que j’ai dernièrement participé tout à fait par hasard à un jeu, et que j’y ai je ne sais pas comment gagné le gros lot. Gros lot qui consiste en un voyage dans les Caraïbes pour deux personnes. Très bien. Le voyage en question s’apparente bien sûr vu le programme à une lune de miel haut de gamme. Sauf que je suis célibataire… Bref, avec qui je pars sachant que je n’y emmène ni membres de ma famille, ni amis, ni amies étant donné qu’étant toutes en couple, leur copain pourrait être jaloux ? Dur la vie…

Heureusement, ceci n’est qu’une expérience de pensée……

Quelques news en vrac

  • Dotclear est un moteur de blog assez sympa, mais en vérité, j’aimerais lui être infidèle pour passer à WordPress, qui est à la fois beaucoup, beaucoup plus puissant et beaucoup plus actif. Le problème, c’est que migrer la base de donnée des articles de ce blog de Dotclear à WordPress est très loin d’être évident d’après toutes les expériences qui ont pu être relaté ici et là 🙁 . Bref, difficile de savoir quand j’effectuerai la migration.
  • Oui, j’ai promis à mon retour d’Australie (et même avant ^^) le récit du voyage antipodique ! Et bien, j’y travaille figurez-vous ! Mais ça prend du temps, et comme je n’ai pas trop de temps pour moi en ce moment, ça avance lentement !
  • En parlant de voyages, j’ai une amie qui vient de partir pour un tour du monde avec son copain ! Bonne chance et bonne route (veinards ouais !^^). En prime, ils ont décidé de faire partager leurs aventures à travers un blog ! J’apprends ainsi qu’ils seront à Sydney le 18 octobre par exemple ! Ça me permettra de les tracer et de les croiser quelque part dans le monde à l’improviste (quoiqu’ils n’ont pas l’air de passer par l’Afrique, dommage, car la Tanzanie est tout en haut de ma liste !).
  • J’apprends à me servir d’Inkscape pour éditer des images au format SVG et m’en servir peut-être sur le site web.
  • En parlant du site web, je continue à le modifier par petites touches. Je suis par ailleurs en train d’apprendre le php pour voir si je peux rendre le site un peu plus dynamique, et pour ma culture personnelle aussi.

Playing the piano like a yo-yo

Today is the first day I’ve put my fingers onto my keyboard since a month and a half. Indeed, the last time I played the piano was right before heading to Australia. Will it help me improve my skills ? I doubt it, but I must say that it did not prevent me from learning a few more things since September 2011. More importantly, it was not my first break of the year. Indeed, I almost did not play the piano for 5 or 6 weeks around December and January. Perhaps I need these little breaks. I remember that I improved a lot after that in February and March, learning « Comptine d’un autre été » by Yann Tiersen. And now that the piano year is close to its end (piano year being the 10 months where I’ve got kind of a teacher to help me), I’ve got to motivate myself in order to finish learning the piece of music I’ve been working on for two or three lessons. The song ? « La valse d’Amélie », again by Yann Tiersen. Yeah, I love his compositions and they are perfect for a beginner like me. But don’t worry. I am not playing only Tiersen’s songs. I learnt also this year a very nice composition by Bach (who is this guy ? 😉 ) called « Prelude n°1 in C-major » from the « Well-tempered Clavier ». By the way, I learnt a few amazing things about Bach musical skills in Hofstadters book, « Godel, Escher, Bach » which is worth reading for everyone ! Next piece of music for the summer ? Adele’s song « Someone like you ».

Nouveau site : tituscapulet.org

Voilà, après des mois et des mois de procrastination, je viens de réserver mon propre nom de domaine et de me faire héberger chez OVH. Si vous pouvez lire ce message, cela ne vous aura de toute façon pas échappé ! Bref, après 5 ans à traîner sur les serveurs de free (qui m’ont l’air de plus en plus foireux), j’ai enfin mon site web à moi :-). Du coup, j’ai plein d’idées en tête pour rendre le site plus attractif, et bien sûr, il me faudra de nouveau des mois et des mois pour passer de la théorie à la pratique 😉 . En attendant, quelques liens sont cassés du fait de la migration du blog (notamment les liens permanents propres à chaque billet). Il faut donc que je remette de l’ordre dans tout ça assez vite ! Quant à mon ancien site web (le blog principalement, plus quelques pages que j’avais rédigées pour faire joujou à l’époque (2007)), il va finir certes à l’abandon sur les serveurs de free, mais j’arriverai peut-être à le sauver de l’oubli ultime du net en le traçant sur archive !

