Occitanie

Bon, puisque la région (Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, issue de la fusion des deux anciennes régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées depuis le 1er janvier 2016) nous donne le choix de sa future appellation pour les siècles à venir (ou jusqu’à la prochaine réforme lors d’un changement de gouvernement…), j’ai choisi Occitanie, suivi d’Occitanie-Pays Catalan (les autres possibilités ne sont vraiment pas terribles !). J’ai pas mal hésité entre les deux noms, mais j’ai choisi la concision au détriment d’une appellation plus authentique, le Pays Catalan ne faisant justement pas partie de l’Occitanie. Cela dit, quand on regarde l’article Wikipedia sur le sujet, on se rend compte que l’Occitanie historique est bien plus grande que la future région qui pourrait vraisemblablement porter ce nom ! Si on commence à raisonner de manière trop rigoureuse, j’ai bien l’impression qu’on va finir par accoler des noms de petites régions à n’en plus finir jusqu’à sommer au plus précis l’ensemble des parties de la nouvelle région. Bref, Occitanie ou Pays-Catalan, c’est un peu du pareil au même, c’est mignon, et Occitanie a ma préférence pour mon côté fainéant. 🙂 Pour ceux qui veulent voter, c’est par ici !

Les belles gosses

Ceci n’est pas le titre d’un nouveau film à ma connaissance (mainstream ou coquin). Mais j’ai eu envie à la suite d’une conversation de prendre un peu de recul et de lister des femmes célèbres (principalement exclusivement des actrices) pour lesquelles j’ai eu ou j’ai actuellement le béguin (je peux bien commencer l’année 2015 par un billet totalement inutile en lieu et place des traditionnels vœux !).

Je crois que tout en haut de la liste, je devrais citer Natalie Portman, même si elle ne me plaît plus tant que ça désormais (non, elle n’a pas refusé ma demande en mariage puisque je n’ai jamais tenté ma chance 😉 ), mais je devrais la citer disais-je car il s’agit de mon vrai premier fantasme d’adolescent ! Dans mon panier à fantasmes, je peux ensuite citer en vrac : Emma Stone, Gemma Arterton, Gina Carano, Taissa Farmiga, Emily Blunt, Emilia Clarke, Shailene Woodley, Olivia Wilde, Olga Kurilenko, Ellen Page et sûrement quelques autres que je n’ai pas en tête au moment où j’écris ces lignes.

Je ne crois pas avoir jamais eu de critères absolus très définis du genre blonde à forte poitrine (le pendant du très cliché « grand brun aux yeux bleus » je suppose), mais une chose est sûre, je suis assez rebuté d’une part par les femmes qui ne dégagent qu’un froid polaire autour d’elles, aussi belles soient-elles au demeurant – et là je pense à des actrices très connues du genre Charlize Theron, Monica Belluci, ou encore Emma Watson – et d’autre part par les femmes qui m’apparaissent vulgaires ou trop éloignées en tout cas du concept de femme classe que mon inconscient a développé (et dont Audrey Hepburn représente la quintessence) – et j’y caserai donc des Scarlett Johansson et des Megan Fox.

Maintenant, si quelqu’un peut en déduire ma femme idéale à partir de ce panel, qu’il me fasse signe, mais je lui souhaite surtout bon courage 🙂 .

P.S : une prochaine fois, je ferai mon classement des hommes que je préfère. Je suis hétéro mais ça ne m’empêche pas de trouver des mecs beaux 😉

Si tu n’as pas été au ski, tu as raté ton hiver ! (air connu)