Lola (first part)

Ci-dessous se trouve la première partie d’un poème qui m’a été inspiré par un film – et plus particulièrement par une actrice – visionné durant mes nombreuses heures de vol vers les antipodes. Le film en question est « Un amour de jeunesse« , et l’actrice se nomme Lola Créton. Il faut croire que cette dernière m’a particulièrement inspiré, car le poème est en fait en deux parties, mais seule la première est terminée pour le moment. Lola Créton est une toute jeune actrice française (seulement 18 ans je crois), mais son charisme et sa présence m’ont impressionné durant tout le film qui m’a par ailleurs beaucoup parlé. Une fois que j’aurai publié la seconde partie du poème (qui devrait être dans un genre un peu différent de celui-ci), j’essaierai éventuellement de parler du tout.

Lola (1)

Cent mille pieds sous cieux,
D’une cacophonie à me rendre sourd,
C’est direction Singapour,
Que je plane d’un air soucieux,

Un flot de nimbus inonde mes yeux,
L’ivresse du vertige assombrit mon esprit,
Dans ces conditions je ne peux faire le tri,
D’un tas de films, de l’action au pompeux,

Nulle nymphette un peu pompette,
De voisins un peu crétins,
Non, je ne serai pas à la fête,
me voilà dans un bien beau pétrin,

De ce vol sec comme l’air ambiant,
Je me prépare des heures de gué,
Qui égayera ce corps déglingué,
Sinon ce petit écran ?

Cette merveille de technologie,
Me fait de l’œil à juste titre,
Mes doigts tapotent à l’envi,
Je suis au seuil d’un nouveau chapitre,

Mon fidèle compagnon de galère,
S’apprête à me faire changer d’ère,
Me voilà revenu 10 ans en arrière,
Non loin d’une passion éphémère,

Aux oubliettes les belles hôtesses,
Aux oubliettes les belles promesses,
C’est Un Amour De Jeunesse,
Qui me fait découvrir une déesse,

Ma fleur bleue plaide l’innocence,
Il y a passion et Passion,
Car à ce moment-là j’ai bien conscience,
D’être en présence d’une exception,

Pour cette première en plein air,
Lola est nue comme un ver,
Nonchalante, elle pâlit,
D’amour, se love au lit,

En éco, un pieu ? Le vœu pieux !
Refroidis tes ardeurs, ce n’est pas encore l’heure,
Pour Lola on ne te fera pas l’honneur,
De sabrer le champagne place 69 E,

Après avoir dévoilé sa chair,
Lola me transmet ses tourments,
C’était mon vœu le plus cher,
Nous sommes liés tels des aimants,

Les deux pôles d’une même histoire,
L’une virtuelle, l’autre bien réelle,
Nos sentiments sensationnels,
Nous unissent sur le même trottoir,

Image romantique à l’appui,
Une petite bruine, un parapluie,
Tu me protèges des moqueries,
Ton monde à  toi, c’est mon abri,

Combien de temps dure l’illusion ?
Partages-tu  mes aspirations ?
Je dois prendre garde à cette vision,
Éviter l’idéalisation,

Tu n’es rien de plus qu’une actrice,
Et aujourd’hui la spectatrice,
De mon délire irraisonné,
Comment donc le dépassionner ?

Attend donc là, j’ai une idée,
Comme on l’a toujours affirmé,
Pour vaincre le mal il faut user,
Du même ingénieux procédé,

Bien malgré toi tu m’as charmé,
Tu as gagné mon cœur fané,
Si je tente donc de te draguer,
N’hésite pas, crie tes vérités,

Elles ne sont certes pas toutes bonnes à dire,
Mais as-tu le choix maintenant ?
Avant que notre avion ne chavire,
Vas-y, lâche toi, lance le mouvement……….