…ou alors tu avais autre chose de mieux à faire peut-être :-). Je m’étonne en effet chaque année un peu plus des remarques qui fusent et des yeux souvent ébahis de mes interlocuteurs lorsqu’ils découvrent avec stupeur que « non je ne skie pas » et « non, non, ne vous inquiétez pas, je le vis très bien ». J’exagère peut-être un peu, mais je ne pense pas être loin de la vérité.  Ce qui est étonnant, c’est qu’à travers ces remarques, et à travers toute la publicité qui peut être faite autour du ski (il n’y a qu’à voir les sempiternelles pseudo-infos du 20h sur les traditionnelles vacances d’hiver à la montagne), je me rend compte que le ski est l’unique sport qu’il semble naturel de pratiquer, ou plutôt, qu’il semble totalement aberrant de ne pas pratiquer ! Moi qui (re)joue assidument au tennis (ou du moins qui essaie :-)), je n’entends jamais personne dire « tiens c’est aberrant, cette personne n’a jamais joué au tennis de sa vie » ou encore « t’as pas fait un seul match de tennis durant les 6 derniers mois ? Mais qu’est-ce que tu as foutu ? ». Et on pourrait remplacer le tennis par n’importe quel autre sport. Alors, non qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas anti-ski. Que les gens qui aiment skier aillent aux sports d’hiver, cela ne me pose aucun problème. Mais cela m’en pose davantage quand on vient me faire des remarques et des leçons de moral sur le pourquoi je devrais faire telle ou telle chose (i.e. du ski dans notre cas) parce que tout le monde la fait. Bref, tout ça pour dire que je me désole de cette tendance de plus en plus prégnante à vouloir ranger les gens dans des cases, à leur dire, faites-ci, faites-cela, à leur imposer leur manière de vivre, à créer des modes que les gens s’empressent de suivre et entretiennent dans un cercle vicieux.

Lost of the dead

Lost est mort, vive Lost ! ou presque… Je me rends compte qu’il n’est pas facile d’effectuer un bilan sur cette série, du moins, il ne m’est pas facile de savoir sous quel angle l’attaquer. J’ai toutefois attendu quelques jours après le Series Finale, afin de n’effectuer aucune critique à « chaud  » et cela devrait m’aider. En parlant de Series Finale, je me dis d’ailleurs qu’il serait plus judicieux de débuter mon histoire par les côtés négatifs de la série, histoire de finir sur une bonne note.

Cotés négatifs ? Series finale ? Quid de cette fameuse conclusion que l’on promettait tonitruante me direz-vous ? Et bien, pour être franc, je trouvais que l’épisode n’était vraiment pas mal parti de manière globale, en tenant compte à la fois des événements se déroulant sur l’ile, ainsi que de ceux présentés dans les fameux flash-sideways. Mais j’ai vite déchanté. Et du coup, je finis de me mettre à la marge des fans de Lost. Après avoir clamé ma préférence pour les relations entre personnages, ce qui m’excluait des fans de tous ces Grands Mystères Mythologiques, je clame…ma préférence une nouvelle fois pour les relations entre les personnages. Quelle merveilleuse façon qu’ont donc eu les scénaristes de nous pondre ce monde qui n’en est pas un, dernière station avant le Paradis, un monde merveilleux rempli de retrouvailles émouvantes (une toutes les 10 minutes en moyenne) entre personnages décédés.

Les gens qui ont clamé leur préférence pour les fameuses interactions entre personnages ont été charmés dans leur grande majorité d’après les réactions que j’ai pu lire. Euh…mais je suis un OVNI ou quoi ? J’aimerais bien savoir où se trouve le défi scénaristique de regrouper tous les personnages (tous en mode je suis content, je t’ai retrouvé, on est tous gentils maintenant…et accessoirement morts). C’est d’une nullité sans commune mesure. Mais comment en vouloir aux scénaristes ? Tous les personnages sont tombés comme des mouches au cours des derniers épisodes ! Facile, il suffisait que les scénaristes évitent la boucherie. La facilité a prévalu… Une vraie bonne fin qui ne négligerait justement pas les relations entre personnages aurait dû se passer sur l’ile, avec des êtres…vivants, qui ont donc des problèmes d’êtres vivants ! Parce que si vous avez aimé cette fin, les scénaristes auraient très bien pu pondre ce pseudo-monde dans l’espace, Jack grimé en Chewbacca, Jacob en Yoda (merci Hurley) et… Hurley dans le rôle de Jabbah le Huth tiens ! J’aurais alors eu autant de facilités à m’identifier à un zombie qu’à un Jedi…

Et quitte à saupoudrer le tout de religiosité (ce qui nous ramène aux meilleurs moments de Lost, et ce fameux épisode où Charlie cherche à tout prix à faire baptiser Aaron !), autant assumer jusqu’au bout. Ça aurait été moins risible à mes yeux, une fois les portes du Paradis ouvertes, que l’on retrouve tous les acteurs de la série alignés sur la plage en train de nous dire : »A bientôt !! » suivi d’un petit « Wouf Wouf ! », signé Vincent ! Non seulement, j’aurais bien rigolé, mais en plus tout cela aurait eu un rapport avec l’île – et donc la série – car le plus grand défaut de cette fin nauséabonde, ce n’est pas tant ce côté religieux qu’une perte d’identité totale par rapport à tout ce qui a fait Lost. Mais ne désespérons pas, je sais comment reprendre les choses en main, car après les fin de Lost, de 24, et de Prison Break, il m’est venu l’idée d’un Spin-Off , « 24 Island Break », où l’histoire de Jack et de Vincent, enfermés dans un mystérieux temple par Hurley et Ben son infâme conseillé. Heureusement, le plan de l’île est tatoué sur le corps de Rose. Mais Jack et Vincent devront se dépêcher, ils n’ont que 24 heures pour s’enfuir…Tout un programme, pour sauver Lost. Accessoirement, « 24 Island Break », ça fait un peu titre de DVD coquin, enfin bref je m’égare.

Bon, après avoir lu ce petit pavé à la charge de Lost, on a dû mal à imaginer que j’adore cette série. Je vous promets que c’est le cas pourtant ! Il est bien connu que qui aime bien, châtie bien. Mon désarroi devant cette conclusion a donc été tout naturellement à la hauteur de mes attentes. Attentes qui sont nées suite à la vision de très bons épisodes qui ont démontré toute la force d’une série comme Lost. Pour moi, l’un des épisodes les plus marquants restera « The constant », fabuleux épisode de la saison 4, saison la plus courte (14 épisodes, grève des scénaristes, à croire que les amateurs qui les ont remplacés sont de bien meilleurs narrateurs ;-)), mais certainement pas la moins bonne. Cette saison 4 est pour moi la plus brute, la plus violente, mais aussi celle qui tergiverse le moins quant aux actions des personnages et des événements qu’ils subissent , comme si le fait qu’il n’y ait que 14 épisodes et un but à atteindre avait eu pour résultat de lâcher la bride des dits scénaristes, qui auront magnifiquement agencé flahforwards, événements dramatiques sur l’île, avant l’énorme final qui dévoilait à merveille une partie du mystère de l’île. Quant à l’épisode « The Constant », il était un petit chef d’œuvre de narration, mettant au centre de l’intrigue un des mes personnages préférés, Desmond, en proie à des allers-retours temporels (^^). N’allez pas croire pour autant que l’épisode s’attache particulièrement à résoudre ce problème. Au contraire, cet épisode est une magnifique opportunité pour résoudre une histoire romantique à souhait dans le bon sens du terme, dans l’une des scènes les plus marquantes de la série (je parle pour moi), le tout accompagné d’une superbe musique. Cet épisode combine donc un rythme haletant, un suspens quant au devenir d’un personnage ö combien central et attachant, (sans être une des stars de la série), le tout combiné aux mystères de l’ile et servi par une formidable bande son (composée par Michael Giacchino, qui aura su renouveler les thèmes au cours des six saisons) ! Que demander de plus ? Comment mieux résumer la qualité qu’a pu atteindre Lost dans ses meilleurs moments ? Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si The constant est considéré à juste titre comme le meilleur épisode de Lost. Je crois que je n’ai pas besoin d’en dire beaucoup plus. Pour faire taire les mauvaises langues, je dirai que malgré ce final raté, je suis loin de considérer que toutes ces heures à regarder Lost ont été des heures perdues ! Bien au contraire ! J’aurai accompagné mes personnages préférés quasiment jusqu’au bout de leurs aventures (l’île étant justement ce vecteur d’interaction, de convergence entre une pléthore de caractères), et c’est sans regrets que je les quitte, car il faut bien une fin (même ratée) sous peine de se lasser !

Ainsi, mention spéciale à Desmond (Henry Ian Cusick, génial à chacune de ses apparitions), Jin (Daniel Dae Kim , peut-être le personnage dont l’évolution au fil des saisons est la plus efficace, et que dire de sa dernière scène sur l’île, enfin sous l’eau…), Hurley, Sawyer, Faraday (Jeremy Davies, dont les scénaristes se sont trop vite débarrassés hélas) et – last but not least – « The man in black » alias « Smokey » (Titus Welliver, un acteur que l’on aura hélas trop peu vu, alors que l’on aurait davantage pu se concentrer sur son histoire, sa personnalité, sa relation à Jacob, au cours de quelques épisodes, plutôt que perdre notre temps avec des individus que l’on nous sort du chapeau à un épisode, soit disant capitaux pour le reste de l’histoire, et qui disparaissent deux épisodes plus tard. Enfin, on ne peut pas réécrire l’histoire…). Et désolé pour ceux que j’oublie !

Voilà, un beau chapitre de « Moi et mon rapport métaphysique aux séries » est clos. Et pour finir en beauté, quelques unes des meilleurs répliques de la série (de mémoire) :

– Sawyer : « There’s a new Sheriff in town » (bien tenté, pour justifier la présence de la Kalachnikov dans son dos)

– Hurley : « Dude, the guy’s worse than Yoda » (entièrement d’accord avec toi Hurley – rapport à Jacob)

– Sun : « Oh jiyodaes » (désolé, je ne parle pas coréen)

– Jin : « Others » (Prendre l’accent coréen)

– Ben : « What about me ?  » (bonne question Ben !)

– Locke : « I don’t understand » (rassures toi John, tu n’es pas le seul !)

– Jack : « ! » (air ahuri)

– Michael : « Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaallllllllltttt… » (sans commentaires)

– Walt : « My father is a hero, he killed Ana-Lucia » (Ok, celle-là je l’ai imaginé, mais vous conviendrez que Walt est un être bien mystérieux ^^)

– Moi : « A bientôt ! »

– Vincent : « Wouf, Wouf, Wouf ! » (Vincent, le cerveau de l’île !)

Bonne année 2010 !

Tant qu’il est encore temps, je souhaite à mes lecteurs toujours aussi assidus à la tâche qui consiste à lire, voire à commenter mes billets, une très joyeuse année, pleine de bonheurs simples.

Voici d’ailleurs la liste dévoilée de ces fameux lecteurs-commentateurs depuis la création de ce blog :

– Deus

– Gillus Rex

– Julian

– Gilles

– Amy

– Aimée

– Ton Ex Voisin

– Shrek

– Moi

C’est avec une émotion non feinte que je les remercie d’avoir fait vivre ce blog ! Il ne serait rien sans eux ! Aussi je me dois de m’engager auprès d’eux et de leur promettre que je ferai tout mon possible pour publier davantage.

Sur ce, mon oreiller et ma couette se joignent au concert de louanges ; nous vous souhaitons une très bonne nuit !

Bonne année 2009 !

Tout est dans le titre ou presque !

Je souhaite à tous les gens qui lisent mon blog (ainsi qu’à certains autres) une très heureuse année et j’espère qu’elle vous apportera beaucoup de bonheur et qu’elle répondra à vos vœux les plus secrets !

A bientôt, sur le blog ou ailleurs.

My friend Spiderman

Je constate que ma propension à écrire sur les événements tennistiques se ressent sur ce blog au point qu’on pourrait presque croire qu’il s’agit d’un blog spécialisé dans le tennis, ce qui rend du même coup le titre du site obsolète ! Il est donc temps de créer une nouvelle catégorie, à savoir la catégorie cinéma. (Oui je sais c’est très superficiel comme procédé ^^).

Pour être franc, bien qu’étant un grand amateur de cinéma, je n’ai pour ainsi dire jamais tendance à analyser les qualités et les défauts d’un film après l’avoir vu. Peut-être parce que j’ai l’impression qu’il s’agit alors d’une démarche trop analytique, trop scientifique, et que je dois alors faire l’effort de me détacher du contexte émotionnel du film.

Néanmoins, je vais faire exception pour un film, qui n’est par ailleurs plus vraiment d’actualité, à savoir Spiderman 3. Si j’ai pris la peine d’écrire une petite critique du film à l’époque, c’est que j’avais vraiment attendu énormément de ce film, et bien entendu la déception n’en fut que plus grande. Mais trêve de bavardages, place à la critique (que je fourni sans modifications de ma part, donc ne soyez pas étonné si le ton vous parait quelque peu modifié).

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J’ai enfin trouvé le temps de me rendre dans une salle obscure afin de profiter du dernier opus de la célèbre franchise Spiderman, i.e. Spiderman 3 ! Après avoir adoré les deux premiers épisodes, mon attente était pour le moins importante. Et pourtant, je ressors de la salle avec une impression mitigée. Bien sûr, j’ai vraiment aimé cet épisode, cependant, j’ai l’impression que l’on est passé à côté de ce qui aurait pu être un énorme film, car il y avait vraiment matière à le produire.

Ce qui faisait la grande force des deux premiers films, c’était l’harmonie dont Sam Raimi avait admirablement su tirer parti lorsqu’il s’agissait d’alterner scènes d’actions, inhérentes aux films de superhéros, et scènes intimistes. Le gros problème ici est qu’il y a à mon sens beaucoup trop de méchants. C’est même un défilé, avec Flint Marko alias Sandman, Venom, Boufon Junior, et bien sûr bad spiderman himself ! Sans compter qu’une nouvelle fille fait son apparition dans l’entourage de Peter, Gwen Stacy.

Quand on pense qu’il n’y avait pour le premier Spiderman que Boufon Senior, et pour le second le Doc Octopus, ça fait un sacré changement. Et c’est la où le bât blesse. Lorsque je précise que l’on est passé à côté d’un énorme film, ce n’est pas pour rien. En effet, j’essaie de me rappeler la fabuleuse bande annonce du film, et le non moins excellent teaser. Et je me rends compte que ce qui faisait leur force et rendait mon attente insuportable, c’était la transformation de Spiderman. Envolé l’étudiant maladroit naïf au grand coeur. Bienvenu à l’homme (trop) sûr de lui, arrogant, agressif.

Or, bien que je n’ai pas regardé ma montre durant le film, il faut attendre un bon moment avant que la transformation n’opère, et le piquant et la profondeur que le nouveau comportement de Peter Parker aurait pu apporter au film de part ses relations avec son amour de toujours et son meilleur ami ne sont que très furtivement abordés. D’où mon impression d’être resté sur ma faim. Le personnage de Flint Marko, très intéressant au demeurant, n’en est pas moins inutile dans ce film. Tout juste donne t-il l’occasion à Bad Spidey de tester son nouveau costume. Non seulement les scènes de Sandman auraient pu permettre, s’il n’était pas présent dans le film, de se concentrer sur Peter, sa personnalité, ses nouveaux problèmes et ses relations difficiles avec ses amis, mais en plus Sandman aurait pu très bien faire un bon méchant pour un prochain Spiderman. D’ailleurs, la scène où Flint Marko se transforme en Sandman est tout simplement fabuleuse, tant sur le plan esthétique qu’émotionnel. Ainsi, Flint Marko aurait lui aussi eu l’opportunité de voir sa personnalité approfondie. Tout le monde aurait été gagnant !

C’est dommage ! Bon, c’est peut être parce que j’adore Spiderman que je suis un peu sévère, mais c’est rageant d’imaginer que le film aurait pu être meilleur, et sans doute moins cher (parce que les scènes de Sandman ont du engloutir une bonne partie du budget;-) ).

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Question existentielle

Et oui, c’est déjà mon deuxième billet sur ce blog. Autant dire que j’avance à pas de géant. Un billet tous les deux mois, c’est respectable, d’autant plus que cela fait six billets par an, soit six cents billets en un siècle ! Mais privilégions la qualité à la quantité.

Une soudaine et étrange question m’est venue à l’esprit il y a quelques jours. En effet, je me suis demandé tout d’un coup quelle était la personne connue la plus ancienne de l’histoire de notre planète. Précisons les choses parce que j’ai peur de ne pas être assez explicite. Je veux dire que j’exclue des personnes comme Lucy (qui n’est d’ailleurs pas un homo sapiens sapiens ni même sapiens bref). On l’a appelé Lucy parce que c’est un jolie nom mais bien évidemment personne n’a aucune idée de qui était l’être en question.

J’exclurai donc tous les homo sapiens sapiens dont on a récupéré les ossements mais qui ne donnent aucune indication sur leur nom , leur position etc. En fait, j’ai juste besoin de savoir qui est la personne la plus ancienne dont on connaît le nom a priori, dont parlent des textes (l’invention de l’écriture est donc un pré-requis de la civilisation à laquelle appartient l’heureux gagnant ! ), et dont on peut quasiment attester l’existence sans aucune ambiguïté par des découvertes archéologiques. Car mine de rien, plus on remonte le fil de l’histoire des grandes civilisations passés, plus on tombe dans la légende et la véracité des écrits, souvent rédigés des siècles plus tard, ne sont pas très fiables.

Prenons un exemple très bête, la civilisation Romaine. Romulus aurait été le premier roi de Rome, aux alentours de 700 avant notre ère. Mais son père serait un dieu, et son histoire, à laquelle est lié son frère jumeau, Remus, tient quasiment de la légende. Bien sûr, on peut supposer qu’un dénommé Romulus ait véritablement était roi de Rome, mais l’absence d’une histoire plus concrète fait peser le doute quant à sa réelle existence. Cela dit, ceci était juste un exemple, et le problème ne se pose pas ici de savoir si Romulus a vraiment existé puisqu’il n’est pas candidat selon moi au titre d’homme célèbre le plus vieux du monde. D’autres civilisations bien plus anciennes ont précédé la civilisation romaine.

J’ai donc fait mes petites recherches sur internet, en essayant de parcourir l’ensemble du globe. J’en suis arrivé à la conclusion que le candidat le plus probable était Egyptien ! Il s’agirait du roi Narmer. On a retrouvé à la fois des inscriptions hiéroglyphique qui l’évoquent directement, et une de ces inscriptions, portée par un morceau de jarre, date de 5000 ans environ. Mais surtout, on a retrouvé l’emplacement supposé de sa tombe. En fait, deux autres contemporains pourraient lui disputer ce titre ; il s’agit de Ka et de Iry-Hor, néanmoins leur existence, notamment celle du dernier cité, n’est pas l’objet d’un consensus parmi les Egyptologues.

Ainsi donc, pour moi Narmer représente un candidat très solide. Il faut dire qu’à mon sens, le fait qu’une trace écrite qui évoque une personne soit contemporaine de cette personne est une preuve solide de l’existence de cette personne. Le fait que l’on retrouve une tombe ne fait que consolider la véracité de cette existence.

Bien entendu, je ne prétends pas détenir le candidat absolu. Aussi, ne vous privez pas pour effectuer vos recherches, et m’informer de vos découvertes !